Émancipées, le podcast
Le podcast qui émancipe les femmes (et les hommes !) en leur donnant des clés pour comprendre leur corps et leur cycle, pour leur permettre de maitriser leur fertilité, leur contraception et leurs hormones avec autonomie et confiance !
Le savoir, c’est le pouvoir, et Laurène est bien décidée à vous apporter un max, en répondant à des questions qu’on se pose tous, ou pas, seule ou avec des experts passionnés, pour que votre intimité n’ait plus de secret pour vous !
Émancipées, le podcast
#78 SPM, périménopause : je vous explique ma prise de progestérone
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À propos de l’épisode
Cette semaine, je vous explique pourquoi j’ai choisi de prendre un traitement hormonal à base de progestérone bio-identique avant mes 40 ans, notamment pour faire face à mon SPM et aux premiers signes de la périménopause (qui peuvent arriver bien avant 50 ans !)
On aborde ensemble :
- Les raisons pour lesquelles la progestérone peut chuter dès le début de la périménopause
- La différence entre progestérone bio-identique et progestatifs de synthèse
- Les symptômes d’un manque de progestérone : cycles qui se raccourcissent, troubles de l’humeur, SPM accentué
- Et surtout, pourquoi il est urgent d’arrêter de diaboliser les traitements hormonaux à base d’hormones bio-identiques, qui peuvent réellement aider les femmes lorsqu’ils sont bien accompagnés et bien dosés.
👉 Si vous traversez une période de flou hormonal, si vous ne vous reconnaissez plus et que votre cycle vous échappe, cet épisode est fait pour vous !
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Mais aussi...
🖥📱 On est ravis de partager toutes nos connaissances et de vous retrouver (dans la joie et la bonne humeur !) sur notre site web et notre compte Insta ! 😊
L'insuffisance en progestérone qui peut entraîner une prise de progestérone bio identique comme moi, je le fais. C'est dans ces moments là de périménopause, mais pas seulement. Ça peut aussi être chez des femmes qui ont des syndromes pré menstruels importants sans que ce soit du tout liés à leur âge, à leur réserve ovarienne, etc. Ça peut être aussi à des moments où on veut un enfant. Et on va se rendre compte qu'on n'a pas des phases lutéales assez fortes qui sont propices à l'implantation d'un embryon. Donc on va vouloir les booster, mais en fait, c'est tous les moments où on voit que la phase post-ovulatoire se passe pas très bien et on n'a pas assez de progestérone. Soit infertilité soit SPM, soit périménopause qui inclut évidemment le SPM dans le package. Mais voilà, c'est un peu les trois grands moments où on peut vouloir se dire ok, ma progestérone à moi, elle n'est pas suffisante. Peut être que ce serait pas déconnant de la booster. Pourquoi faut-il souvent attendre d'être confronté à des dysfonctionnements pour commencer à s'intéresser à son corps de femme ou d'homme? Nos cycles, notre fertilité, nos hormones et nos nuances. On les connaît si peu en fait, suis Lorraine et ma mission, c'est de vous émanciper par une meilleure connaissance de votre corps. Chaque semaine seul ou avec l'appui d'experts et d'experts passionnés, on va vous apprendre à décrypter vos cycles, à vous, autonomisation dans la gestion de votre fertilité ou de votre contraception. Bref, on va vous faire reprendre le pouvoir. Bienvenue chez émancipé et placer Bonjour à toutes et à tous. J'espère que vous allez bien. On se retrouve pour un nouvel épisode un peu hybride, mis explication sur un thème de physiologie du cycle comme j'ai l'habitude de le faire dans ces épisodes solos et mis plus perso, un peu plus retour d'expérience parce que vous me l'avez beaucoup demandé ce sujet, c'est la prise de progestérone de projet bio identique. J'expliquerais un petit peu ce que c'est quand on a mon âge. Donc pour celles et ceux qui ne savent pas, je viens de fêter mes 40 ans, ça fait un peu mal, mais pas tant que ça en vrai, je le vis bien. Mais quand on a 40 ans, eh bien, on peut. Bien qu'on peut, ce n'est pas le cas de tout le monde. Commencer à avoir quelques symptômes d'insuffisance en progestérone et de début de ce qu'on appelle la péré ménopause. J'aimerais bien trouvé un autre mot, parce que voilà, il est très connoté négativement, un peu péremption vieillesse. Ou que sais je alors qu'en fait, je n'ai pas l'impression d'avoir la tête, en tout cas, pas l'énergie de quelqu'un de périmé loin de là, mais c'est une période de la vie qui une phase de transition. Qui peut durer jusqu'à 10 ans. Donc, quand on sait que la ménopause, c'est en moyenne à 51 ans. Et bien à 40 ans, on peut complètement démarrer ça. Et donc dans laquelle moi je me suis reconnu et c'est pour ça que connaissant bien mon corps, connaissant bien mon cycle, ayant accès aussi à beaucoup d'infos, beaucoup de professionnels pour m'accompagner moi, j'ai mis en place des choses. Et quand j'en parle, ça vous intrigue. Il y en a plein qui voudrait que j'explique un petit peu plus. Donc c'est l'objectif de cet épisode. Qui est donc à la fois mon expérience à moi qui n'engage que moi et qui n'est pas du tout universel. Et je ne vais pas forcément vous parler de posologie, etc, parce que c'est vraiment propre à chacune. Et que ce que je fais moi sera pas forcément adapté à quelqu'un d'autre. Donc voilà, c'est important que je vous dis ça au début, je vais essayer de vous faire passer plein d'infos aussi qui pourront peut être vous aider vous à avancer, à comprendre, à vous faire accompagner, etc. Mais après ça reste mon expérience à moi, mes choix à moi et sont pas du tout des choix universels évidemment. Alors en fait, avant de démarrer l'épisode, je vous fais un micro édit. À cet épisode, on est mardi matin, l'épisode sort demain matin. Je voulais quand même vous apporter une précision, c'est que ça fait mon deuxième cycle ou je ne prends pas de progestérone J'avais arrêté d'en prendre déjà parce que j'avais terminé mon stock et que je n'avais pas encore renouvelé mon ordonnance. Et puis je voulais aussi voir ce que ça donnait sur mes cycles, parce qu'en fait cette prise de progestérone, il ne faut pas l'imaginer comme un carcan à vie, un truc dont on va dépendre ad vitam æternam. Ça peut aussi aider à relancer un petit peu la machine, à aider le corps à comprendre que voilà comment ça se passe un cycle qui se passe bien. Et en l'occurrence, ça fait deux cycles que j'ai qui sont magnifiques. J'avais partagé le dernier sur Instagram, ce week end pour partager des choses sur la phase lutéale. Mais j'ai eu une phase lutéale hyper belle de 13 jours avec zéro SPM, mais zéro SPM en termes émotionnel, d'irritabilité, etc. Juste un peu de fatigue ou j'étais mais bon, il y a plein de choses qui l'explique parce que c'est la fin d'année que on tire un peu sur la corde, mais sinon vraiment. Pas de symptômes. J'ai adoré mon mec, mais vraiment même je lui ai dit je suis folle de toi aujourd'hui. Et c'est la veille de mes règles et je te trouve génial. Donc c'était assez dingue parce que d'habitude, c'est un peu les jours ou je ne peux pas le saquer. Donc voilà, je voulais vous faire cette édit pour vous dire que la vie, il y a plein de choses qui se passent. On peut avoir besoin de choses à un moment donné. Ça a été mon cas là. Je vais faire une petite période sans si je vois que mes phases du té recommencent à se déséquilibrer, à se raccourcir, que mes symptômes pré menstruels augmentent et j'en reprendrai, mais rien n'est figé. Et il faut aussi savoir prendre les petits coups de pouce au bon moment, les arrêter. Voilà donc voilà. Je tenais à vous faire ce petit édit avant de vous partager le reste de l'épisode pour être à la fois tout à fait transparente et honnête avec vous et aussi peut être donner une petite touche d'espoir. Sur ces petites choses qu'on va venir mettre pour relancer la machine et qui ne sont pas indispensables pour toute sa vie. Parce qu'une fois qu'on a mis le pied dedans, c'est terminé. Trêve de parenthèse place à l'épisode. Donc si ça vous va, je vais déjà vous expliquer un petit peu ce que c'est ce sujet de la progestérone et. et de la progestérone autour de 40 ans. Et puis après, je vous raconterai la différence entre la progestérone bio identique dont vient viens de parler les progestatifs un petit peu tous l'état de des connaissances aujourd'hui sur les dangers ou au contraire, les bienfaits de la prise de tel ou tel traitement. Et puis après, je raconterai peut être un petit peu plus mon expérience à moi. Ce que je fais est ce que ça a changé, etc. Pourquoi? À partir de 35, 40, 45 ans, ça dépend des femmes. On commence à manquer de progestérone. Parce que vous le savez, les femmes, on a un cycle, un cycle menstruel, un cycle ovulatoire Et en fait, quand on n'est pas sous contraceptif, évidemment tous les cycles on ovule, on fait maturer un ovule pendant la première partie du cycle. Et une fois qu'on a ovulé le résidu du follicule qui a libéré son ovule devient un corps jaune. Il sécrète de la progestérone qui va se maintenir pendant 14 jours environ en moyenne. Toute une phase post-ovulatoire l'objectif de cette phase post-ovulatoire étant d'accueillir un éventuel embryon qu'aurait été créé au moment de l'ovulation et de créer les conditions propices à ce qui s'implante et qu'une grossesse puisse démarrer tous les cycles, on prépare les conditions à une grossesse grâce à cette progestérone, quand on arrive autour de encore une fois 40 ans. Donc vraiment, ce n'est pas du tout une règle générale. Il y a des femmes qui vont avoir une péri ménopause beaucoup plus courte et qui vont en fait avoir des cycles encore super équilibrés jusqu'à 45, 46, 47 ans. Et puis finalement être ménopausées trois ou quatre ans plus tard, elles auront eu cette période de péri ménopause courte, d'autres qui vont en avoir une très longue, d'autres qui vont être ménopausées plus tard. D'autres ménopausées plutôt donc, évidemment pas de chiffres en tête. Mais ce qui est important, c'est de dire que ça peut commencer beaucoup plus tôt. Que la ménopause qui elle est en moyenne à 51 ans, c'est symptôme de déséquilibre déjà des cycles. Et donc, qu'est-ce qui se passe au bout d'un moment, c'est que la réserve ovarienne diminue ça. C'est un secret pour personne. Une femme, elle naît avec son stock d'ovocytes Quand Donc, quand, quand on était nous dans le corps de nos mamans, on avait déjà notre stock d'ovocytes dans nos ovaires. Donc c'est évidemment minuscule. On en avait plusieurs millions. Quand on est né, il y avait déjà une partie de ces follicules. Qui avait qui était morts En fait, on n'en avait plus que 1 000 000 à peu près quand on a démarré notre puberté vers à 11, 12 13, à peu près 13 ans, on en avait plus que 400 000 Donc il faut vous dire que ça, je fais une micro parenthèse, mais la baisse de la réserve ovarienne, c'est vraiment lié à la mort des follicules, ce qu'on appelle l'atrésie folliculaire, tout comme on perd des cellules de peau tous les jours. Et bien on perd des follicules tous les jours. Donc ce n'est pas le fait d'avoir été sous pilule ou d'avoir au contraire des cycles longs avec des ovulations irrégulières. Ou d'avoir été beaucoup enceinte ou quoi qui va retarder l'âge de la ménopause, puisque la majorité de nos follicules ils meurent en fait par atrésie folliculaire. Donc ce n'est pas les ovulations qui en consomment tant que ça. Mais donc à la puberté, on a démarré à peu près avec 400 000 follicules. Et puis tous les cycles, on en utilise Il y en a qui meurent Et à la ménopause, on en a plus que même pas 1000. Et donc, vers 40 ans, on commence à en avoir déjà beaucoup moins. On a une baisse de notre réserve ovarienne. Ça c'est normal, c'est physiologique. Heureusement, c'est comme ça qu'on est issu. Et on a aussi une baisse de la qualité de nos follicules qui vont devenir progressivement un peu plus oxydées puisque ces cellules étant là depuis le jour un, eh bien, c'est un peu comme notre peau, un peu comme plein de nos organes. Elles vieillissent avec nous. Donc, évidemment nos ovocytes à 20 ans. n'ont pas la même vigueur en tout cas, avaient plus de vigueur que nos ovocytes à 40 ans. Et c'est normal. Ils sont plus oxydés. Ils ont subi du stress oxydatif, de l'inflammation, etc. Donc c'est des cellules un peu vieillissantes. Je refais une parenthèse dans la parenthèse. Ça veut pas du tout dire qu'on est infertile. Ça veut juste dire qu'on va mettre potentiellement peut-être un peu plus de temps à tomber enceinte si on a un souhait de grossesse, parce que justement on va avoir un peu moins d'ovocytes de bonne qualité. Et donc on ne pourra plus facilement tomber sur des mauvais entre guillemets qui ne donneront pas un embryon ou qui donneront lieu à une grosse. Un arrêt de la grossesse. Mais voilà. Si ce sujet vous intéresse, je vous renvoie à l'épisode de podcast. Je crois que c'est numéro 38 ou 58. Je vous mettrai en description avec le docteur Nathalie massin sur just la fertilité après 38 ans. On explique tout ça en détail, mais je reviens à nos moutons. Donc autour de 40 ans ou un petit peu avant ou un petit peu après, on commence à avoir à la fois moins de follicule et des follicules de moins bonne qualité. Quand je dis follicule, c'est ovule. En gros, c'est l'enveloppe qui contient l'ovule. Donc on va dire que c'est à peu près la même chose. Et donc forcément quand on va ovuler on va ovuler avec des ovocytes d'un peu moins bonne qualité. Donc on va avoir des ovulations un peu moins efficaces et surtout des corps jaunes potentiellement moins bons aussi, quand un corps jaune est moins bon. qu'est-ce qu'il fait moins bien et bien il produit moins de progestérone. C'est pour ça qu'un des premiers signes physiologiques, de du déséquilibre progressif des cycles et de l'arrivée dans la périménopause c'est d'avoir des corps jaunes moins bons. Et donc des phases lutéale moins efficaces, ça veut dire potentiellement des phases lutéales plus courtes. On dit qu'en moyenne, elle dure 14 jours et là on peut progressivement avoir des phases du théâtre de 12 jours, 11 jours. Voire moins ou là, ça peut être un frein à une grossesse. Mais encore une fois, ce n'est pas le sujet, mais on va avoir ces faces dut qui se raccourcissent. On va aussi avoir des symptômes d'insuffisance en progestérone, le fameux SPM, syndrome pré-menstruel qui intervient en général en fin de cycle. Et quand on n'a pas assez de progestérone, c'est des choses qui ont été étudiées On a des syndromes prémensuels plus forts. Donc plus on avance en âge, plus on va se taper des symptômes de SPM, un peu coton. Je pense notamment à l'irritabilité, je pense à la fatigue. Je pense aux insomnies, tout ce qui est trouble du sommeil, je pense aux fringales etc. Voilà toutes ces. Choses qu'on a en fin de cycle, on va les voir s'accentuer un petit peu. Et moi, je sais quand je parle avec des femmes, que soit mes copines ou des femmes que je connais pas, elles me disent oh la la mes SPM, ils s'accentuent C'est de pire en pire etc. Et bien ça, c'est un signe en fait qu'on rentre progressivement dans cette nouvelle étape de notre vie de femme et qu'on a des cycles plus déséquilibrés avec pas assez de progestérone. Et moi ça, c'est un sujet qui me révolte peut-être que le mot il est fort, mais je ne suis même pas sûre c'est qu'en fait, C'est très mal diagnostiqué la périménopause C'est un sujet dont on parle très peu. Les femmes, elles mêmes ne sont pas forcément, ne font pas forcément la connexion entre ce qu'elles ressentent et ces sujets hormonaux. Le corps médical non plus, tant qu'on n'a pas 48 ans. Et si on parle de si on donne le sujet, périménopause on va nous regarder en levant les yeux au ciel, en disant pas du tout. Vous n'avez pas l'âge madame, ce n'est pas ça. Et on va parler de burn out et on va parler de crise de la quarantaine. Et on va parler de crise du nid vide parce que les enfants sont en train de partir et qu'on le vit mal de crise de couple. Il y a plein de choses en fait qu'on va mettre derrière ces symptômes parce que ça ressemble, ça peut ressembler à plein de choses, de la fatigue, de l'irritabilité, le fait de plus sentir soi-même ça, c'est des américaines. Et je suis plusieurs gynécologues américaines qui parlent de ces sujets. Elles disent le premier symptôme de la périménopause C'est le I don't feel like myself, le truc de ne plus, avoir l'impression de se reconnaître ne plus se sentir soi-même Et tout ça. On va mettre ça derrière plein d'autres prétextes qui n'ont pas du tout traits aux hormones. Alors en fait, très, très souvent, c'est lié à cette baisse de la progestérone qui arrive progressivement. Il y a un autre truc que je trouve intéressant, une néologue américaine aussi que j'adore que le docteur marie-claire ever qui elle explique qu'en fait le seul symptôme. Qu'on corrège souvent à la péri, ménopause la ménopause et des bouffées de chaleur parce que c'est un des seuls en fait qui ne peut être lié qu'à ça. Globalement, quand on a des bouffées de chaleur, c'est qu'on manque de œstrogène. Et donc là, quand une femme médica a des bouffées de chaleur, souvent on va faire le lien avec ses hormones, sa ménopause à péri ménopause alors que tous ces autres symptômes, ils peuvent avoir 1000 autres origines. Et du coup, on ne va pas forcément les corrélé à ça. Bref, je disre un peu, mais c'est. Pour vous expliquer qu'on a cette première phase dans l'arrivée dans la péri ménopause qui peut commencer jusqu'à 10 ans avant l'arrêt effectif des cycles, parce que je ne l'ai pas dit, mais la ménopause elle, c'est plus de 12 mois sans règles sans cycle. Donc ça, c'est la définition de la ménopause. Mais avant, on a toute cette période, un peu de transition. Donc d'abord, on va avoir l'insuffisance en progestérone et dans un second temps seulement, on va commencer à avoir l'insuffisance en œstrogènes. Pourquoi parce qu'en fait donc au début, c'est juste qu'on a des ovulations de moins bonne qualité, donc des corps jaunes de bois moins bonne qualité. Souvent, on va aussi avoir des sites qui se raccourcissent parce qu'en fait, vous savez que l'ovulation, c'est un phénomène qui part du cerveau et l'hypophyse. La zone du cerveau qui guide l'ovulation va commencer à voir que dans les ovaires, il y a moins de monde qui répond ou qui répondent moins bien. Donc elle va sur stimuler. Donc on va avoir la FSH. L'hormone qui commence la maturation folliculaire qui va monter un peu. En fait, ça va envoyer des doses un peu plus fortes de FSH pour essayer de faire réagir les ovaires qui réagissent un peu moins bien. Et donc nos ovaires vont réagir plus vite du coup vu qu'on leur envoie un message un peu fort. Et donc on va souvent voler plus tôt. Moi, je vous, je raconterai un petit peu mon cas après, mais c'est ce qui m'arrive. Donc on va avoir des sites plus courts avec des faces rogatoires déjà plus courtes. On va aller plus vite. Et des phases post-ovulatoire plus courtes aussi. Puisqu'on aura des corps jaunes plus courts qui durent moins longtemps et qui vont pas durer 14 jours comme habituellement, mais plutôt jusqu'à 11, voire en dessous de 11, quand vraiment on a une insuffisance lut. Ça, c'est cette première partie de la péri ménopause. Et la seconde partie de la péri ménopause, c'est quand vraiment dans les ovaires là, on va commencer à avoir de moins en moins de réponses ou les ovaires, malgré les cris, un petit peu forts de la FSH de l'hypophyse vont moins bien répondre. Et donc on va avoir des ovulations qui tardent à arriver. Des faces pré rogatoires qui s'allongent, on va ovulaire seulement au jour 20 au jour 25 au jour 30. Puis après ça va être de plus en plus long. Toujours nos faces du thé courte, évidemment, puisque nos corps jaunes sont encore moins bons entre guillemets, mais c'est la face rogatoire qui va s'allonger. Et là on va commencer à avoir des symptômes aussi d'insuffisance en œstrogènes puisque c'est nos ovaires. Qui, en préparant l'ovulation, produis ces œstrogènes et moi en notre follicule qui se prépare moi, on a de stro gène. Et donc c'est là que vont arriver tous les symptômes d'insuffisance en d œstrogène. Donc les fameuses bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, la sécheresse vaginale, la sécheresse de la peau, des muqueuses, etc. Tous ces symptômes qui sont ceux qu'on relie plus. À la péri ménopause et à la ménopause parce qu'ils sont plus tard dans le process plus dans les mois années qui précèdent l'arrêt définitive des cycles et la ménopause. Mais avant, on a tous les symptômes d'insuffisance en progestérone. Donc si je récapitule cette périménopause ça peut durer à peu près 10 ans. Donc, démarrer dès la fin de la trentaine, début de la quarantaine avec d'abord toute une phase d'insuffisance en progestérone, puisque nos ovaires étant. Un petit peu moins efficaces. On va avoir des corps jaunes moins efficaces et donc des phases lutéales plus courtes et ensuite seulement toute une phase avec des symptômes d'insuffisance en œstrogènes aussi, puisque là les ovaires commencent vraiment à en produire beaucoup moins. Et donc on va cumuler un petit peu les deux types de symptômes, insuffisance en progestérone, insuffisance en œstrogènes. Voilà un petit peu. Mais dans la première partie, on peut avoir des symptômes d'excès d'œstrogènes puisque notre cerveau surstimulant nos ovaires, on va ovuler plus tôt, mais on va ovuler avec des taux d'œstrogènes qui peuvent monter plus fort, plus vite. Donc, la périménopause c'est pas juste de l'insuffisance en œstrogène. Souvent, on pense à ça. Ça peut être un excès d'œstrogènes dans un premier temps avec une insuffisance en progestérone et seulement après une insuffisance en œstrogène. C'était peut être un peu long pour poser le sujet, mais c'était important que je vous parle de ça, sachant que l'insuffisance en progestérone qui peut entraîner une prise de progestérone bio identique comme moi je le fais. C'est dans ces moments-là de périménopause mais pas seulement ça peut aussi être chez des femmes qui ont des syndromes prémenstruels importants sans que ce soit du tout lié à leur âge, à leur réserve ovarienne, etc. Mais juste au fait qu'on a des ovulations qui se passent un peu moins bien et des corps jaunes qui produisent moins de progestérone. Et ça peut être beaucoup plus tôt dans la vie. Ça peut être aussi à des moments où on veut enfant. Et on va se rendre compte qu'on n'a pas des phases lutéales assez fortes qui sont propices à l'implantation d'un embryon. Donc on va vouloir les booster ça, on le voit beaucoup en PMA ou même en fertilité. On va souvent vous prescrire de la progestérone Pour booster cette phase lutéale quand bien même vous auriez pas de symptômes ou que vous seriez pas du tout en périménopause Mais en fait, c'est tous les moments où on voit que la phase post-ovulatoire se passe pas très bien et on n'a pas assez de progestérone. Donc soit infertilité, soit SPM, soit péri,ménopause qui inclut évidemment le SPM dans le package. Mais voilà, c'est un peu les trois grands moments où on peut vouloir se dire, ok, ma progestérone à moi. Elle n'est pas suffisante, peut-être que ce ne serait pas déconnant de la booster. Ça me fait penser à quelque chose. Mais il y a quelques jours, j'ai partagé le discours d'un membre de la FDA l'autorité Donc l'autorité de santé américaine qui vient de revoir son discours sur l'hormonothérapie justement pendant la périménopause Et la ménopause va en parler juste après, mais j'ai eu plein de commentaires en dessous. C'est une vidéo qui a été très, très, très partagée et notamment beaucoup. Pas beaucoup, non, pas beaucoup. La majorité, c'étaient des femmes qui dit mon dieu merci. Enfin, on reconnaît que c'est important pour les femmes d'accompagner leur ménopause et que ces traitements ne seront plus black, listées, etc. Parce qu'en fait cette vidéo, c'était donc la f qui disait qu'ils arrêtaient. De mettre les black box warning. Donc c a été les espèces de contre indications de danger écrits sur la boîte en disant attention, les hormones données aux femmes peuvent augmenter les risques de cancer parce qu'il y avait une étude en 2002 qui disait ça cette étude avait été démentie depuis, mais la FDA avait jamais changé ses recommandations. Donc il y avait plein de médecins. Principalement des femmes qui se battaient depuis des années pour dire on doit traiter les femmes dans cette période de leur vie et non, ce n'est pas dangereux. Et donc enfin, la FDA a revu sa copie et a dit que ce n'était pas dangereux. Donc ça, c'est une super nouvelle. Moi, je m'en suis réjoui. Mais donc au milieu de toutes les femmes qui s'en réjouissaient aussi, il y en avait qui me disait, mais pourquoi on devrait. Traiter les femmes. Ce n'est pas une maladie. Si on n'a plus d'hormones, c'est qu'il y a une bonne raison. Enfin, oui, en gros, la nature est bien faite. Le corps est fait comme ça et on ne devrait pas venir le compenser. Moi, je suis complètement d'accord sur la théorie par rapport à ça. C'est vrai que le corps est bien fait. Et si on arrête. Nos cycles à un moment donné. Eh bien, on ne sait pas ce qu'on est complètement capable de continuer à vivre sans derrière. Maintenant que j'ai dit ça, il y a énormément de déséquilibre aujourd'hui. Est ce que c'est lié à nos modes de vie. Est ce que c'est lié aux perturbateurs endocriniens est ce que c'est lié à nos vies. Très stressées. Je sais pas, mais de fait, il y a énormément de systèmes d'hormones dans nos corps qui fonctionnent pas bien et qu'on vient compenser sans que ça, ça gêne personne. Je pense à toutes les gens qui ont des problèmes de diabète, d'insuline, etc. Tous les soucis de tyroïde je n'ai pas les chiffres exacts, mais c'est une proportion énorme de femmes qui prennent du lvo tyro des hormones ïd moi, la première, je ne prends pas du lévo rox, mais parce que justement, je pourrais faire un épisode là dessus. Ce n'est pas ce qui était le plus efficace pour moi, mais voilà. On voit qu'on doit compenser certaines hormones défaillantes du corps. Il y a des hommes qui prennent la tête. Testostérone au bout d'un moment dans leur vie quand ils en ont pas assez. Et je ne sais pas pourquoi les hormones féminines, on ne devrait pas les compenser aussi uniquement évidemment quand leur insuffisance entraîne des symptômes de manque et que ça devient désagréable et qu'il faut compenser, bien sûr, qu'il y a plein de femmes qui vivent très bien cette période de leur vie et qui n'ont pas besoin de traitement pour compenser. Mais il y en a aussi plein. Pour qui cette insuffisance est gênante et désagréable. Et du coup, il n'y a pas de raison de ne pas compenser alors même qu'on le fait pour plein d'autres systèmes, encore une fois, pour la tyroïde, les problèmes cardiovasculaires, etc. Il y a plein de gens qui sont sous traitement à vie et ça choque personne. Donc, sur ce sujet, c'est exactement la même chose. Cette disgression sur la FDM me fait une transition toute faite avec la suite qui est en fait, c'est quoi, justement ces hormones qu'on peut éventuellement prendre pour son SPM, pour son infertilité et en péri, ménopause. Et c'est quoi leur différence avec les hormones de la pilule, par exemple, ou. Moi la première, je les critique pas mal parce qu'elles ont un lot d'effets secondaires. Elle y a de bloquer nos hormones naturelles, etc. Donc voilà, ce n'est pas du tout la même chose et ce qu'on donne aux femmes, en tout cas en France et ce que vient de modifier un peu la fd, ce n'est pas des hormones de synthèse comme celles de la pilule et s'agissant de la progestérone, puisque c'est l'objet de cet épisode, il faut bien distinguer progestérone, bio-identique et progestatif Là encore, on a fait un épisode avec le docteur aurélien duez juste là dessus. Donc, si c'est un sujet qui vous intéresse, allez l'écouter. Il l'explique super. Bien moi, je vais le faire un peu plus résumé, mais en gros, les progestatifs c'est des hormones synthétiques qui ont pour rôle de venir mimer nos hormones, mais qui n'ont pas la même structure exactement et qui viennent en fait avoir un effet bloquant sur le cycle. C'est ce que font les progestatifs de la pilule, etc. Là ou les hormones bio-identiques sont des hormones qui vont avoir la même structure moléculaire que nos hormones naturelles qui vont agir exactement de la même façon et qui vont avoir tous les tous les bienfaits de la progestérone. Vous savez qu'on appelle parfois un anxiolytique naturel, le valium naturel, tous ces effets apaisant de la progestérone et vont les avoir aussi parce qu'en fait, elles vont agir exactement de la même façon. D'ailleurs pour celles qui pratiquent la sy hermie par exemple, si vous prenez de la progestérone bio identique, ça va avoir un effet sur votre température exactement comme votre progestérone naturelle. Si vous faites une prise de sang, vous allez la voir aussi au dosage. En fait, elle agit exactement comme la vôtre là ou si vous prenez un projet staif, ça va pas avoir d'effet sur votre température. Ça ne va pas forcément se voir à la prise de sang. Quand on va doser la progestérone parce que ce n'est pas la même molécule, ce n'est pas la même chose. Et vraiment ça, c'est hyper important de faire la différence entre les deux. Parce qu'aujourd'hui on a beaucoup d'études de papier qui pointent les risques des progestatifs, notamment en matière de méningiome, mais aussi de cancer, etc. Et ça, c'est un fait, c'est quelque chose qui est étudié là ou la progestérone bio identique. Encore une fois, ce n'est pas la même chose. On vient vraiment apporter exactement la même. Que celle que produit notre corps et elle, alors il y a eu beaucoup moins d'études. Donc je ne peux pas affirmer qu'il n'y a pas d'effet, etc. Mais si vous écoutez l'épisode avec le docteur aurélien duez, mais aussi avec le professeur gerly prieur, qui est une professeure canadienne qui a énormément étudié la pérone, notamment la progestérone bio identique. Pour la péré ménopause, on a fait un épisode là dessus. Je vous mets le lien aussi en description ou encore l'épisode avec le docteur Isabelle durnerin aussi dédié à la progestérone, plus on a un contexte de PMA, etc. Voilà tous. Ils vous expliquent vraiment l'innocuité de cette progestérone bio identique. Et le fait qu'elle n'a rien à voir avec les natifs et qu'elle en tout cas à l'heure actuelle et en l'état des études, elle n'a pas du tout prouvé de dangerosité particulière. Pour la santé des femmes. Et donc c'est elle et évidemment uniquement elle, cette forme de projet là dont on parle bien différent des projet natifs. Et c'est pour elle que énormément de gens se sont battus pour que la fd change son avis et que les médecins aussi modifient leurs discours. Parce que même si nous, en France, on donne beaucoup plus ces hormones bio identiques, ce n'est pas le cas de tout le monde, mais on a beaucoup parlé. De traitement hormonal, de la ménopause à la française versus à l'américaine ou à la française. Justement, on était sur des traitements beaucoup plus sas et bio identiques. Mais toute la psychose qui a eu autour de cette fameuse étude de 2002 et des discours qui a été pas forcément très rassurants sur ce sujet là fait qu'en fait aujourd'hui et peut être que vous avez été confronté à ça. Beaucoup de médecins encore refusent prescrire ou font peur aux femmes ou vont dire oh là là, non, la balance bénéfice risque est pas positive. C'est à dire que vous prô des gros risques pour votre santé, des risques de cancer, etc. Pour juste des petits symptômes. Donc ça ne vaut pas le coup. Et en fait, aujourd'hui, ce qu'il faut, c'est vraiment pouvoir parler de ces hormones là et expliquer que non, elles a priori, elles sont complètement sans danger pour la santé des femmes et en revanche, vraiment bénéfiques. Pour les symptômes, la qualité de vie, le bien être, etc. Et qu'il faut bien les distinguer des projet natives, des hormones synthétiques qui, elles évidemment, présentent des dangers. Évidemment, la balance bénéfice risque, elle est propre à chacune y en a qui vont avoir des histoires personnelles, des contre indications. Jean. Donc vraiment ça à discuter avec votre médecin et je ne suis pas du tout en train de faire l'apologie de la prise d'hormones. Bien au contraire, j'ai travail, pas dans un labo. J'ai aucun intérêt à faire ça. Et encore une fois, c'est mon histoire personnelle, mais ce que je trouve intéressant. C'est qu'on puisse avoir une discussion apaisée qui soit plus liée à cette peur, assez fausses croyances par rapport au risque de ces hormones là et qu'on puisse se dire ok, en fait, est ce que moi j'en ai besoin ou pas, et pas est ce que ça me fait peur. Est ce que je prends. Le risque est ce que machin non? Je sais que. C'est safe. Pour la majorité des gens, c'est safe. Est ce que je fais, le choix d'y aller ou pas ça après. C'est une autre question, mais vraiment de distinguer les les projets et les hormones synthétiques et les hormones bio identiques. Vous dites peut être c'est quoi les hormones bio identiques. Je ne sais pas dans quelle mesure j'ai le droit de citer des marques des produits. J'en sais rien. Je vais le faire un peu rapido, mais en gros, tout ce qui est projet, c'est évidemment tous les projets staif des pilules, donc des stérilets, etc. Je ne vais pas les citer. Et le du façon, par exemple, c'est de la progestérone synthétique, celle qu'on ont déjà appris, peut être dans des parcours PMA, etc. Là ou la progestérone bio identique, celle qu'on connaît beaucoup en France. En tout cas, ça va être eu trop progest n'hésitez pas à demander à vos médecins de bien vous prescrire celle là si c'est une discussion que vous avez ensemble ou à vos pharmaciens de vérifier quel type de progestérone sait. Mais en gros, voilà. Tout ce qui a eu trop gestion de progest c'est bio identique après, il y a plusieurs voies d'administration. Il y a la voie orale. Il y a la voie vaginale. Il y a la voix trans cutanée. Il y a la voie aussi par piqûre, le pro rond, notamment qu'on prend en PMA, notamment quand on n'a pas de corps jaune. Donc il faut vraiment des grosses de progestérone. Donc il y a ces différents modes d'administration. Et après, il y a différentes quantités en milligrammes. Le plus bas est en 100 milligrams. Il y en a qui montent à plusieurs 600 800 milligrammes quand on est en PMA. Encore une fois, donc là, vraiment, c'est adapté à chacune. Et encore une fois, mon objectif, ce n'est pas de vous dire moi ce que je fais exactement parce que c'est mon cas et ça, c'est propre à mes besoins à moi, mais en gros, on peut faire vaginal buccale trans cutané ou par injection intramusculaire. Et s'agissant du moment de prise là, par contre, c'est ultra important. Évidemment, on ne prend pas systématiquement le e jour du cycle, par exemple, comme parfois c'est recommandé ça. Ça vaudrait uniquement si on a volé toutes le jour 14. Et donc, évidemment qu'on démarrait le lendemain. Non, on démarre après qu'on ait OV volé. Si on pratique la smie comme moi, c'est facile. Moi, j'attends toujours la deuxième température haute parce que moi, je suis sûr que c'était bien mon ovulation et pas une fièvre, une perturbation de ma température et jusqu'à la fin de la phase du théâtre et on l'arrête avant les règles puisque sinon, c'est un peu artificiellement. Prolonger la phase duale, puisque du coup ça maintient l'endomètre en place. Si, en tout cas, on prend une dose importante de progestérone attention, il ne faut pas le démarrer avant, puisque la progestérone, je ne vais pas refaire un topo là dessus. Je pense que je l'ai déjà fait dans plusieurs épisodes, mais la pérone, elle a un effet bloquant sur le cerveau pour empêcher une nouvelle ovulation. Si j'ai fait une petite vidéo youtube là dessus, je vous la mettra en description aussi le rôle contraceptif entre guillemets de la progestérone. C'est là dessus, d'ailleurs que repose. Les contraceptions pro gestative mais si on prend de la projete avant d'avoir OV violé, on va au mieux perturber au pire bloquer son ovulation puisque la progestérone vient empêcher toute nouvelle stimulation des ovaires par le cerveau. Bref, je vous parle un petit peu juste de mon cas à moi puisque j'ai l'impression que c'est ce que certains attendaient de cet épisode. Je vous ai déjà donné deux d'autres petites clés, mais donc. Effectivement moi, ça fait plus d'un an que j'ai remarqué que mes cycles étaient très déséquilibrés. Au début, j'avais mis ça sur le dos de l'allaitement de mon fils. Mon fils a cinq ans et demi, je l' allaité longtemps, mais quand même, j'ai commencé à avoir des sites qui se remettaient pas bien. Il y a peut être plein d'autres raisons que je ne citerai pas là parce que l'idée, c'est pas du tout d'être polémique, mais il y a plein de choses qui me font dire parfois que je comprends pas pourquoi mes SIS se se sont cassé la figure comme ça, mais peut être que c'est juste l'âge. Pour info la ménopause, la péré ménopause. C'est assez héréditaire. Moi, ma mère et ma grand mère, en tout cas des connaissances qu'elle avaient puisque ma mère prenait la pendule mais n'ont pas été ménopausées particulièrement tôt. Donc je m'attendais pas à avoir des symptômes de péré ménopause dès la fin de ma trentaine. Mais voilà, on est en 2025. Il y a plein de choses dans nos vies qui font que ça peut arriver un petit peu plus tôt. Et puis peut être que je vais juste avoir 10 longues années de péré ménopause my God, on est mal, mais voilà, ce n'est pas parce que je commence à avoir des symptômes maintenant que je vais forcément être ménopausées tôt. Pas du tout. Et puis peut être qu'il y a plein d'autres raisons qui expliquent me SIS comme ça de travailler dans la fertilité dans les SIS. Toute la journée peut être qu'à un moment, c'est les cordonniers les plus mal chaussée. Ça a un impact sur les miens. J'en sais rien. En tout cas. Moi, comment je m'en suis rendu compte évidemment grâce à la sympto hermie, c'est à dire que moi je suis me cycles. Donc je vois la longueur de mes faces du tél et je voyais que mes faces du TL raccourcissait que je n'avais jamais des faces du tul de 14 jours plutôt 11, 12 jours, voire parfois moins sur certains cycles. Donc ça, c'est vraiment un signe de corps jaune qui meurt. Trop vite. Évidemment aussi, j'étais à l'écoute de mes symptômes et je voyais que mon syndrome pré menstruel s'accentuait. Et ça, c'est ce que je vous disais tout à l'heure. C'est le cas de plein de femmes à partir de la fin de la trentaine qui se disent pu neige, je me des SPM hyper coton. Je suis hyper vénère en fin de six que je suis héritable je suis fatigué. Je n'avais pas l'impression que je n'avais ça avant. Oui, c'est normal. C'est qu'en fait nous, encore une fois, nos ovulations sont de moins bonne qualité. Et donc on commence à avoir des corps jaunes. Qui produisent moins de progestérone et ses symptômes d'insuffisance en progestérone en face du tél qui vont donner ça. Moi, j'avais aussi beaucoup d'insomnie, beaucoup de troubles du sommeil et d'autant plus en phase du tél en fin de phase du tél, quand je n'avais plus assez de progestérone. Donc c'est un petit peu mon tableau aussi. J'ai commencé à avoir des douleurs dans les seins, ce que je n'avais jamais eu de ma vie avant en phase du tél. Ça, c'est encore un symptôme d'insuffisance en progestérone. Qu'est ce que j'avais? D'autres des fringales? Ça, je pense que je l'ai toujours plus ou moins eu d'avoir besoin un peu plus de sucre de gras en fin de cycle, mais là, j'ai l de l'avoir un peu plus. Et puis oui, surtout moi, j'ai vraiment eu ce sentiment de, je me reconnais plus. Je me sens plus moi même. Il y a eu des moments ou je me disais mais mais qui est cette personne? Et moi, j'ai vraiment eu besoin de de prendre les choses en main et me dire pas une fatalité. Tu as trop de connaissances pour te laisser submerger. Par tout ça. Donc on va prendre le taureau par les comme moi. J'ai fait deux principales choses pour accompagner cette période parce qu'en fait de toutes les études que j'ai lues et j'ai beaucoup bossé, la question, notamment avec le professeur é cochard, avec qui je travaille beaucoup que j'adore qui a fait pas mal d'études là dessus. Et on a fait aussi un épisode avec lui sur le SPM et en gros, les deux principales causes de SPM. Et en fait, il y a évidemment l'insuffisance en projet pérone. Gros gros sujet, très lié aussi à la péri, ménopause et tout le sujet aussi d'insuffisance en sérotonine et en endorphine. Et il y a eu des études sur l'impact de la reprise du sport sur le SPM et moi. C'est vrai. Je pense que je pourrais vous faire un épisode juste là dessus parce que je crois que c'est un intérêt certain, mais moi, j'ai toujours fait du sport plutôt par contrainte. J'ai eu des périodes, vous vous avez des sports vraiment que j'adorais, mais sinon, je me forçais un petit peu pour garder la ligne, pour machin, pour trucs. Et là, j'ai compris vraiment l'intérêt du sport sur mon équilibre hormonal, sur mon équilibre global. Sur aussi mon métabolisme. Et là, j'ai l'impression de faire un épisode qui vous l plein d'autres épisodes, mais c'est des sujets qui me passionnent. Donc, évidemment, je l'aborder avec des experts. Vous pouvez aller écouter l'épisode avec émilie Steinbach. Vous avez the bring scientist qui a écrit un livre qui fait un tabac qui s'appelle votre santé optimisé. Et on a fait un épisode sur l'importance du muscle chez les femmes. À partir de la fin début de la trentaine, elle elle explique puisque notre métabolisme de base diminue. Et en fait, si on n'a pas assez de muscles, on va prendre du poids et on va plein de symptômes de déséquilibre hormonaux. Je vous renvoie à cet épisode. Il est génial. Mais donc que moi, je l'ai vraiment fait pour ça en me disant il faut que je gagne de la force. Il faut que je gagne du muscle et vraiment, mais ça a eu un impact sur mon SPM, sur tous ces symptômes, un petit peu de site qui commencent à se déséquilibrer et je le fais même. Je vais au sport pour le coup, même quand je suis à SPM, justement même quand j'ai mes règles, je n'arrête pas là en ce moment. J'ai une crève de l'enfer. J'y suis allé hier, mais j'étais capoue donc j'ai peut être pas y allé aujourd'hui, mais en tout cas, c'est le premier gros dos en gros que j'ai creusé, c'est le sport, le muscle, la force et ça, vraiment, je vous en reparlerai dans un épisode si vous voulez. Et le deuxième gros sujet, c'est évidemment la progestérone. Et donc moi, j'ai fait le choix de me faire accompagner, évidemment, on ne fait pas à tout seul par une médecin fonctionnel pour être supplémentaire en progestérone, parce que justement, je voyais qu'il fallait que j'en rajoute pour équilibrer mes cycles. Ça m'aide. Énormément. Ça m'aide beaucoup pour le sommeil. J'ai moins de troubles du sommeil depuis que j'en prends, ça fait plus d'un an que j'en prends. Ça m'aide pour mon aspect émotionnel, mon irritabilité, etc. Et ça aide aussi à allonger un petit peu mes faces du théâtre. Donc moi, j'en prends encore une fois, c'est propre à moi. Je prends de la progest une bio identique. Moi, j'apprends par avoir orale parce que ça me soul. Je vais être honnête par voie vaginale, mais on peut faire les deux. Il y a des écoles pour et contre moi. Je sais que le docteur prieur avec qui j'ai fait un épisode là dessus. Elle recommande plutôt par voie orale. Il y en a un docteur nuez il recommande plutôt par voie vaginale, non? Comme chacun à son école. Moi, j'ai fait la mienne et je le prends par voie orale. Et évidemment je le prends. Je vous ai dit une fois que j'ai bien confirmé mon ovulation dès le deuxième point haut en mon sy thermique, parce que moi, je suis sûr que j'ai bien OV, volé jusqu'à la quand je compte faire, parfois mes règles arrivent quand même parce que je ne prends pas des grosses doses, donc je n'ai pas forcément besoin de l'arrêter. Pour permettre Amérique d'arriver, mais je prend ça sur toute la face du théâtre. Moi, ça m'aide énormément. Moi, j'ai aucun problème à me dire que je peux prendre ça pendant des années parce qu'encore une fois, c'est des hormones que juste mon corps ne produit pas assez, mais qui produiraient sinon et dans la même forme que celles que je produis. Donc moi, je n'ai aucun souci avec ça. Tout comme on m'a mis sous lvx il y a 15 ans et qu'on m'a dit qu'il fallait que j'en prenne jusqu'à la fin de ma vie et ça a fait peur à personne. Donc voilà moi pour moi. Je suis tout à fait à l'aise avec ça. Je ne prends pas de gène encore parce que je suis très tôt, non dans cette période, là et moi. C'est vraiment assez symptôme là d'insuffisance en progestérone qui me m'embête et qui, ou je vois qu'il y a un problème. Si un jour je dois en prendre, évidemment que j'en prendrai aussi. Je ne sais pas jusqu'à quand je ne sais pas comment ce n'est pas, évidemment, je ne sais pas, je ne suis pas, madame Irma, mais moi. Lorraine. Personnellement, ça ne pose pas du tout de problème. Il y a peut être des gens qui ne sont pas à l'aise avec ça. Chacun doit discuter avec lui, même avec son soignant, etc. Mais moi, je suis tout à fait ok avec ça. Et je vois juste qu'en fait, c'est mon corps qui n'arrive pas à super bien ovée à super bien à remplir cette fonction là. Et je viens rajouter la petite couche en plus qui manque, sachant qu'évidemment moi, mon corps est produit déjà plein de projete j'ai fait donc je fait des dosages sanguins. Donc j'ai vu, je n'ai pas que la sympto hermie. J'ai vu dans des dosages sanguins que j'avais un taux de projete un peu bas, mais je m'amuse parfois à faire les taux qui prouvent on les a vendus sur le site. J'adore ça. Et je les fait sur un. Un cycle sans progestérone, sans prise de projetant et j'avais un super t quand même ça m'aide aussi. Parfois, j'arrête, il y a des cycles ou j'en prends pas du tout. Quand je pars en vacances, je n'emmène pas. Je ne suis pas du tout drogué à ce truc là, mais j'en prends de temps en temps parce que je sais que ça aide mes cycles à être plus équilibré. Et du coup, moi aussi, en tant que femme, à être plus équilibrée et je ne suis pas manque privé parce que parce qu'il y a un moment ou voilà, on vit avec nos hormones, elles nous apport. Plein de super choses. Moi, j'adore la face. Pré ovulatory la phase OV obligatoire. J'ai l'impression d'être une reine. Je suis créative, je suis faim. Je trouve que c'est une force incroyable d'être une femme et de pouvoir avoir cette montée d'énergie au monde. Ovulation. Je trouve ça génial, mais je subissait un petit peu trop la descente. De fin de cycle. Et bien il y a un moment ou si on peut être aidé un petit peu, il n'y pas pas de raison de pas le faire. Donc les faits, sachant que pendant des années, j'ai aussi évidemment, accompagné ma progestérone de façon beaucoup plus naturelle, j'ai pris de l'alchimie, j'ai pris du cat. Je continue à en prendre encore. Il y a des cycles. Je prends pas du tout de projet bio identique et je prends des plantes et ça fait très bien l faire aussi. Donc chacun dose comme il veut, on ne va pas forcément prendre forcément de la chimie. On peut aussi prendre la phy psychothérapie, etc. Mais il faut essayer de trouver le truc qui fait qu'on se sent mieux parce qu'en fait, c'est ça. Qui importe, c'est comment je me sens est ce que je subis. Mes hormones est ce que je vis ça comme une fatalité, un truc bordel, j'en peux plus. Je me reconnais plus toutes les fan de six que c'est horrible, mais moi, en fait, je me suis dit je n'ai pas vu ça pendant 10 ans. Il est hors de question. Je tiens à mon mec. Je tiens à mes enfants. Tiens, tiens à ma vie. Si à mes pots, je tiens à ma mère, à tout le monde, j'ai envie d'être sympa. Et moi voilà, je ne me sentais pas bien et j'ai voulu, j'ai voulu apaiser ça. Donc c'était mon choix à moi. Mais encore une fois, il n'est pas universel. Mais hésitez pas à venir me dire en commentaire sur Instagram. Vous vous voulez vous comment vous vivez ça, ce que vous en pensez. Si vous avez eu recours à ça, si vous avez eu des nogo aussi de vos soignants. Oui, c'est un truc que je n'ai pas dit, mais moi, une fois, j'en ai parlé avec un gin éco et il m'a ri au nez, ce qui m'a dit, mais vous avez vu votre tête. On a l'impression que vous avez 25 ans. Vous n'avez pas de symptômes de péri. Ménopause vraiment. Il s'est foutu de moi. Et c'est pour ça aussi que je suis allé chercher d'autres personnes. Et je sais que ce n'est pas évident de trouver les bons soignants, même si de plus en plus ça va changer. Je vous dis, je pense que cette changement de posture de la f va permettre d'enlever ces fausses peur par rapport à tout ça. En tout cas, je l'espère, mais je sais que ce n'est pas évident non plus. Donc, il faut trouver les bonnes personnes. Mais moi, je suis à dispo, en tout cas si vous et si vous voulez en parler, sachant que sur ces sujets de SPM, évidemment, c'est un gros dossier de notre maudit club, vous savez, le programme dédié au SPM justement et aux symptômes. Donc nous, on vous prescrit pas de projet b identique puisque ce n'est pas notre rôle, évidemment, on n'est pas médecin, mais on vous donne toutes les pistes naturelles pour l'op, optimiser dans les plantes de la nutrition, le sport, encore une fois, c'est hyper important. Donc si vous avez envie déjà de creuser cette piste. Je n'avais pas pensé, mais je vous mettrai le lien en description. Ça peut être chouette aussi. Et voilà, n'hésitez pas à en parler autour de vous à pas subir et à venir me dire ce que vous en pensez. Et moi, je vous retrouve de toute façon la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Et je vous embrasse bien fort. Émanciper émanciper émanciper que.