Émancipées, le podcast

#65 Inflammation : l'ennemie silencieuse de la fertilité

Laurène Sindicic Season 1 Episode 65

À propos de l’épisode :

Inflammation et fertilité : Et si derrière certains troubles hormonaux, des difficultés à concevoir ou une infertilité inexpliquée se cachait un état d’inflammation chronique ?

Le Dr Claire Merlet, médecin fonctionnel, nous explique comment une inflammation persistante peut perturber l’équilibre hormonal, réduire la qualité de l’ovulation et nuire à la fertilité.

Claire partage des explications claires, des images parlantes et surtout des pistes concrètes : hygiène de vie, alimentation, santé intestinale… autant de leviers pour apaiser l’inflammation et soutenir la fertilité. Un épisode riche en connaissances et en solutions pratiques !

Vous pouvez retrouver Claire Merlet sur Instagram !

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Claire Merlet:

Cette inflammation, ça va moduler la sensibilité de certains récepteurs. Donc ça peut complètement mettre la zizanie au niveau de nos hormones. Tu peux faire une prise de sang et voir que franchement, ton taux de progestérone, il est pas mal. Tes œstrogènes, on est pas mal aussi. Il n'y a pas une hyperoestrogénie de fou et quand bien même en terme de symptômes, t'es vraiment en hyperoestrogénie. Et puis tu as une phase lutéale par exemple, si tu observes ton cycle qui est assez courte. Et donc ça voudrait dire qu'en terme de progestérone, on n'est pas tip top. Et donc si t'as pas observé la clinique et tu regardes juste les chiffres et que tu tiens pas compte de ce paramètre de l'inflammation bah tu peux dire, en fait, je comprends pas, je suis peut-être pas fertile ou mes hormones, ça fonctionne pas, mais c'est un peu la faute à pas de chance parce que les chiffres disent que tout va bien.

Laurène:

Et hello à toutes et à tous. Bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, j'ai la joie de recevoir le docteur claire merlet, qui est médecin généraliste spécialisé en médecine fonctionnelle. C'est le genre de médecin que j'adore aussi recevoir dans le podcast parce qu'ils ont une approche très globale du corps, des hormones, de la fertilité en l'occurrence. Je vous spoile pas trop parce que claire vous expliquera tout ça. Et aujourd'hui, on va parler d'inflammation. Et de l'impact de l'inflammation, notamment sur l'équilibre hormonal. Donc, si ça vous paraît très abstrait, quand je vous le dis là, sachez qu'à la fin de l'épisode, ce sera hyper concret parce que claire, elle est comme moi, elle a plein d'images, plein de trucs très métaphoriques pour que vous visualisiez ce que ça fait à l'intérieur du corps et ce qui se passe vraiment concrètement sur vos hormones. Donc, je ne vous en dis pas plus, je vous laisse avec elle. Place à l'épisode. Bonjour Claire, merci de venir partager ce moment avec moi et avec toutes les personnes qui vont nous écouter pour parler du sujet de l'inflammation, on va expliquer ce que c'est parce que c'est peut être un peu obscur, flippant, mais obscur comme concept et son impact sur le cycle, sur les hormones, etc. Toi, tu es médecin, médecin fonctionnel. Tu n'es pas la première que je reçois dans le podcast. Donc j'ai, on a déjà eu des explications sur ce que c'était la médecine fonctionnelle, mais peut être que tu l'expliqueras aussi avec tes mots. Du coup est ce que tu peux commencer, s'il te plaît par te présenter.

Claire Merlet:

Carrément avec plaisir déjà bonjour, Laurène, merci beaucoup pour cette invitation. Du coup, je m'appelle Claire Merlet. Je suis de médecin généraliste de formation. Effectivement, je me suis spécialisée en santé fonctionnelle, qui est une approche où on prend le patient beaucoup plus dans sa globalité, où l'idée c'est de venir, aller chercher un peu plus les causes profondes aussi des symptômes, des mots et des pathologies pour arriver à tant que possible essayer de reverser tous ces symptômes là, prise en charge qui y est global, parce qu'on va aussi s'occuper de l'aspect stress de l'aspect émotionnel. Qui est hyper important avec les grands piliers de la santé aussi. On va revoir un petit peu l'hygiène de vie. Donc c'est une pratique qui est hyper large et il y a un gros aussi d'hor monologie, donc c'est vraiment qui me passionne.

Laurène:

oui.

Claire Merlet:

Et pour ça, en santé fonctionnelle, on fait tout un bilan clinique et c'est vrai qu'on pousse un petit peu aussi avec certaines analyses biologiques, notamment qui ne sont pas forcément faites en routine, pas dans les recommandations. De nos instances, mais qui nous permettent d'aller un petit peu plus loin pour rechercher encore une fois les causes profondes et dernière chose, l'idée avec la santé fonctionnelle, c'est de faire un maximum aussi de prévention et d'éviter de tomber malade. Donc ça, c'est quand même un point hyper hyper important et très utile. Moi, je trouve

Laurène:

Et très utile dans la fertilité et les hormones ou c'est sur très multifactorielle. Et quand tu vas sur des spécialités un peu en silo, comme organiser la médecine, pas généraliste, mais par pas général, mais. La médecine spécialisée du coup, tu n'as pas cette vision globale alors qu'en fait, il y a souvent une vision globale dans la fertilité. Donc c'est pour ça que je trouve ça passionnant votre approche de la fertilité et qu'elle rejoint beaucoup ce qu'on fait nous aussi avec en essayant d'avoir cette vision globale, mais avec l'œil médical claire, tu peux nous dire s'il te plaît en quoi? Au quotidien, tu participes à l'émancipation des femmes.

Claire Merlet:

Ouais, mais justement moi, je trouve de pouvoir donner cet espace aux femmes ou déjà elles peuvent s'exprimer par les pleinement de tous leurs symptômes et qu'on leur dis pas est dans votre tête déjà moi, je trouve que c'est un premier pas vers l'émancipation

Laurène:

oui,

Claire Merlet:

hormones et de comprendre aussi à quel point nos hormones ont un impact. Dans tous les aspects de notre vie, que ça soit d'un physique, mais aussi mental et émotionnel. Donc je pense un peu comme toi, le savoir, c'est le pouvoir. Et donc apprendre à connaître son corps, à connaître son cycle, ses hormones, c'est hyper important. C'est vrai que je n'en ai pas parlé, mais. Je suis en train de terminer ma formation aussi pour être formatrice à la symptothermie qui est un outil exceptionnel dans les consultations de santé fonctionnelle parce que cliniquement, ça va nous donner des infos hyper riches pour mieux comprendre où sont les dés, les désordres hormonaux, même si on a plein d'autres symptômes cliniques qui peuvent nous aider. Et aussi la biologie Mais Mais peut-être on va en reparler les chiffres, c'est pas toujours ce qu'il y a de plus parlant et d'une femme à une autre peut-être qu'on aura les mêmes chiffres, mais peut-être pas les mêmes symptômes peut-être pas la même tolérance. Et donc l'apport de la symptothermie est vraiment une clé. Et même pour savoir à quel moment du cycle faire ses analyses, c'est juste génial quand la patiente observe son cycle et de pouvoir lui apprendre à observer son cycle et mieux se connaître. C'est juste génial. Donc je pense que l'émancipation elle passe. Par le fait d'être écoutée déjà, qu'on puisse qu'un professionnel puisse recevoir tous ces symptômes, faire un petit peu la synthèse, essayer d'éclairer de savoir où on va et puis d'apprendre à connaître son corps. Pour moi, c'est une vraie émancipation.

Laurène:

Ouais, ouais, tu fais partie de ces médecins, cette nouvelle génération de médecins qui se forment à la symptothermie ou en tout cas qui a minima. y sont ouverts et et c'est hyper chouette de voir ta vision de l'intérêt que ça a dans une consultation et dans un diagnostic. Quoi? Parce qu'il y a plein de choses que seule une femme qui s'observe peut savoir et que tu verras jamais à la prise de sang que tu verras jamais à l'imagerie que tu verras que en la faisant parler. Et si elle sait pas s'écouter elle ne peut pas parler. Quoi?

Claire Merlet:

c'est clair.

Laurène:

ou hyper intéressant aujourd'hui, on va faire un focus sur le sujet de l'inflammation et justement son lien avec les hormones, le cycle, etc. Mais je pense que le plus important, c'est qu'on démarre par définir cette notion parce que, encore une fois, je pense que c'est très fourre, tout ou très flou. En tout cas, Donc est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est l'inflammation dans le corps. Et après, on verra un peu l'impact.

Claire Merlet:

Carrément. Alors l'inflammation, ça se passe plutôt au niveau de notre système immunitaire à l'origine. Donc l'inflammation, ça va être plein plein de signaux que vont s'échanger nos cellules de l'immunité pour dire c'est dans tel endroit dans tel tissu qu'il va falloir aller combattre des agresseurs et si on prend un tissu, qu'on le regarde au microscope. Et on va dire là, il y a de l'inflammation. C'est parce qu'on a un agrégat de plein plein plein de certains types de cellules immunitaires. Donc, à la fois, c'est vrai que c'est quelque chose de très abstrait et très fourre-tout fourre-tout mais à la fois, c'est très, très concret. C'est de la chimie. Donc plein de petits messages de l'inflammation entre les cellules de l'immunité et dans un tissu en gros, un infiltrat de cellule immunitaire, en gros, pour simplifier et en même temps, imager le truc.

Laurène:

et à la base. C'est cool. C'est important. C'est une réaction dont on a besoin.

Claire Merlet:

On en a totalement besoin, justement pour venir se défendre contre des agressions pour venir réparer un tissu. Typiquement, quand on se coupe, il va y avoir toute une réaction. Il y aura aussi un petit peu d'inflammation. D'ailleurs, parfois, on peut voir la peau. Elle devient un petit peu rouge, un petit peu dé massée même quand on se casse quelque chose qu entorse, il y a toute une réaction d'inflammation parce que cette inflammation également. Elle va permettre d'irriguer au maximum d'apporter un afflux sanguin dans une zone pour venir la cicatriser et pour qu'on apporte plein plein de nutriments pour la cicatrisation. Donc l'inflammation, notamment quand elle est aiguë, elle est totalement bénéfique. Pareil. Quand on a un petit virus, l'inflammation va monter ou même une une infection bactérienne. L'inflammation va monter. Les cellules de l'immunité vont se charger. D'éradiquer l'agresseur et hop a pris l'inflammation va redescendre.

Laurène:

c'est comme ça que tu vas voir la fièvre, le bleu, tout ça, c'est des réactions inflammatoires.

Claire Merlet:

Exactement. C'est ça la fièvre. Ça fait partie de cette inflammation. L'inflammation, typiquement, c'est de la chaleur de l'oedème, de la rougeur, en gros qu'on voit cliniquement. Et encore une fois, c'est ce qui permet de mettre en place plein de mécanismes pour que le corps puisse se défendre.

Laurène:

donc ça, c'est l'inflammation aiguë en réaction à une agression. Et on veut que le corps sache se défendre. Et après ce qui est plus gênant, c'est quand l'inflammation j'imagine, elle devient chronique où on est toujours en climat inflammatoire. C'est ça.

Claire Merlet:

Exactement, c'est ça. Donc le problème, c'est quand cette inflammation, elle reste au plafond en haut et qu'elle redescend pas. Et là, on tombe effectivement dans une inflammation chronique. Qui est presque un petit peu comme un dérèglement du système immunitaire et qui peut du coup permettre qu'il y ait certaines pathologies inflammatoires des pathologies auto-immunes qui peuvent se mettre petit à petit en place. Ça peut être de façon plutôt pour parler un symptôme peutêtre plus concret. Ça peut être aussi. Des tend à répétition, quelqu'un qui est tout le temps, tout le temps des tend. Ça peut être aussi d'avoir de l'endométriose d'avoir des rhumatismes inflammatoires. Par exemple, une polar RH développé des maladies auto immunes comme la maladie dto l' taux immunité. C'est en fait pour imager un petit peu. C'est quand le système immunitaire, au lieu de faire des roquettes contre les agresseurs, il va commencer à en faire. Contre nos propres organes. Et donc c'est là où ça peut devenir complètement délétère pour l'équilibre du corps.

Laurène:

Et attends, qu'est-ce qui explique qui se mettent à envoyer des roquettes contre ses propres organes?

Claire Merlet:

Alors c'est plein de mécanismes assez compliqués, mais en gros, c'est un dérèglement du système immunitaire. Et c'est vrai que à l'origine, en général, il y a une inflammation chronique qui s'est installée et qui, vu qu'elle n'a pas été résolue, mais petit à petit, le système immunitaire, il va se dérégler et commencer à faire des anticorps. Contre notre propre système.

Laurène:

Typiquement, je pense qu'il y a beaucoup de femmes qui sont concernées et moi, la première, tout ce qui est Hashimoto hypothyroïdie auto immune ou on s'auto attaque sa propre tyroïde ça.

Claire Merlet:

exactement. Encore une fois, c'est hyper plurifactoriel Il peut y avoir aussi un choc émotionnel. Il peut y avoir des carences. Il peut y avoir plein plein plein de choses, mais c'est vrai que cette inflammation en général, elle est. J'ai envie de dire tout le temps là, à partir du moment où il y a un dérèglement auto-immune en tout cas, à la base ou le jour ou ça a commencé à vraiment se dérégler souvent, c'est qu'il y avait quand même un climat inflammatoire et en gardant en tête aussi que le stress est un gros pourvoyeur aussi d'inflammation. Quand il y a beaucoup de stress, ça peut faire que du coup, on va avoir ces mécanismes des immunitaires

Laurène:

Ouais ou c'est la question que je voulais te poser c'est, c'est quoi l'origine en fait, à quel moment est-ce que c'est un gros stress, mais c'est quoi un peu toutes les causes qui peuvent apporter cet excès d'inflammation.

Claire Merlet:

Comme le disait Hippocrate il y a quelques milliers d'années, tout vient de l'intestin et c'est vrai qu'on se rend compte à l'heure actuelle que c'est plutôt vrai dans le sens où en plus, on a 70/80 de notre immunité au niveau de l'intestin. Donc c'est vraiment énorme. Donc, Tout vient de l'intestin et pour savoir à quel moment ça se dérègle déjà. Il faut comprendre un petit peu comment fonctionne notre intestin. Donc, ce que j'explique à chaque fois en consultation, c'est que notre intestin, c'est un tube dans la paroi de ces tubes. Donc on va y avoir plusieurs épaisseurs, une première épaisseur à l'intérieur, qui est le mucus, une espèce de gelée protectrice. Tapisse l'intérieur du tube et qui va protéger toutes les couches qui sont plus en profondeur. Ce mucus va également abriter notre fameux microbiote de bactéries, le vieux champignon qui sont à l'équilibre qui travaillent pour nous, qui digère pour nous ce qui fait vraiment ensuite l'épaisseur de notre paroisse. Ça va être nos cellules intestinales. C'est comme les petites briques d'un mur. Elles sont collées les unes aux autres et unies parce qu'on appelle des jonctions serré. C'est un petit peu le ciment. Entre les cellules de l'intestin et qui permet de garantir l'étanchéité de notre paroi intestinale de telle sorte que notre intestin est complètement imperméable aux toxines, aux bactéries, aux aliments, pas bien digérés. Et en revanche, pour pouvoir absorber les nutriments, nos cellules intestinales, elles ont plein de micro générosité, des petits replis qui permettent d'avoir une grande grande surface d'échange et d'absorber un maximum de nutriments juste derrière ce rempart de cellules intestinales. On va avoir les fameuses cellules de l'immunité. Donc, en gros, nos petits soldats derrière le rempart qui sont là pour combattre, si jamais il y a une brèche. Dans le rempart de cellules, ils sont juste derrière pour pouvoir contre attaquer ce qu'il faut garder en tête que notre intestin, même si c'est un organe qui est interne, c'est une énorme surface d'échange entre l'intérieur et l'extérieur, parce qu'on va manger, on va avoir des bactéries plein de choses, tout. C'est normal, d'accord? Il ne faut pas avoir peur de ça, mais notre intestin, il est câblé en direct sur notre circulation sans. Ce que le but de l'intestin, mais du coup, c'est d'absorber un maximum de nutriments et par le système sanguin d'aller nourrir tous nos autres organes. Donc, il faut pas qu'il y ait des agresseurs qui puissent rentrer dans le sang et aller contaminer nos autres organes. Donc c'est pour ça qu'on a autant d'immunité de cellules.

Laurène:

toutes les petites roquettes qui sont envoyées sur le rempart là pour protéger et qui est que le bon qui aille irriguer le es quoi?

Claire Merlet:

Exactement le problème. Tu peux t'en douter, c'est qu'à un moment ça peut dérailler et les différentes couches, elles peuvent être déstabilisées. Donc le mucus, un petit peu selon notre génétique, on découvre petit à petit qu'il y a certains polymorphisme génétique, c'est à dire certaines mutations, certaines versions de gènes qui vont faire qu'on va sécréter plus ou moins de mucus. Selon l'état de notre microbiote aussi, on va avoir plus ou moins de mucus protecteurs. Donc ça premier point quand même, qui peut déstabiliser notre rempart, le microbiote un peu selon notre diète, selon si on est stressé ou pas si selon si on a eu des antibiotiques, si on est né par césarienne, si on a été allaité, bref, toutes les choses qui peuvent impacter notre microbiote. Mais du coup, on peut avoir un microbiote qui peut déjà de base sécréter plus de molécules, de l'inflammation ou non. Il y a de plus ou moins délétères pour l'écosystème intestinal global et au niveau du rempart stricto sensu de nos cellules intestinales, le ciment entre les cellules. Donc les jonctions serrées sous l'effet de différents facteurs, elles peuvent être découpés. Et donc, si ce ciment entre les cellules, il est découpé, il va y avoir des trous. Dans les remparts du château fort justement, et par ces trou là, encore une fois, il peut y avoir des toxines, des bactéries, des aliments moins bien digérés qui vont pouvoir passer. Et le système immunitaire qui est juste derrière, il va juste faire son travail. Il va avoir arriver toutes ces toxines là. Il va tirer la sonnette d'alarme et il va déclencher la fameuse inflammation. Donc toute cette chimie pour dire, allez les gars à cet endroit-là il y a une brèche, il va falloir aller, combattre

Laurène:

C'est ça qu'on appelle la porosité intestinale.

Claire Merlet:

exactement. C'est exactement ce qu'on appelle la.

Laurène:

Et du fait de la porosité intestinale, tes soldats y sont au taquet, mais beaucoup trop au taquets tout le

Claire Merlet:

Ça exactement. Alors parfois, il y a une petite porosité intestinale. J'en sais rien. Une petite intoxication alimentaire. Ça a été un petit peu déstabilisé. Et puis petit à petit, ça peut se remettre en place et tu vas pas forcément avoir une grosse inflammation chronique, mais parfois. Cette inflammation. Si la porosité intestinale n'est pas traitée ou qu'on continue de mettre de l'huile sur le feu, l'inflammation, c'est là où elle peut carrément devenir chronique. Et c'est là ou on peut avoir plein de symptômes d'inflammation des troubles hormonaux les tendinites C'est là aussi. Du coup, on peut vachement ballonner avoir des gros troubles digestifs. Donc c'est vraiment cette porosité intestinale qui est à l'origine d'énormément énormément d'inflammation dans notre corps.

Laurène:

Et comment tu tu trouves comment tu diagnostiques ça?

Claire Merlet:

Principalement moi, je trouve cliniquement déjà si la personne, elle a plein plein de symptômes d'inflammation, ça va me donner envie d'aller creuser un petit peu plus sur l'aspect digestif. Et souvent, dans la digestion, on se rend compte qu'il y a beaucoup de ballonnements. Parfois, peu importe les aliments. Donc là, c'est vraiment qu'on est face à une grosse hyper par intestinal. Ou parfois même à certains désordre au niveau du microbiote comme un si beau, par exemple, ou on a un développement excessif de certaines bactéries dans l'intestin qui peuvent être relativement pathogènes et donc aussi déclencher une forme d'inflammation. Parce que tout est quand même assez lié. Donc, en fonction de l'équilibre hormonal s'il y a un gros déséquilibre entre œstrogène et progestérone, parce que typiquement, quand il y a de l'inflammation, nos récepteurs aux œstrogènes sont hyper sensibles et par contre, on est hyper résistant, à la progestérone. Donc, quand il y a un gros syndrome prémenstruel souvent, quand il y a de l'endométriose on sait qu'au niveau hormonal, on galère un petit peu,

Laurène:

Ouais paye les pots cassés, probablement

Claire Merlet:

Voilà effectivement de cette inflammation. Encore une fois, des douleurs articulaires, plein de choses comme ça, ça va quand même nous donner la puce à l'oreille. Ensuite, d'un point de vue de la prise de sang, on va avoir la CRP qui est une protéine de l'inflammation Il faut plutôt essayer de faire une une CRP justement ultra sensible pour voir s'il n'y pas pas une inflammation de bas grade. Alors ça aussi. Il y a comment dire un peu une échelle dans l'inflammation, soit il y a une très grosse inflammation très forte avec une CRP qui va être vraiment au plafond dans les 200 300. Donc ça, souvent, on voit plus quand même dans des cas assez aigus d'infection

Laurène:

C'est un moment bien déterminé. Pourquoi on.

Claire Merlet:

Parfois ça peut durer quand même sur quelques semaines. Mais c'est plus des choses que, par exemple, j'ai rencontré à l'hôpital ou même en ville. Mais quand le patient a vraiment une grosse infection bactérienne, on va avoir des crps très, très élevés. Et parfois, quand on a une petite inflammation chronique, la CRP, elle peut être un petit peu élevée. Par exemple, quand une maladie autom en train de flamber à une voir peut avoir une SERP à 10, 20 30. Donc elle n'est pas non plus au plafond, mais on sent qu'il y a quand même une belle inflammation. Et après, il y a cette fameuse petite inflammation de bag grade. C'est comme si on avait des braises ou un tout petit début d'incendie dans notre, dans notre système, en fait, dans tout notre corps. Et là, on va avoir une petite CRP à deux trois. C'est quelque chose qui va un peu passer sous les radars, mais qui faut quand même prendre en considération pour éviter que plus tard, ça flambe encore plus et qu'on souffre encore plus de cette inflammation.

Laurène:

oui. Donc surtout, la clinique est quand même un peu. La biologie avec la CRP a peut être d'autres marqueurs, justement les. Ce qui permet le mucus. Là, ce que tu disais tout à l'heure.

Claire Merlet:

Alors moi, c'est vrai que en routine, par exemple, je le fais pas spécialement tout ce qui est lbp pour la zone ligne aussi. Donc, qui sont plus des marqueurs pour voir s'il y a une porosité intestinale. La zone humide, c'est notamment une molécule. On dira une protéine qui va venir justement couper les jonction serrée. Donc, quand il y a beaucoup, beaucoup de zonuline que c'est très élevé, on sait qu'on est en train de découper un max de jonction serré et donc de créer un maximum de perméabilité de porosité intestinale lbp aussi. C'est un bon marqueur. Mais à partir du moment ou je trouve que ce n'est pas pris en charge par la sécurité sociale et que cliniquement déjà, on peut avoir plein plein plein de marqueur qui nous mettent la puce à l'oreille. Je juste avoue qu'en routine, moi, je les fais pas, mais j'ai plein con frères qui les font et plein de praticiens en santé fonctionnelles qui les font. Et c'est très bien. Et ça nous permet aussi parfois d'avoir des données chiffrées pour suivre l'évolution clinique du patient. Mais moi, je ne suis pas spécialement tout en. Quand je dis pas en,

Laurène:

ok, ou et toi t'as déjà parfois un tableau tellement flagrant que t'as pas besoin d'aller aussi loin. Vois,

Claire Merlet:

Oui, moi, je pense que de toute façon, quoi qu'il arrive, ça va vraiment être la clinique qui prime. On peut le voir alors peut être, on s'écarte un peu du sujet de l'inflammation, mais on peut le voir. Par exemple, pour l'a tyroïde parfois si on regarde même en se basant sur des valeurs santé. Donc il y a les normes de labo. Et il y a les normes santé sur les analyses cliniques, même quand on est sur des normes de santé optimale. Mais parfois la personne a quand même des symptômes DPO. On va pas dire, ben non, non à la prise de sang est normale, même d'un point de vue santé. Vous êtes optimal, on va rien faire, non, moi, je trouve qu'il faut quand même plus se prendre en charge de la clinique. Et c'est pour ça que pour tout ce qui est. Perméabilité intestinale, inflammation générale. Je note tout le temps tout tous les symptômes qu'ont les personnes. La première fois que je les vois. Et puis au fil des consultations, on refait toujours le point sur ces symptômes cliniques. Est-ce que ça assez amélioré? Est ce que ça s'est augmenté? Est ce qu'il y a d'autres symptômes qui sont apparus en lien justement avec cette inflammation. Et je trouve que c'est extrêmement riche, même si je vais quand même suivre avec la CRP qui je trouve, donne un bon indicateur à petit bémol, il faut remarquer que. Il y a certaines personnes qui ont des gros gros symptômes d'inflammation et qui pourtant une CRP négative, mais même quand on demande l sensible, en fait, là aussi sur la CRP, il existe des polymorphisme génétiques. C'est à dire qu'on va, il y a plusieurs types de CRP en fait, plusieurs versions de cette CRP et en laboratoire, on va en doser certaines et pas d'autres et peut être que certaines personnes ne vont pas trop exprimer les CRP qui sont dosés en laboratoire alors qu'ils vont en exprimer. Dautres. Donc, après, il y a de nouveaux marqueurs qui sont un peu en train d'émerger qui ne sont pas du tout fait en routine. Mais certaines études sont en train de de voir la pertinence d'autres marqueurs pour évaluer.

Laurène:

Qui pourrait être plus fiable ou non, mais ce que tu décris, je trouve que ça va. C'est très cohérent avec la définition de la médecine fonctionnelle que tu as donnée au début, c'est qu'en fait ce qui importe, c'est le bien être aussi du patient. Et du coup, c'est symptômes. Et en fait, c'est là dessus que tu veux monitor et que ça s'améliore parce que c'est ça qu'on cherche au final, c'est de se sentir bien et après. Ça a expliqué tout ça est à commencé à parler un peu de stro gène de progestérone. Et c'est là, je pense qu'il faut qu'on vie parce qu'on connaît nos auditrices et nos auditeurs d'ailleurs, mais c'est beaucoup ce sujet là qui les intéresse. Et il y a des choses peut être qu'on ne voit pas toujours si on ne sait pas observer son cycle justement l'impact d'ou. L'importance disait d'apprendre aux femmes à écouter leur cycle pour. Voir des éventuels impacts est ce qu'on peut. Je ne sais pas si tu avais terminé la partie vraiment générale sur l'inflammation, mais voir l'impact sur les hormones et notamment les hormones liées à la fertilité,

Claire Merlet:

Carrément, mais du coup, cette inflammation déjà, comme j'ai expliqué, ça va moduler la sensibilité de certains récepteurs. Donc ça peut complètement mettre la zizanie au niveau de nos hormones. Et encore une fois, l'importance de la clinique, c'est vraiment la clé parce que tu peux faire une prise de sang et voir que franchement ton taux de progestérone. Il est pas mal que tu vois tes œstrogènes. On est pas mal aussi. Il n'y a pas une hyperoestrogénie de fou. Et quand bien même en terme de symptômes, t'es vraiment en hyperoestrogénie Et puis tu as une phase lutéale par exemple, si tu observes ton cycle. Donc une deuxième partie de cycle post ovulation qui est assez courte. Et donc ça voudrait dire que. En termes de progestérone, on n'est pas tip top. Et donc si tu n'as pas observé la clinique et tu regardes juste les chiffres et que tu tiens pas compte de ce paramètre de l'inflammation, tu peux dire en fait, je comprends pas. Je suis peut-être pas fertile ou mes hormones, ça fonctionne pas, mais. C'est un peu la faute à pas de chance parce que les chiffres disent que tout va bien. Et donc, encore une fois, revenir à la clinique et à cette éventuelle hypothèse de l'inflammation et s'en occuper dans son hygiène de vie peut être qu'on y viendra après. Mais moi, je pense qu'il y a certaines petites choses clés à mettre en place dans l'hygiène de vie qui peuvent déjà faire un effet wow, et un effet de gros nettoyage au niveau hormonal, qui est hyper hyper important. Quand on sécrète des hormones, il va falloir que le corps. Il ait détoxifié aussi. Donc, la detoxification il y a une première étape qui se fait dans le foie. Donc si le foi, il a déjà beaucoup de toxines à gérer, parce qu'il y a beaucoup d'inflammations ça peut être un peu compliqué. Et ensuite au niveau du microbiote, s'il y a beaucoup d'inflammation, beaucoup de bactéries, assez pathogènes. qui génèrent de l'inflammation, et bien le foie, en fait, il va détoxifier les molécules. Donc, en gros, si je schématise pour détoxifier nos hormones, il va les enrober d'une molécule. Ça va être éliminé une partie dans nos urines et principalement par les selles Donc ça va passer au niveau du système digestif Si notre microbiote. Il est hyper hyper inflammatoire. Cette molécule qui a enrobé notre hormone pour l'éliminer, elle va être enlevée par notre microbiote et on va se retrouver avec des hormones qui vont repasser dans le système et notamment des œstrogènes. Et c'est là. Un des une des voix aussi qui peut concourir à une hyperoestrogénie aussi dans le corps. Donc, encore une fois, tu vois quand on a un intestin qui n'est pas pris en charge dans des troubles hormonaux. Moi, je trouve que c'est une grosse erreur parce qu'encore une fois, il faut tout prendre en charge. C'est pas juste des petites pilules pour réguler les hormones, même si on en a besoin. Et moi, j'utilise carrément ça

Laurène:

oui.

Claire Merlet:

déjà le temps de. Gérer la cause. On a besoin, au niveau des symptômes, d'améliorer la qualité de l'ovulation, d'améliorer la phase lutéale tout ça

Laurène:

À court terme, c'est bien.

Claire Merlet:

exactement. Mais en fait, il faut quand même s'occuper de la cause et de la base et pas chez toutes les personnes, mais chez beaucoup de personnes, avec tout le stress qu'on a avec la diète qu'on a avec toutes les les intoxications qu'il y a à l'heure actuelle. Franchement, l'inflammation elle est un petit peu omniprésente.

Laurène:

C'est ça, c'est que ce n'est pas une niche. Quoi? C'est quelque chose qui a priori, est très fréquent et en conséquence à des effets sur les cycles de beaucoup de femmes.

Claire Merlet:

Exactement et franchement en consultation, je pense, je compte, je suis peut être un peu marseillaise, mais je compte sur les doigts d'une main, les patients et les patients surtout qui ont des troubles hormonaux et pas d'inflammation, presque que je n'en connais pas.

Laurène:

Et attends. Tu parlais donc d'hyperoestrogénie ou justement on a soit parce qu'on élimine pas bien les œstrogènes, soit on en a trop. On en est exposé à trop, mais est-ce que tu pourrais nous refaire un peu peut-être une petite liste des symptômes de l'hyperoestrogénie pour les gens qui nous écoutent se disent ah oui, tiens ça me parle ou non, pas du tout. C'est pas moi.

Claire Merlet:

Carrément alors symptômes d'hyperoestrogénie typiquement, ça va être, ça peut être la rétention d'eau, les douleurs dans les seins le fait justement d'avoir par exemple, des moments. où On a vraiment beaucoup de glaires à plusieurs moments du cycle, une phase lutéale qui est raccourcie des grosses douleurs pendant les règles d'avoir des règles qui sont assez hémorragiques, notamment avec des gros caillots Des troubles circulatoires, en règle générale, de faire fréquemment des migraines, de faire aussi facilement tout ce qui est accident thromboembolique. Donc ça, c'est un petit peu plus grave, un peu plus extrême, mais ça fait partie de ces symptômes là, mais vraiment les plus fréquents. C'est ce qu'on va retrouver en fait, souvent dans les femmes qui se plaignent d'un syndrome prémenstruel

Laurène:

oui,

Claire Merlet:

et le côté règle abondante et avec vraiment les caillots. C'est assez typique.

Laurène:

Et est-ce que tu le vois forcément à la prise de sang ou même pas forcément puisqu'en fait? C'est un problème d'élimination qui ne se fait pas bien

Claire Merlet:

Ben non, il y a quand même des femmes qui ont aussi un climat d'hyperhémie. On voit les chiffres vraiment à la prise de sang. Il peut y avoir, à cause des perturbateurs endocriniens qui vont mimer l'effet des œstrogènes au niveau de l'alimentation. Aussi certains aliments qui vont apporter quand même aussi beaucoup d' œstrogène et tout simplement parfois des femmes qui ont un corps qui produit plus d' œstrogène aussi. Tout

Laurène:

Ou oui, oui, de fait

Claire Merlet:

de fait, avec tout un équilibre avec d'autres hormones aussi qui peuvent stimuler la sécrétion des œstrogènes. Donc oui à la prise de sang. On peut aussi voir qu'il y a une hyperoestrogénie avérée avérée quoi? Il y a Une différence entre hyperoestrogénie relative aussi et hyperoestrogénie vraie hyperoestrogénie relative, c'est qu'il y a un déséquilibre, notamment avec la progestérone et la vraie hyperoestrogénie c'est que la progestérone, elle tient la route, mais franchement, on a des. Des oestrogènes qui sont vraiment au plafond, à savoir que la pilule, typiquement aussi, est un facteur d'hyer ique qu'on voit à la prise de sang, notamment

Laurène:

ouais, oui, mais là c'est des œstrogènes de synthèse.

Claire Merlet:

gène de synthèse, tout à fait

Laurène:

Ouais, ouais. Est ce que tu dis de relatif et absolu. Ça vaut aussi pour la progestérone ou on va parfois avoir une insuffisance en progestérone. Absolu. C'est à-dire quon, vraiment, on en a passé. Et puis parfois relatif parce qu'on a trop d œstrogène et que ça nous déséquilibre complètement notre fête. Postulatoire quoi?

Claire Merlet:

Exactement et c'est vrai que les hormones. Ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est une vraie symphonie et c'est une vraie. Il doit y avoir une vraie harmonie entre chaque hormone et tout est hyper intriqué, franchement, parfois t'es dans des cercles vicieux de fou, parce que telle hormone va faire qu'on a moins de telle hormone et le déficit de telle hormone fait qu'on a un excès d'une autre Enfin c'est c'est vraiment tout est En interrelation. Et c'est vrai que c'est pour ça que l'hormonologie c'est hyper hyper compliqué. Quoi?

Laurène:

Ouais, mais ton métier, il est passionnant parce que tu coûtais un peu géo. Trouve tout. Quoi?

Claire Merlet:

Oui, oui, carrément. Et parfois il y a des cas qui sont quand même difficiles et il faut qu'on cherche et qu'on essaye des choses. On voit si ça marche, si ça ne marche pas. Et du coup, on arrive à d'autres hypothèses. Donc c'est vrai qu'il y a des cas ou les troubles hormonaux sont relativement faciles à prendre en charge. Et il y a des moments, on est un peu en mot de charlo com, c'est de savoir qui de l'œuf ou la poule a commencé à dérégler quoi? Et que c'est assez compliqué. Et il faut souvent prendre un petit peu tout en charge en même temps.

Laurène:

Ouais, mais ce que tu explique, et c'est un peu l'objectif de cet épisode, c'est qu'il y a quand même toujours un méchant à aller regarder. C'est l'inflammation,

Claire Merlet:

Moi, je trouve qu'il faut toujours aller le regarder et l'éliminer et a minima dans ce mode de vie, essayer d'adopter un mode de vie qui est hypo inflammatoire. Parce qu'en fait, si on regarde bien la vie de tous les jours qu'on nous propose, elle est juste hyper pour inflammatoire. D'un point de vue de l'alimentation, du rythme de travail qu'on a de sommeil, tout ça. Donc je pense que ça, c'est hyper important dans l'alimentation, mais les principaux facteurs qui peuvent altérer nos jonctions serrée, on a quand même le blé moderne avec le gluten en fait. Donc surtout le gluten moderne parce que les blés plus anciens. Style petit apôtre khorassan camut déjà en terme de gluten, par exemple, pour le petit éô, on est sur du 3 %, alors que les blé modernes ont tellement été hybridé modifiés qu'on est sur du 40 de gluten et ce gluten là, il peut carrément venir découper nos jonctions serrées. Donc, dans son quotidien guidée, alors à jauger en fonction aussi des troubles qu'on a selon les troubles hormonaux. Moi, je recommande d'être un petit peu plus strict que selon d'autres troubles. Mais déjà, je pense, si on va avoir un bon équilibre hormonal, essayer de limiter le plus possible le blé, mon moderne déjà, de passer sur du blé ancien, par exemple du pain, en levant un petit épeautre c'est une bien meilleu alternative que de la baguette blanche. Éviter de manger tout le temps des pattes comme source de féculent plutôt partir sur tout ce qui est pomme de terre. Patates douce. Pourquoi pas un petit peu du riz et limiter notre rapport de féculent aussi de façon globale, je trouve que c'est assez dommage. Dans les recommandations assez classiques, on nous dit que les céréales, c'est vraiment la base de l'alimentation.

Laurène:

Oui,

Claire Merlet:

fait, oui, et non quoi? Si on veut avoir des hormones qui fonctionnent au top, l'idée c n'est pas du tout de les supprimer ces céréales, de voir comment on peut adapter pour avoir des meilleures sources de céréales. Et de féculent parce qu'un autre facteur qui est vraiment pourvoyeur de perméabilité intestinale, ça va être les anti nutriments. Et ça, c'est des substances qu'on a dans l'enveloppe des céréales, des légumineuses, un petit peu, désolé agin et c'est vrai que je trouve. C'est des aliments qui sont vachement mis en avant. On conseille vraiment de végétaliser à fond son alimentation. Et ça, c'est une bonne chose, mais du coup, si on se rue tout le temps sur les céréales, les légumes, les eaux laineux, en fait, on a de fortes chances, in fine, d'avoir un intestin qui est. Hyper hyper perméable. Donc l'idée, ce n'est pas forcément de plus en manger, mais encore une fois, d'être un peu malin et de savoir comment est ce qu'on va les préparer et les céréales, typiquement ce que faisaient nos ancêtres même. Je pense qu'il n'y a pas si loin. Nos grands parents nous a un grands parents, mais ils étaient tout le temps trempés. Les céréales et les légumineuses. Et ça, c'est un geste avec nous. Mode de vie à 2000, à l'heure qu'on a

Laurène:

ou on va trop vite. Nous, oui.

Claire Merlet:

on a complètement perdu. Et ça, ça va carrément impacter notre part intestinale. Donc les céréales ne sont pas la base de notre alimentation, les légumes non plus et en plus, si on va en consommer, on les fait bien tremper. On privilégie des céréales plutôt. Sans gluten ou avec faiblement de gluten en sans gluten. Naturellement, on a tout ce qui est sarrasin qui Noa. On a tout ce qui est à base de farine de châtaigne, le millet. Il y a plein plein de choses en fait, souvent, quand on parle de manger sans gluten, ça fait un peu peur. En fait, quand on commence à s'y intéresser, on découvre qu'il y a une telle diversité.

Laurène:

pense que chez soi, c'est pas si dur, c à l'extérieur que c'est

Claire Merlet:

Oui, effectivement. Mais du coup, c'est pour ça que selon les trouble hormonaux, moi, ce que je

Laurène:

oui, t'es pas obligé de de faire une éviction totale.

Claire Merlet:

Exactement, mais déjà dans son quotidien, il y en a moins franchement, ça va limiter énormément énormément de symptômes, surtout tout ce qui est gros. Syndrome pré menstruel, l'E. Moi, je trouve si on se met pas sur une alimentation, hypo inflammatoire, je pense qu'on nous pas un petit peu quelque chose. Donc c'est vraiment quelque chose à mettre en place. Un autre facteur. Donc on a parlé le gluten, les anti nutriments, un

Laurène:

Donc quand tu dis les anti nutriments et les légumineuses.

Claire Merlet:

Et tout ce qui est tout aliment qui contient des anti nutriments, donc principalement les céréales sur tous les céréales complètes. Ou plus il y a la peau. En fait, plus on va avoir d'ant nutriment. Finalement moi, tout ce qui est complet, ce n'est pas franchement quelque chose que je recommande. Je sais, on en parle au niveau de la glycémie. On va en parler un petit peu après de comment gérer sa glycémie, parce qu'effectivement la résistance à l'insuline peut être pourvoyeur d'inflammation. Il faut gérer aussi un petit peu le sucre. Mais pour autant, tout ce qui es c'est complète annonce de bien. Bien, bien les faire. Trer

Laurène:

ou

Claire Merlet:

ce n'est pas toujours l'idéal en terme.

Laurène:

prendre les pattes complète. C'est pas forcément une bonne idée. Quoi?

Claire Merlet:

Ouais. Moi, je trouve que ce n'est pas forcément une bonne bonne idée, notamment le riz complet aussi,

Laurène:

Oui,

Claire Merlet:

que je sais que c'est hyper anxiogène pour certaines personnes d'en parler aussi, mais surtout qu'on découvre qu'il y a de plus en plus de contamination, notamment le riz, par exemple avec l'arsenic, l'histoire du caium dans les

Laurène:

My God,

Claire Merlet:

ou

Laurène:

c'est mon traumatisme du moment clair. N'allons pas là dessus parce que ça me fait trop peur ou

Claire Merlet:

mais du coup déjà, dis toi que si tu pars sur des choses qui sont pas complètes. Pas un peu moins d'intoxication. Tu vois un peu moins de risque en faisant bien tremper aussi tu limites quand même ton exposition. Et après, on sait que ça dépend de l'endroit d'où ça vient. Typiquement le pour le riz, apparemment, le riz basi serait le riz le moins contaminé à l'arsenic, par exemple. Donc c'est peut être pas hyper écolo. On se dit trop bien. Je prends du riz de camargue et en fait, il y a peut être plus d'arsenic dans celui là que le riz asthmatique.

Laurène:

fou, c'est incroyable. On

Claire Merlet:

c'est vrai que quand on commence à creuser un peu la question de l'alimentation,

Laurène:

Ou

Claire Merlet:

c'est vrai qu'on en ouvre une boîte de Pandore et il y a,

Laurène:

t'as envie d'aller dans larzac avec ton petit potager et il dresse des pé

Claire Merlet:

c'est pas faux.

Laurène:

à élever ta chèvre, mais bon. On n'est pas comme ça. Donc on fait comme on peut avec ce qu'on a, mais c'est bien quand même d'avoir des clés comme tu nous donnes et en prévention, c'est à dire que je trouve que ce que tu explique, c'est important, c'est que quand on sent qu'on a des petits signaux d'inflammation sans forcément aller faire un gros bilan, alors c'est toujours mieux, bien sûr, mais déjà de savoir ce qui attise le feu et qu'on peut un peu faire baisser soi, même en autonomie. C'est déjà génial. Donc, continue. Donc ta liste claire, on est prêt à.

Claire Merlet:

Carrément. On a parlé donc des anti nutriments. Effectivement, dans les anti nutriments, il y a tout ce qui est de légumineuses. Donc ça les légumineuses. Par contre, je dis toujours la consultation. Il vaut mieux ne pas en manger. Comment manger, j'ai mal préparé. Moi, je trouve que je vois, par exemple, les personnes dans ma patient tel qui sont vé ou végétariennes et qui ont des troubles hor mono, mais c'est celles qui ont les. Pire trouble hor monos surtout si elles font pas suffisamment trempé leurs légumineuses qu'il y a beaucoup, beaucoup de céréales et légumineuses. Et de fait, quand tu es sur un régime déjà a minima végétarien, tu vas essay de chercher des protéines. C'est ça dans les protéines végétales. Donc il y a beaucoup de légumineuses. C'est aussi un régime tri gl. Cique finalement. Parce que les céréales, c'est des glucides. Les légumineuses, on va retrouver un petit peu de protéines, mais il y a quand même un gros apport de glucides, beaucoup de fruits et légumes qui sont quand même aussi des glucides. Donc c'est difficile de trouver un équilibre déjà au niveau digestif. On, c'est vrai que c'est des personnes souvent qui ballonnent beaucoup et il y a une grosse hyper perméabilité intes de l'inflammation et du coup souvent, des trouble hormonaux. Je dis souvent s'il y a des personnes qui sont végétarienne ou vévén. Bien équilibré avec des bons compléments et qui font bien leur cuisine. Mais il y a des personnes pour qui c'est très délétère et notamment du fait de ce régime qui est un peu déséquilibré avec un excès d'ant nutriment,

Laurène:

oui.

Claire Merlet:

s'il vous plaît tremper vos lé. À quoi

Laurène:

Ou non, non, mais tu as raison. On le redit

Claire Merlet:

et d'ailleurs je me permets aussi de faire un petit zoom sur l'avoine qu'on voit vraiment partout, qui est la grande star des réseaux sociaux, des.

Laurène:

ré. Régimes aussi des gâteaux à version

Claire Merlet:

Exactement des régimes hyper l. Si on végétalisme tout, il faut savoir que l'avoine, en plus de contenir du gluten, elle contient énormément énormément d'ant nutriments. Et donc quand on fait son petit pourry à la voix en se disant trop bien, ça va me caler pour mon petit et tout en fait, on se. Prépare une petite bombe pour nos intestins. Donc l'avoine, si on veut le consommer, il voudrais faire, encore une fois, comme nos ancêtres, le faire tremper en amont et ensuite le cuisiner. Et sinon dans tout ce qui est, par exemple, le boisson ou les d'avoine. Tout ça. Vous inquiétez pas que les industriels, ils se ne sont pas du tout embêtés à le faire tremper. Donc là vous, un petit concentré de gluten anti nutriments. Ce n'est pas du tout l'idéal. Donc c'est vrai qu'en terme de les végétaux, ce n'est pas du tout quelque chose que je recommande et même les por au flocons d'avoine. C'est pas du tout quelque chose que je recommande parce que c'est juste une bombe atomique pour l'intestin. Donc plutôt partir, par exemple, c'est vraiment votre péché mignon de foule, le porridge à partir sur des flocons de sarrasins, des flocons de châtaigne, par exemple, qui déjà contiennent un peu moins d'antin triment parce que sont des pseudo céréales, le sarrasin et la châtaigne et qui sont naturellement sans Glen.

Laurène:

ouais,

Claire Merlet:

C'est un produit qui est transformé, mais déjà qui a beaucoup moins de pourvoyeurs d'inflammation. Et pour tout ce qui est boisson végétale, franchement, si vous le tolérez, passe plutôt sur de l'avoine, de la noisette de la boisson.

Laurène:

Du coup,

Claire Merlet:

Qu'est ce que j'ai dit? Ama

Laurène:

c'est dit avoine.

Claire Merlet:

de noisette,

Laurène:

Oui,

Claire Merlet:

effectivement pas du tout. D'avo. Voilà donc ça.

Laurène:

et les de vaches plutôt que les végétales. Du coup, c'est quoi la battle?

Claire Merlet:

Alors gros battle, encore une fois, au niveau des jonctions serrées, il faut savoir que les casines donc les grosses protéines qu'on retrouve dans les produits laitiers en règle générale, mais qui sont un petit peu plus problématiques dans lait de vache parce qu'elles sont très, très grosses et donc beaucoup plus difficiles à digérer. Par notre organisme. Du coup le lait de vache. Donc le lait à boire, le yaourt ou encore les fromages à base de lait de vache. Ça peut quand même être assez inflammatoire, aussi vrai que quand il y a des gros troubleur mono, beaucoup d'inflammation. Je recommande pas trop les produits laitiers au lait de vache, du moins le temps qu'on calme l'incendie après. C'est vrai qu'il y pas pas mal de bienfaits à tout ce qui est produit à la base de la crue. Donc du cru de vache qui ont vraiment brouter l'herbe du kai fier des choses comme ça. Ça peut être hyper bénéfique. On a plein de super vitamines dedans, mais en fait, si on n'est pas capable de digérer ces grosses caséine et notamment parce qu'on est sur un terrain hyper inflammatoire, on va mettre encore plus d'huile sur le feu. Donc plutôt basculer sur tout ce qui est à base de brebis ou de chèvre. Si ça passe aussi pour la personne, parce que. Encore une fois, j'aurais peut être dû le dire au début. Tous ces conseils que je donne pour réduire l'inflammation, c'est des conseils assez généraux. Et parfois, quand l'intestin, il est vraiment hyper hyper perméable. Il va falloir être encore plus précis, parfois sur les petites choses, à éviter le temps de faire baisser l'incendie et de réparer la parto intestinale. C'est vrai. Alors c'est assez controversé pour préciser ces intolérances. Là, on peut faire des tests d'intolérance alimentaire dont des tests sanguins. Qui vont nous montrer certains types d'anticorps qui réagissent à certains aliments et chose qu'on peut assez bien comprendre. Je trouve parce que, encore une fois, quand notre intestin est en mode hyper perméabilité, il y a les toxines qui passent par les trous dans le rempart. Il va aussi avoir des petits fragments d'aliments, pas bien digérés. Et souvent, on développe des intolérances à des aliments qu'on consomme très, très souvent. Et donc d hyper inflammation, et qu'on consomme très souvent un aliment au bout d'un moment, vu que le système immunitaire, il est déréglé, il va se mettre aussi à réagir à ce type d'aliments. Donc ça peut créer une intolérance. Et donc, dans certains cas, moi, je recommande de le faire. Je ne fais pas du tout à tout le monde, mais parfois je recommande de le faire. Et c'est vrai que d'arrêter ces aliments là pendant trois ou quatre mois, le temps qu'on travaille bien sur la perméabilité intestinale, ça aide vraiment à mettre l'intestin en repos et de laisser la place en fait de se régénérer

Laurène:

Ouais, moi éteindre le feu quoi?

Claire Merlet:

exactement éteindre le feu

Laurène:

Et après ta, ouais, tu fais les tests, mais tu ne serait-ce que les coups de faire tenir un journal alimentaire et noter en fait part tout ce qu'on mange. Et à chaque fois, les réactions qu'on a Nous on fait ça dans le Moody club sur celui sur le SPM, parce que c'est très lié évidemment à l'inflammation et on leur fait tenir un journal de bord. Et noter vraiment tout Mais même parce que moi j'avais fait un test et c'est le poivre. Tu vois je réagis qui ré au poivre. Je n'aurais jamais noté le poivre quand je faisais mon journal alimentaire, tu vois? Parce que c'est un condiment. Et en fait, c'est ça. Et c'est à chaque fois qu'il y a du poivre que je pense que je réagissais et je me rendais pas compte. Donc aussi être à l'écoute de tout dans le moindre détail pour arriver à spotter les ennemis. Quoi?

Claire Merlet:

Carrément. Et encore une fois, comme tu le dis déjà normalement, quand on est suffisamment à l'écoute de son corps, on se rend compte quand même un petit peu des aliments qui nous incommodent. Mais parfois, il y a des patients qui sont dans une telle inflammation et qui ont l'impression de ballonner un petit peu à tout

Laurène:

Tout le temps. Oui,

Claire Merlet:

tout le temps exactement de faire ces tests là, ça permet de déblayer un peu le terrain à prendre. Une fois, il faut garder en tête que ces tests là, c'est une photo un instant t en fonction de l'état à ce moment-là. De notre intestin. Et ça veut dire que c'est toute la vie qu'il faut plus du tout manger ces aliments. Là, encore une fois, c'est juste un outil pour laisser la place à l'intestin à se réparer parce que on parlait pas mal d'éteindre le feu, mais en fait, il faut savoir que notre corps, il a cette capacité innée d'arriver à éteindre le feu à partir du moment, on lui laisse l'espace et justement, le fait de faire ses évitions sur une courte durée, c'est laisser l'espace au corps de s'auto régénérer. Et ensuite on réintroduit petit à petit. Et bien sûr, on va pouvoir l'aider avec des compliments aussi pour

Laurène:

C'est une question que j'avais pour toi, c'est est ce qu'il y a des traitements pour contrer cette porosité intestinale, pour réparer l'intestin ou est ce que c'est juste le fait de faire baisser les agresseurs.

Claire Merlet:

oui, carrément. Alors déjà baisser les agresseurs. Ça fait partie du traitement. Je trouve. Comme on vient de le dire, et ensuite on peut avoir, par exemple, certains aliments comme le bouillon d'os, qui est hyper hyper riche en collagène et qui va vraiment aider à restaurer notre parent intestinal. Il faut garder en tête aussi qu'il y a souvent une porosité intestinale dans le cadre d'un organisme. Qui est dé nutri dé minéralisée déjà de base parce que pour offert les jonctions entre nos cellules intestinales, on a besoin de plein d'acide. On a besoin de plein de vitamines, notamment par exemple, des vitamines du groupe b. Donc, dès qu'on est déficitaire en tous ces ingrédients, là notre intestin, il va galer à se réparer. Et là encore, on est dans une forme de cercle vicieux parce que peut être ce que j'ai oublié d'expliquer aussi, c'est que quand il y a une hyper perméabilité, il y a les toxines qui passent de l'inflammation. Mais en plus, c'est double peine parce que nos cellules intestinales, vu qu'elles se tiennent plus la main parce qu'on a découpé toutes les jonctions serrées qui les tiennent ensemble, elles sont peu déboussolés dans leur signalisation cellulaire et dans l'espace et lieu d'avoir plein de micro générosité qui regardent vers l'intérieur du tube pour absorber un maximum de nutriments. Ces micro vilos vont se mettre un petit peu, n'importe ou dans la cellule. Et du coup, on va moins bien pouvoir absorber les nutriments et on va être carecer. Et si on a des carences, ça aussi, ça peut causer des troubles hormonaux et en plus, ça va empêcher notre intestin. De se régénérer dans ce genre de situation. Là, c'est intéressant de venir reir au maximum de notre corps. Donc c'est vrai que c'est pour ça aussi que le bouillon d'os. C'est top parce que c'est un aliment qui est hyper dans sans nutriments, mais notamment effectivement, collagène et moi j'utilise certaines poudres qui sont des complexes de micro nutriments d'acide, des compléments alimentaires qui sont vraiment designés pour refaire la per intestinale. Ça permet d'accélérer un petit peu les choses en. D'aller un petit peu plus vite dans la cicatrisation et ça, franchement, j'étais super résultat et je trouve que c'est des super beaux outils à mettre en place en plus de tout ce qu'on a dit avant.

Laurène:

Et le collagène, pas forcément dans le bouillon d'os mais comme on le voit aujourd'hui en poudre, ça tu recommande ou pas?

Claire Merlet:

Le collagène en complément alimentaire pour le moment dans la littérature, c'est un petit peu controversé quant à l'effet sur l'intestin, donc sur la peau, sur les articulations, il y a quand même pas mal d'études qui montrent que c'est plutôt bien pour l'intestin. C'est un peu, oui, un peu, non. Et. Moi, je trouve tant qu'à faire autant, consommer vraiment du bouillon d'os. On sait que ça va être hyper bien assimilé on a vraiment des bons résultats plutôt que de payer des fortunes dans des compléments de collagène, à part si on en a besoin et envie aussi pour d'autres indications. Et à ce moment-là je pense que ça fera pas de mal de toute façon à notre intestin. Attention à la qualité donc de bien prendre un collagène plutôt marin. C'est là où on voit que c'est le. Mieux absorbé Hydrolysé hyper important comme ça pareil au niveau de l'assimilation, on est mieux et 10 grammes par jour. Quand on est inférieur à 10 grammes par jour, les études montrent qu'il n'y a pas trop d'effet.

Laurène:

Ça sert à Exactement Et le bouillon d'os ou soit tu le fais toi même parce que ça peut vite être cher aussi d'acheter des les petits bocas de boutis bocaux de bouillon d'os.

Claire Merlet:

Ou c'est vrai que de le faire soi, même son bouillon d'os. C'est vrai que c'est l'idéal. En plus, par exemple, souvent les bouchers, il les donne l'os à moelle des carcasses de poulet, par exemple, on se fait un petit poulet rôti. On garde la carcasse. On peut faire un peu de bouillon d'os avec. C'est vrai que c'est intéressant, ça prend un peu de temps, mais à la fois, c'est un truc qu'on met à bouillir à feu doux pendant des heures. Tant qu'on reste à la maison en gros c'est bon quoi quoi sinon, il y a une option que je trouve vraiment pas mal. C'est les concentrés de bouillon d'os. Je n'ai pas d'affiliation avec eux, mais la marque gero est vraiment pas mal. C'est de

Laurène:

connais pas.

Claire Merlet:

et on prend une cuère à café. Je trouve seul, petit inconvénient, c'est que c'est un peu salé. C'est vraiment très, très, très concentré. Qu'une petite cuillère à café, on fait couler de l'eau chaude dessus et en fait, ça nous fait 1 000 000 d'os un peu instantanée, mais à savoir que c'est vraiment comment dire se fait une espèce de pâte. C'est vraiment très qualitatif. Quoi?

Laurène:

ok, je regarderai

Claire Merlet:

alternative. Effectivement, après y a les petits bocaux et je trouve par contre avec les bocaux, ce qui est un peu délicat. Parfois tu parlais tout à l'heure du poivre. C'est vrai qu'il y y mettent souvent beaucoup de condiments et selon l'état de notre intestin et nos intolérances, parfois c'est pas toujours idéal quand il y a beaucoup de poivre, beaucoup de d de choses comme ça,

Laurène:

tu mets du bon d'un côté, mais tu t'en rajoute de

Claire Merlet:

C'est pourquoi trop le tolérer. Ce n'est pas top. Et d'ailleurs, petit bémol, un petit attention quand même pour le bouillon d'os, si vous remarquez qu'en buvant du bouillon d'os d'un coup vous ballonne beaucoup. Vous avez vous sentez très rouge en train de cuire ou quoi, c'est que d'histamine qui a dans le bouillon d'eau vous fait un petit peu réagir. Donc peut être, ce n'est pas le moment. Il vaut mieux peut être passer par certains compléments, le faire vraiment baisser l'inflammation parce que quand il y a inflammation, hyper porosité intestinal, il peut y avoir des soucis de d'histamine d'histamine. C'est un composé chimique qu'on va retrouver dans tout ce qui est allergie et peut se déclencher un peu à outrance. Quand on est en contact, par exemple, avec des aliments riches en vitamines, à partir du moment ou il y a une hyper perméabilité et de l'inflammation, parce qu'encore une fois le système immunitaire, il peut être un petit peu déréglé et donc facilement déclencher des phénomènes dista minos, quoi? Et donc on peut faire des réactions, encore une fois, à adapter au cas par cas, pour même pour l'histoire des bouillons de.

Laurène:

Ouais l'histamine est on se fait des boucles dans les boucles, mais très liée aussi au syndrome péri-ovulatoire parce qu'il s'auto excite avec les oestrogènes Et du coup, il y a plein de femmes qui ont des symptômes de migraine d'irritabilité d'insomnie au moment de l'ovulation. Et souvent c'est ça, c'est qu'on se fait. On a une résidence à l'histamine et on l'excite avec les oestrogènes Je ne sais pas si c'est des choses aussi. que Tu regardes toi, moi,

Claire Merlet:

Carrément. Alors ça, c'est vrai qu'en encore une fois, j'aime bien rester très clinique. Je ne vais pas forcément chercher des choses hyper compliquées. C'est vrai que parfois aussi, il y a des susceptibilités, encore une fois, avec des polymorphismes génétiques avec une DAO Donc c'est-à-dire une enzyme qui permet de dégrader l'histamine qui fonctionne pas très bien. Donc on a une hyperhistaminose Donc, à part quand c'est des cas très, très, très, très compliqués où on voit que l'histamine cause les symptômes d'

Laurène:

oui.

Claire Merlet:

hyperhistaminose cochent vraiment toutes toutes les cases oui là, on peut aller chercher. Mais souvent c'est des symptômes qui, quand même arrivent à se résoudre à partir du moment où on s'occupe de l'intestin

Laurène:

Ou

Claire Merlet:

À partir du moment ou l'in est réparé souvent

Laurène:

bien sûr. Non. Et moi, je ce que je parle que de moi dans cet épisode. Normalement, je ne fais pas ça, mais pour le coup, j'ai creusé ce sujet là et moi. Je sais que tous les aliments riches en histamine je les arrête. Au moment de l'ovulation et avant mes règles. Et en fait, je vais vachement mieux. Mais si j'ai le malheur de boire de l'alcool, de manger du chocolat des bananes, quand je suis en pleine montée d'oestrogènes je suis sûre que j'ai une migraine quoi?

Claire Merlet:

Ok,

Laurène:

Toi, c'est

Claire Merlet:

incroyable ou.

Laurène:

mais bon après. Donc c'est encore un phénomène de toutes ces connexions dont tu parles. Et en fait, on n'est pas tous des biochimistes ou des médecins fonctionnels comme toi. Donc on n'a pas cette lecture là, mais quand on commence à rentrer dedans, c'est passionnant parce qu'on voit toutes les connexions partout et on se dit mon dieu, mais tout est tellement logique. Et surtout, j'ai une prise sur tellement de choses. Tu vas quand, quand je comprends les connexions, c'est un peu ce que tu explique là. Avec ces aliments qui viennent augmenter la porosité intestinale, etc. Quand on sait ce qui ce qui agit, ou, et bien après, on a, on devient acteur. Quoi?

Claire Merlet:

Et c'est vrai que t'as raison d'inciter là dessus et moi. C'est un message important que j'ai envie de faire passer. J'essaye de faire passer un peu sur Instagram et même avec mes patients, dire qu'on peut complètement être acteur de sa santé et reprendre le pouvoir un peu sur ces symptômes qui nous invalide au quotidien. Parce que même avec des choses simples, on a plein plein de levées d'action. Quoi? Et on peut vraiment. Agir au quotidien sur tout ça et aller mieux et franchement, plein de patients déjà le mettent ça en place. Il y a beaucoup moins de syndromes pré menstruels. Parfois c'est zéro complet, et là c'est génial. Mais parfois c'est déjà une diminution. Donc ça fait souffler quand même. Et puis ça fait plaisir de voir qu'il y a une amélioration

Laurène:

Oui.

Claire Merlet:

pareil sur de l'omet sur plein de choses. Et tu vas, on en avait parlé un petit peu par message. La dernière fois, je trouve que c'est dommage quand il y a des gros troubles hormonaux, même des débuts de prise en charge de PMA ou d'infertilité, qu'on suggère pas déjà par l'hygiène de vie d'essayer de limiter l'inflammation parce que déjà peut-être si on faisait ça, il y aurait peut-être des améliorations, peut-être on y verrait un petit peu plus clair aussi dans le tableau clinique, parce que parfois il y a une telle hyper inflammation qu'il y a des symptômes qui partent dans tous les sens. On comprend presque plus rien et c'est. Hyper hyper important de soigner l'hygiène de vie. De toute façon, Enfin ça, je pense que tu tu l'expliques aussi dans tous les clubs, tout ça, mais je pense que c'est dommage aussi, parfois, de s'en remettre à une assistance médicale à 100 % sans être acteur de sa santé, parce qu'on pense. Et on nous a dit depuis des années que de toute façon, on pouvait rien faire que nos symptômes. C'était comme ça qu'il fallait juste prendre des médicaments. Parfois, il faut prendre des médicaments. Bien sûr, je suis pas du tout en train de cracher là-dessus mais en y'a plein plein de choses qu'on peut résoudre avec de l'hygiène de vie. Ça peut faire un peu bisounours, dit comme ça, mais en fait, c'est vrai et on peut avoir

Laurène:

Non mais c'est le bon sens. Et c'est comme ça qu'on s'est soigné aussi, je pense, pendant des milliers d'années, en travaillant sur le terrain, l'hygiène de vie et pas toujours que sur du pur médical.

Claire Merlet:

Carrément. Et typiquement quand on dort dort pas qu'on est vraiment sur-stressé qu'on bosse tout le temps tout le temps qu'on n'a pas un moment pour soi qu'on mange sur le pouce des trucs hyper inflammatoires dont on a parlé typiquement quand tu n'as pas le temps et que tu veux aller juste prendre un sandwich, un truc, mais en fait, c'est une bombe inflammatoire. Là, en fait on a juste tous les ingrédients pour avoir des troubles hormonaux. Quoi?

Laurène:

Ou ouais, ou donc remettre un peu de bon sens dans tout ça. Je pense qu'on a bien, en tout cas, moi, j'ai bien compris tout ce que tu a expliqué sur l' inflammation. Et c'était très clair. Et c'est la première fois, je pense que je l'entendais expliquer de façon aussi simple, merci pour les roquettes que je me retiendrai sur la tour de guet. Mais mais merci d'avoir expliqué que ça est ce qu'il y a un truc trop important dont on n'a pas parlé un mot de la fin, quelque chose que tu voulais rajouter.

Claire Merlet:

Je pense qu'on a fait le tour sur pas mal de choses sur l'hygiène de vie. On pourrait encore parler des heures et des heures, mais c'est vrai que c'est peut être pas le lieu de toute façon, mais le mot de la fin, ça serait vraiment. Comme on disait d'être autonome sur sa santé et de se renseigner, de ne pas rester passif ou dans son coin et de surtout pas rester à souffrir dans son coin et à croire que c'est juste dans sa tête et que c'est juste le stress. Bien que le stress est un groupe envoyeur de plein plein de symptômes, mais. Voilà tout n'est pas dans votre tête les symptômes. On peut complètement les prendre en charge et qu'il faut pas hésiter à creuser et à être plus à l'écoute de son corps pour pouvoir aller mieux et façon dès qu'on est la poussière sous le tapis et qu'on n'écoute pas son corps, cela ou petit à petit, on fonce droit dans le mur. Donc bien écouter son corps. Je pense que c'est vraiment la clé et être acteur de sa santé.

Laurène:

Merci claire, j'adore. C' a été très, très riche et je pense que tout le monde aurait appris plein de choses et surtout, aura eu plein de petites clés pour commencer à arranger un petit peu son climat inflammatoire, puisque ce que je retiens aussi, c'est qu'on les tous un peu quand même pas plus ou moins, mais mais quand même, un peu.

Claire Merlet:

Malheureusement et carrément et peut être dernier petit mot de la main, la fin pour ceux qui veulent plus se renseigner là dessus déjà sur tout ce qui est alimentation, il y a quand même le régime du docteur signalé qui est un peu une référence en tout ce qui est hypo inflammatoire. Et il y a aussi l'auto immune. Protocole à IP. Docteur Sarah Valentine qui est une médecin américaine qui a énormément travaillé sur l'auto immunité et l'inflammation. Donc ces deux ouvrages là et on peut trouver aussi des vidéos sur internet qui parlent de ça, je pense. C'est des super ressources pour parler d'inflammation.

Laurène:

je mettrai les liens. Je te demanderai s'il faut et on mettra les liens en commentaire. Génial, merci. Clair.

Claire Merlet:

Merci à toi.

Laurène:

Je ne sais pas à vous, mais j'ai adoré cet épisode et j'ai adore cette vision qui a clair qu'est la médecine fonctionnelle de notre corps, de notre hygiène de vie, de l'impact de tout ce qu'on peut faire soi, même en autonomie pour aider son corps, aider sa fertilité. Vous le savez, on l'a dit un peu dans l'épisode, c'est vraiment ce qu'on fait. Nous dans le Fertility club, on met toute notre énergie là dedans. Donc j'espère que vous l'aurez ressenti. Si vous voulez plus d'info sur les ressources dont on parlé clair, je les mettrai bien sûr en description sur le Fertility club. Je le mets aussi son compte Instagram aussi pour la retrouver. Voilà. Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode et je vous embrasse bien fort.

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