Dans cette intervention, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde le sujet de l'alcool en soulignant ses dangers et en donnant des informations importantes sur la consommation responsable. Il explique que l'alcool peut être consommé avec modération, mais que la quantité recommandée varie en fonction des normes de l'OMS, qui suggèrent que 2 à 3 verres par jour seraient le maximum acceptable. Il insiste sur l'importance de laisser du temps au foie pour métaboliser l'alcool et rappelle les limites légales pour la conduite sous l'influence de l'alcool en Suisse.
Il explique également les effets de l'alcool sur le corps, notamment sa capacité à provoquer une augmentation temporaire de la température corporelle, puis une baisse, ainsi que son impact sur le cerveau, en particulier sur le cortex préfrontal qui est désactivé en cas de consommation excessive.
Nicolas Donzé met en garde contre le binge drinking (la consommation excessive d'alcool en peu de temps) et les alcopops (boissons alcoolisées sucrées et gazeuses) qui peuvent entraîner des effets néfastes rapides. Il souligne également que l'alcool peut être dangereux et mortel lorsqu'il est consommé en excès.
Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde la caféine et le sucre en tant que substances aux effets potentiellement addictifs. Il explique que la caféine est un stimulant vasoconstricteur, similaire à la nicotine, et qu'elle peut entraîner une excitation, une augmentation du rythme cardiaque et un besoin fréquent d'uriner. Il rappelle que la dose de caféine recommandée pour un adulte est d'environ 300-400 mg par jour, mais que la consommation excessive de caféine, souvent présente dans les boissons énergisantes, peut avoir des effets négatifs sur la santé.
De plus, il souligne que le sucre présent dans ces boissons peut créer un cercle vicieux, car il provoque la soif et la recherche de sucre, incitant ainsi à en consommer davantage. Il met en garde contre la surconsommation de sucre, qui peut avoir des effets néfastes sur la santé, notamment en augmentant le risque d'obésité et de troubles métaboliques.
En ce qui concerne les enfants, il explique que leur capacité à éliminer la caféine est plus lente que celle des adultes, ce qui rend la caféine moins recommandée pour eux. En fin de compte, il met en évidence les dangers potentiels de la caféine et du sucre lorsqu'ils sont consommés en excès et encourage une consommation responsable.
Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde le sujet des cannabinoïdes, en particulier du cannabidiol (CBD), et de leur utilisation potentielle en médecine. Il souligne la confusion persistante autour du cannabis, du THC et du CBD, ainsi que les tentatives de libéralisation du THC, qu'il considère comme risquées. Nicolas Donzé met en avant l'importance de comprendre la diversité des cannabinoïdes présents dans la plante de cannabis, dont plus de 150 sont connus, et de les utiliser de manière intelligente en médecine.
Il discute des possibles applications thérapeutiques du CBD, notamment dans le traitement de la douleur, des neuropathies, de l'arthrose, des troubles gastro-intestinaux et de l'anxiété. Cependant, il souligne que l'effet du CBD peut varier d'une personne à l'autre, nécessitant des essais et une adaptation des doses. Il insiste sur la nécessité de mener davantage d'études sur les cannabinoïdes, en particulier le CBD, pour mieux comprendre leurs effets et leur utilité clinique. Enfin, il exprime son souhait de voir davantage de recherches menées sur les cannabinoïdes, plutôt que de se concentrer uniquement sur le THC.
Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde l'impact de la nicotine sur le cerveau des adolescents. Il explique que l'adolescence est une période cruciale de développement cérébral, marquée par des changements hormonaux et neurobiologiques importants. Les récepteurs nicotiniques du cerveau, bien que conçus pour réagir à l'acétylcholine, sont sensibles à la nicotine, ce qui peut perturber leur fonctionnement lorsqu'elle est introduite par la consommation de tabac. Cette perturbation peut avoir des conséquences sur le développement cognitif et émotionnel des adolescents, les rendant plus vulnérables à la dépendance à la nicotine.
De plus, Nicolas Donzé souligne que les adolescents sont plus susceptibles de développer une dépendance à la nicotine que les adultes en raison de leur sensibilité accrue. L'exposition à la nicotine à un âge précoce peut également augmenter le risque de développer d'autres comportements addictifs, car le cerveau est en train de former des schémas de comportement et d'apprentissage. Il insiste sur l'importance de l'éducation et de la prévention pour informer les adolescents des dangers de la nicotine et des cigarettes. Cette compréhension est essentielle pour aider les jeunes à prendre des décisions éclairées et à éviter les pièges de la dépendance à la nicotine. La prochaine discussion portera sur les cannabinoïdes.
Dans cette conversation, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, poursuit sa discussion sur la dépression. Il aborde plusieurs points importants :
1. Complexité de la dépression : Donzé souligne que la dépression est une maladie complexe et qu'il ne faut pas chercher une seule molécule ou neurotransmetteur comme responsable, car le cerveau communique de manière complexe à travers de nombreuses substances chimiques.
2. L'âme et la construction du cerveau : Il évoque l'idée que la dépression pourrait être un appel au secours de l'âme et que la construction du cerveau joue un rôle fondamental dans son développement. Les premiers mille jours de la vie d'un enfant sont cruciaux à cet égard.
3. Le système endocannabinoïde : Donzé explique que le système endocannabinoïde, lié au cannabis, régule de nombreux aspects de la physiologie, y compris la mémoire, les émotions, la nourriture, le sommeil et le désir de vivre. Il suggère que la régulation de la mémoire est particulièrement importante dans la dépression.
4. Traitement de la dépression : Il insiste sur le fait qu'il n'existe pas de médicament miracle pour traiter la dépression. Il encourage à aborder la dépression de manière holistique, en incluant la psychothérapie et en reconnaissant l'importance du pardon dans le processus de guérison.
Dans cette conversation, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde le sujet de la dépression. Il commence par souligner que la dépression est une maladie ancienne qui affecte un pourcentage significatif de la population, en particulier chez les adolescents aux États-Unis.
Donzé remet en question l'efficacité des antidépresseurs en tant que traitement de la dépression, notant qu'ils semblent traiter les symptômes plutôt que la cause sous-jacente. Il évoque également des inquiétudes quant à la durée de la prise d'antidépresseurs et la possibilité d'effets secondaires graves, notamment un risque accru de suicide.
Il met en avant l'idée que la psychothérapie semble être une approche plus efficace pour traiter la dépression, en mettant l'accent sur la nécessité de comprendre pourquoi quelqu'un va mal et d'adopter une attitude positive envers la vie. Il encourage les individus à ne pas se noyer dans leur passé, mais à regarder vers l'avenir, à s'accepter et à s'aimer tels qu'ils sont, en soulignant que chacun a des compétences uniques.
En fin de compte, Nicolas Donzé rappelle l'importance de la bienveillance envers soi-même et la reconnaissance de la beauté intrinsèque de chaque individu.
Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde divers sujets liés aux addictions et à la philosophie de la vie. Il souligne que la question essentielle n'est pas seulement comment arrêter de se droguer, mais pourquoi les individus se tournent vers les substances addictives. De plus, Donzé explore deux hypothèses, l'une religieuse et l'autre matérialiste, pour tenter de comprendre la nature de l'existence humaine. La conversation se termine par une réflexion sur l'importance de prendre du temps pour écouter le calme et le silence pendant les vacances, mettant en avant l'importance de la sérénité dans nos vies.
Nicolas Donzé apporte ainsi une perspective intéressante sur les addictions, mêlant à la fois des éléments scientifiques et philosophiques pour nous amener à réfléchir sur les raisons profondes qui poussent les individus à se droguer, tout en nous rappelant l'importance de trouver la tranquillité intérieure dans nos vies agitées.
Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde les effets nocifs du THC sur le système cardiovasculaire lors de sa discussion dans le studio des spécialistes des addictions. Voici un résumé de ses principaux points :
Nicolas Donzé explique que le cœur est un organe vital qui fonctionne de manière autonome pour pomper le sang et fournir de l'oxygène à tout le corps.
Le système cardiovasculaire comprend des vaisseaux sanguins vivants qui se contractent et se dilatent pour adapter la circulation sanguine aux besoins du corps.
Il souligne que le système endocannabinoïde joue un rôle essentiel dans les fonctions du cœur et du système cardiovasculaire.
Nicolas Donzé avertit que la consommation de THC, présent dans le cannabis, peut perturber ce système endocannabinoïde, entraînant des effets néfastes sur le cœur.
Il note que fumer du cannabis peut provoquer une augmentation du rythme cardiaque (tachycardie), ce qui peut fatiguer le cœur.
Le THC peut également réduire l'oxygénation des tissus, ce qui peut entraîner des problèmes cardiaques.
Il explique que les effets du THC sur les vaisseaux sanguins peuvent provoquer des vasoconstrictions, perturbant la circulation sanguine dans le cerveau et augmentant le risque d'accident vasculaire cérébral.
Nicolas Donzé souligne que le THC peut favoriser la coagulation sanguine, augmentant le risque de thrombose (formation de caillots sanguins).
En fin de compte, il avertit que la consommation régulière de THC peut contribuer à des problèmes cardiaques, notamment des attaques cardiaques.
Il conclut en mettant en évidence l'importance de prendre en compte ces risques pour la santé cardiovasculaire, en particulier chez les jeunes, et de ne pas sous-estimer les effets nocifs du THC.
Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, souligne l'importance du développement cérébral pendant l'adolescence, période où le cerveau établit de nombreuses connexions neuronales. Il explique que le système de la récompense, notamment les neurones dopaminergiques, joue un rôle crucial dans la construction du cerveau adolescent. De plus, il mentionne le système endocannabinoïde comme un élément essentiel pour les connexions neuronales, mais susceptible d'être influencé par des substances comme la cocaïne et les médicaments similaires aux amphétamines.
Nicolas suggère que la dépression nerveuse ne peut pas être simplement attribuée à un déséquilibre de la sérotonine, mais plutôt à une combinaison complexe de neurotransmetteurs, incluant la nétrine et le système endocannabinoïde.
Il souligne également les effets potentiellement négatifs des réseaux sociaux sur le cerveau des adolescents, en particulier leur capacité à stimuler artificiellement la curiosité et à provoquer une surstimulation.
En résumé, Nicolas Donzé met en avant l'importance de comprendre le développement cérébral des adolescents et comment certains facteurs, tels que les substances, les médicaments et les réseaux sociaux, peuvent influencer négativement ce processus. Il suggère également que la compréhension des troubles psychiatriques chez les adolescents doit être réévaluée pour inclure des facteurs plus complexes que la simple sérotonine.
Dans cet extrait, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle de la consommation d'alcool et du suivi de la consommation d'alcool.
1. La consommation d'alcool inappropriée : Nicolas aborde le problème de la consommation d'alcool dans des situations inappropriées, comme la conduite en état d'ivresse, ce qui peut entraîner des accidents graves.
2. Comprendre sa relation avec l'alcool : Lorsqu'une personne est interceptée en état d'ébriété par la police, il est important de réfléchir à sa relation avec l'alcool. Est-ce un incident isolé ou reflète-t-il une consommation régulière ou excessive ?
3. Marqueurs biologiques : Nicolas explique que des marqueurs biologiques ont été utilisés pour évaluer la consommation d'alcool, mais ils présentaient des limitations en termes de spécificité et de temporalité.
4. Phosphatidyléthanol (PEth) : Il mentionne le phosphatidyléthanol comme un marqueur plus récent et efficace pour suivre la consommation d'alcool. Il peut donner une indication de la consommation d'alcool sur une période d'un mois.
5. Suivi de la consommation : Le PEth permet de suivre la consommation d'alcool d'une personne sur une période donnée, ce qui peut être utile pour évaluer si la consommation est sociale, excessive ou s'il y a eu des écarts par rapport à une abstinence requise.
6. Seuil de détection : Nicolas précise que le seuil de détection communément utilisé est de 20 microgrammes par litre, et il discute des niveaux de consommation associés à différentes valeurs de PEth.
En résumé, Nicolas Donzé explique l'importance de comprendre sa relation avec l'alcool et comment le phosphatidyléthanol (PEth) peut être utilisé comme un marqueur biologique pour suivre la consommation d'alcool sur une période donnée, aidant ainsi à évaluer la consommation d'alcool de manière plus précise.
Dans cet extrait, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle de l'alcoolisme en tant que maladie et de nouvelles approches thérapeutiques liées à la compréhension du système endocannabinoïde dans le cerveau. Voici un résumé des points clés de sa discussion :
1. L'alcoolisme en tant que maladie : Nicolas insiste sur le fait que l'alcoolisme doit être considéré comme une maladie et non comme une faiblesse ou un défaut de caractère.
2. Thérapies pour l'alcoolisme : Il mentionne différentes approches thérapeutiques pour l'alcoolisme, notamment l'abstinence totale, les médications et l'utilisation de médicaments tels que l'antabuse, qui provoque des réactions désagréables en cas de consommation d'alcool.
3. Nouvelles molécules : Nicolas évoque de nouvelles molécules, telles que l'analtrexone, qui montrent des effets intéressants pour réduire les envies d'alcool.
4. Le rôle du système endocannabinoïde : Il explique que le système endocannabinoïde dans le cerveau joue un rôle dans la modulation des effets de l'alcool. Des études sur des souris suggèrent que la modulation de ce système peut influencer la consommation d'alcool.
5. Relation entre l'alcool et le système endocannabinoïde : Nicolas souligne que l'alcool agit sur le système endocannabinoïde, notamment en activant la libération d'endocannabinoïdes et en modulant les récepteurs cannabinoïdes. Des recherches sont en cours pour mieux comprendre cette relation.
6. Perspectives de traitement : Il suggère que la compréhension du rôle du système endocannabinoïde dans l'alcoolisme pourrait ouvrir de nouvelles perspectives de traitement pour aider les personnes souffrant de cette maladie.
En résumé, Nicolas Donzé met en avant l'alcoolisme en tant que maladie et explore les nouvelles approches thérapeutiques basées sur la compréhension du système endocannabinoïde dans le cerveau, qui pourrait jouer un rôle clé dans le traitement de l'alcoolisme.
Dans cet extrait, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle du lien entre le sport et l'addiction, en mettant en évidence les aspects comportementaux liés à l'addiction. Voici un résumé des points clés de sa discussion :
1. Définition de l'addiction : Nicolas rappelle que l'addiction est un comportement où une passion devient esclavagiste, rendant la personne incapable de contrôler ses actions.
2. Addiction aux substances vs addiction comportementale : Il souligne que l'addiction n'est pas seulement liée aux substances (comme les drogues), mais peut également être liée à des comportements, tels que le travail excessif ou le sport.
3. Plaisir associé au sport : Nicolas explique que le sport procure du plaisir en libérant des neurotransmetteurs tels que la dopamine, les endorphines et les endocannabinoïdes. Ces substances chimiques procurent une sensation de bien-être.
4. Le risque de l'addiction au sport : Il met en garde contre le fait que, si le sport devient excessif au point de prendre le pas sur les relations sociales et les responsabilités, il peut devenir une forme d'addiction.
5. Maîtrise de l'activité physique : Nicolas insiste sur l'importance de rester maître de son activité physique et de ne pas laisser le sport devenir une obsession qui nuit aux autres aspects de la vie.
6. Équilibre : Il encourage les individus à trouver un équilibre entre le sport et d'autres activités, en mettant en avant que le sport doit servir à améliorer la santé et le bien-être, mais ne doit pas devenir une obsession.
En résumé, Nicolas Donzé met en lumière la relation entre le plaisir associé au sport et le risque d'addiction comportementale. Il souligne l'importance de maintenir un équilibre entre le sport et d'autres aspects de la vie pour éviter que le sport ne devienne une obsession.
Dans cet extrait, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle du HHC (hexahydro-cannabidiol), un cannabinoïde semi-synthétique qui est lié au cannabis. Il explique que le HHC est une substance chimique proche du THC (tétrahydrocannabinol), le principal cannabinoïde responsable des effets psychoactifs du cannabis.
Nicolas Donzé commence par aborder la question de la légalisation du cannabis et souligne deux problèmes observés dans les pays où il a été totalement légalisé, comme le Canada et les États-Unis. Le premier problème concerne les bébés dont les mères fument du cannabis pendant la grossesse, ce qui peut entraîner une exposition au THC par le lait maternel. Le deuxième problème concerne les enfants intoxiqués au cannabis après avoir ingéré accidentellement des produits contenant du THC.
Il mentionne ensuite le CBD (cannabidiol), un autre cannabinoïde présent dans le cannabis, qui a des vertus thérapeutiques intéressantes et est de plus en plus étudié.
Nicolas Donzé aborde ensuite le HHC, qui est un cousin proche du THC, fabriqué à partir du CBD par des processus de semi-synthèse. Il explique que le HHC a des effets similaires au THC mais avec une structure chimique légèrement différente.
Il souligne que le HHC était légal pendant un certain temps, mais que les autorités ont finalement décidé de l'interdire, et il exprime sa satisfaction quant à cette décision. Il explique que cela montre la nécessité de discuter du cannabis avec les connaissances actualisées que nous avons sur son impact sur le système endocannabinoïde et ses effets sur le cerveau, en particulier chez les jeunes.
En résumé, cet extrait aborde le HHC, un cannabinoïde semi-synthétique lié au cannabis, et souligne les préoccupations liées à la légalisation du cannabis, en mettant en avant les risques potentiels pour les bébés et les enfants ainsi que la nécessité de discuter de cette question avec une compréhension approfondie de ses effets.
Dans cet extrait, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle du Fentanyl, une puissante molécule utilisée principalement comme analgésique dans le domaine médical. Voici un résumé des points clés de sa discussion :
1. Le Fentanyl comme analgésique : Nicolas explique que le Fentanyl est une molécule utilisée pour soulager rapidement la douleur, notamment en anesthésie ou pour des patients souffrant de douleurs aiguës.
2. Puissance du Fentanyl : Le Fentanyl est beaucoup plus puissant que la morphine. Une petite quantité de Fentanyl peut avoir un effet analgésique équivalent à une grande quantité de morphine.
3. Dangers du Fentanyl : Nicolas souligne les dangers associés au Fentanyl, notamment son utilisation détournée dans le cadre de drogues de synthèse. Il mentionne que des versions synthétiques du Fentanyl peuvent être jusqu'à 8000 fois plus puissantes que la version normale.
4. Contamination accidentelle : Il mentionne un incident où un policier aux États-Unis s'est contaminé accidentellement avec du Fentanyl en touchant de la poudre de la substance, ce qui a provoqué une overdose. Il souligne ainsi les précautions nécessaires lors de la manipulation de cette molécule.
5. Usage médical uniquement : Nicolas insiste sur l'importance de n'utiliser le Fentanyl que dans un contexte médical strictement contrôlé, en soulignant son efficacité pour soulager la douleur.
6. Réflexion sur l'usage du Fentanyl : Il encourage une réflexion sur l'usage médical du Fentanyl, en rappelant que bien qu'il soit efficace, il peut entraîner des problèmes d'addiction pour certains patients.
7. Alternatives : Nicolas suggère également que l'on explore des alternatives pour gérer la douleur, telles que la méditation, le silence, le sport, et d'autres approches non pharmacologiques.
En résumé, cet extrait met en lumière l'efficacité du Fentanyl en tant qu'analgésique, tout en mettant en garde contre les abus et les risques associés à cette molécule, notamment en raison de sa puissance. Nicolas Donzé souligne l'importance de l'usage médical strict du Fentanyl et encourage la recherche de solutions alternatives pour la gestion de la douleur.
Dans cet extrait, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle de l'Oxycodone, une molécule utilisée comme médicament analgésique. Voici un résumé des points clés de sa discussion :
1. Les opioïdes : Nicolas rappelle que l'Oxycodone fait partie de la famille des opioïdes, des molécules utilisées pour soulager la douleur.
2. Transformation en d'autres molécules : Il explique que l'Oxycodone a la particularité de se transformer en d'autres molécules ayant également des effets thérapeutiques, ce qui signifie qu'en la prenant, on obtient deux molécules actives en une.
3. Utilisation médicale : L'Oxycodone est un médicament analgésique utilisé pour soulager la douleur. Il a une demi-vie d'environ 5 heures, ce qui signifie qu'il peut soulager la douleur pendant une journée après une seule prise.
4. Abus aux États-Unis : Nicolas souligne que les États-Unis ont connu une augmentation alarmante de l'utilisation et de l'abus d'Oxycodone, avec près de 600 000 prescriptions par jour en 2017 et plus de 500 000 décès liés à l'Oxycodone.
5. Utilisation responsable : Il insiste sur l'importance d'utiliser l'Oxycodone de manière responsable et sous supervision médicale pour le traitement de la douleur, en évitant l'abus.
6. Approches alternatives : Nicolas suggère que, à long terme, il pourrait être utile d'explorer des approches alternatives pour gérer la douleur, telles que la méditation, le yoga, le silence, et l'activité physique, qui peuvent stimuler la production naturelle d'endorphines dans le corps.
En résumé, cet extrait met en lumière l'utilisation médicale de l'Oxycodone pour le soulagement de la douleur, tout en mettant en garde contre les abus et en encourageant l'exploration d'approches alternatives pour gérer la douleur. Nicolas Donzé souligne l'importance de l'utilisation responsable de ces médicaments et la nécessité de réfléchir à la manière dont nous traitons la douleur dans notre vie quotidienne.
Dans cet extrait, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle du tramadol, une molécule opioïde utilisée pour le soulagement de la douleur. Voici un résumé des points clés de sa discussion :
1. Les opioïdes : Nicolas commence par rappeler que les opioïdes sont des molécules qui agissent sur le système endorphinique du corps et sont utilisés pour soulager la douleur.
2. Le tramadol : Il explique que le tramadol est un opioïde qui a été développé dans les années 1960 et est utilisé pour le soulagement de la douleur, similaire à la morphine.
3. Augmentation de la consommation : Nicolas souligne qu'il y a eu une augmentation de 24 % de la consommation de tramadol, ce qui soulève des inquiétudes quant à son usage.
4. Utilisation comme drogue : Il explique que certains individus utilisent le tramadol comme une drogue, en cherchant ses effets euphorisants. Cela peut entraîner une utilisation abusive de la substance.
5. Découverte d'un arbre à tramadol en Afrique : Nicolas raconte l'histoire d'une découverte en Afrique où des chercheurs ont trouvé des arbres contenant du tramadol. Cependant, il s'avère que ces arbres ne produisent pas naturellement du tramadol, mais sont contaminés par la substance en raison de la consommation humaine excessive.
6. Les cannabinoïdes comme alternative : Nicolas évoque la possibilité d'utiliser des cannabinoïdes comme alternative au tramadol. Il suggère que cela pourrait être un sujet de discussion important à l'avenir.
En résumé, cet extrait aborde la question de l'utilisation et de l'abus du tramadol, ainsi que l'inquiétude concernant sa consommation croissante, notamment en Afrique. Nicolas Donzé évoque également la possibilité d'explorer les cannabinoïdes comme une alternative potentielle aux opioïdes.
Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde un sujet plus large que les drogues. Il souligne que de plus en plus de personnes semblent souffrir de diverses formes d'addictions, que ce soit aux substances ou aux médicaments. Il pose la question fondamentale : pourquoi les individus souffrent et cherchent à combler ce vide par l'addiction ?
Nicolas Donzé suggère qu'il est essentiel de se rappeler que tout a un sens, même les petits gestes d'aide que l'on peut apporter aux autres. Il raconte une histoire symbolique d'un enfant qui sauve des étoiles de mer échouées sur la plage, soulignant que chaque acte de bienveillance compte, même s'il semble insignifiant. Il encourage à agir humblement et à aider ceux qui sont à notre portée.
En fin de compte, Nicolas Donzé nous rappelle l'importance de maintenir une attitude positive et de faire des actions positives, même si elles semblent modestes, car elles peuvent avoir un impact significatif sur la vie des autres. La conversation se termine par des vœux de joyeuses fêtes de Pâques et un rappel que parfois, ce sont les petites actions qui peuvent changer le monde.
Dans cet extrait, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle des opiacés et de leur histoire. Il explique que les opiacés sont des substances intéressantes à la fois en tant que drogues et en tant que médicaments.
Il remonte à l'Antiquité pour mentionner que les opiacés, comme le pavot somnifère, ont été utilisés pour leurs vertus apaisantes et analgésiques. La morphine, extraite du pavot somnifère, a été découverte en 1801 et a été utilisée pour soulager la douleur des soldats blessés lors de la guerre de Sécession.
Nicolas Donzé souligne que la morphine agit sur le système endorphinique du cerveau, responsable de la régulation de la douleur et de diverses fonctions. Cependant, la morphine peut également rendre les gens accros, ce qui a conduit à la recherche de médicaments alternatifs.
Il mentionne également d'autres opiacés, tels que l'héroïne et la dézomorphine (crocodile), qui ont été développés mais se sont avérés problématiques en raison de leur potentiel addictif.
Nicolas Donzé évoque le défi de traiter les personnes dépendantes aux opiacés, soulignant que la méthadone et la buprénorphine sont des médicaments utilisés pour aider les personnes à se sevrer de ces substances. Il pose des questions sur la durée de l'utilisation de ces médicaments et sur la recherche de nouvelles approches pour la désintoxication.
En résumé, cet extrait aborde l'histoire des opiacés, leur utilisation en tant que médicaments et drogues, ainsi que les défis liés à la dépendance aux opiacés et aux méthodes de traitement. Nicolas Donzé invite à la réflexion sur ces questions importantes.
Dans cet extrait, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, parle du système endocannabinoïde et de son rôle essentiel dans le fonctionnement du corps humain. Il souligne que ce système est impliqué dans de nombreuses fonctions physiologiques, telles que la régulation de l'immunité, du système cardiovasculaire, de la nourriture, de l'appétit, de nos émotions et de notre bien-être mental.
Nicolas Donzé explique que plutôt que de se focaliser sur le débat autour de la légalisation du cannabis, il est plus important de comprendre comment le système endocannabinoïde influence notre santé et notre comportement. Il mentionne des exemples de médicaments qui modulent ce système pour traiter diverses conditions médicales.
Il suggère que la compréhension du système endocannabinoïde ouvre la voie à de nouvelles molécules médicamenteuses qui pourraient être utilisées de manière plus précise pour réguler divers aspects de notre physiologie.
En résumé, Nicolas Donzé met en avant l'importance du système endocannabinoïde dans le corps humain et suggère que cela devrait influencer notre réflexion sur la manière dont nous abordons la médecine et la santé, au-delà du simple débat sur le cannabis.
Dans cet épisode, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, sur la radio Rhône FM, parle des somnifères et de leur lien avec les addictions. Il explique que le sommeil est essentiel pour la santé, car il permet au cerveau de traiter les informations de la journée. Cependant, dans une société moderne où l'on est constamment sollicité, beaucoup de gens ont du mal à dormir naturellement.
Nicolas Donzé mentionne que certaines personnes finissent par devenir dépendantes des somnifères pour s'endormir. Ces médicaments, notamment les "z-drugs" tels que le zolpidem, sont efficaces pour induire le sommeil, mais ils peuvent entraîner une tolérance, ce qui signifie qu'avec le temps, il faut en prendre de plus en plus pour obtenir le même effet. Cela peut conduire à une dépendance aux somnifères, où les gens ne peuvent plus dormir sans les prendre.
Il souligne également que la clé pour résoudre les problèmes de sommeil ne consiste pas seulement à prendre des médicaments, mais à comprendre pourquoi on a des troubles du sommeil. Il suggère des approches comme éliminer les distractions avant de se coucher, comme les téléphones, et prendre le temps de se détendre avant de dormir, par exemple en écoutant de la musique apaisante.
En résumé, cet épisode de podcast aborde le lien entre les somnifères, les addictions, et l'importance du sommeil pour la santé, tout en mettant en avant l'importance de comprendre les causes des troubles du sommeil et d'adopter des habitudes saines pour favoriser un sommeil naturel.
Dans cette émission, Nicolas Donzé, spécialiste des addictions, aborde le sujet des benzodiazépines, une famille de médicaments anxiolytiques. Il explique que la peur est un mécanisme naturel de protection, mais que lorsque l'anxiété devient excessive, elle doit être traitée. Les benzodiazépines ont été développées dans les années 60 comme une solution à l'anxiété, offrant des effets relaxants, anti-épileptiques et hypnotiques.
Nicolas Donzé souligne que ces médicaments ont été largement prescrits, mais leur utilisation excessive peut avoir des conséquences néfastes. Il mentionne que la France est l'un des pays d'Europe où la consommation de benzodiazépines est la plus élevée.
Il explique également que les benzodiazépines agissent sur les récepteurs dans le cerveau qui modulent l'inhibition, ce qui les rend efficaces pour calmer l'anxiété. Cependant, il met en garde contre leur utilisation prolongée, car ces médicaments ont des demi-vies d'élimination longues, ce qui signifie qu'ils restent dans le corps pendant une période prolongée, entraînant une accumulation et des effets indésirables.
De plus, Nicolas Donzé souligne que les benzodiazépines ont le potentiel d'entraîner une dépendance, agissant sur les mêmes mécanismes de récompense que d'autres substances addictives telles que la cocaïne, les amphétamines, le cannabis et la morphine. Il insiste sur l'importance de faire preuve de prudence et de chercher la cause sous-jacente de l'anxiété plutôt que de simplement endormir les symptômes avec ces médicaments.
En résumé, l'émission aborde les avantages et les inconvénients des benzodiazépines, tout en mettant en évidence les risques liés à leur utilisation à long terme et à leur potentiel addictif.
Dans cette émission, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde le sujet du paracétamol. Il commence par expliquer que le paracétamol est un médicament largement utilisé, mais il rappelle que les médicaments sont en réalité des drogues que l'on prend quand on est malade, et vice versa.
Nicolas Donzé raconte l'histoire du paracétamol, qui a été découvert en raison d'erreurs médicales. Il explique comment il est devenu un médicament populaire pour réduire la fièvre et soulager la douleur, mais il mentionne également des problèmes liés à sa toxicité, en particulier pour le foie. Il souligne que la surconsommation de sucre dans la société actuelle peut aggraver les problèmes de foie liés à la prise de paracétamol.
De plus, Nicolas Donzé évoque des préoccupations concernant l'utilisation du paracétamol pendant la grossesse, car cela pourrait affecter la croissance du fœtus. Il conclut en encourageant la modération dans l'utilisation du paracétamol, en conseillant de ne pas le prendre systématiquement pour chaque petite douleur, et en soulignant l'importance du repos et du bien-être général.
Dans cette chronique sur Rhône FM, Nicolas Donzé, toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux, aborde le sujet de l'impact des drogues sur la biologie humaine. Il explique que les drogues, telles que la cocaïne et les amphétamines, agissent non seulement sur la sécrétion de neurotransmetteurs, comme la dopamine, mais aussi sur un niveau plus profond en modifiant les histones, des protéines qui régulent l'accès aux gènes dans le noyau des cellules. Ces modifications génétiques peuvent renforcer l'addiction aux drogues et même être transmises à la descendance.
Nicolas Donzé mentionne également que les amphétamines perturbent des protéines responsables de la formation de nouvelles connexions neuronales, ce qui a des implications sur la construction du cerveau, en particulier pendant l'adolescence. Il soulève des questions sur l'utilisation de médicaments dérivés des amphétamines chez les adolescents.
Enfin, il annonce que la prochaine chronique portera sur les opioïdes. Cette discussion met en lumière les effets complexes des drogues sur la biologie humaine et suscite des interrogations importantes sur les traitements et la compréhension des addictions.