
Les Voix de l'Impact
đïž Les Voix de lâImpact â Le podcast pour inspirer le changement đâš
Ici, on donne la parole à celles et ceux qui, à leur échelle, créent un impact réel sur leur environnement.
đ IndĂ©pendants, entrepreneurs, associations, organisations, entreprises : toutes et tous ont en commun la volontĂ© dâagir
đŻ Impact environnemental, sociĂ©tal, social, culturel ou Ă©conomique â quel que soit leur domaine dâaction, ces voix rĂ©sonnent et inspirent le changement.
đ Un impact Ă toutes les Ă©chelles : local, national, international, chaque action compte.
đïž DerriĂšre le micro - Jean-Baptiste Vennin â Journaliste, podcasteur
Les Voix de lâImpact, câest dâabord un accompagnement. Jâaide les coachs, les indĂ©pendants, les entrepreneurs et entreprises Ă rĂ©vĂ©ler leur authenticitĂ© et leur impact derriĂšre un micro et Ă booster leur visibilitĂ©. Aujourdâhui, ce projet prend une nouvelle dimension et devient un podcast Ă part entiĂšre ! đ
Les Voix de l'Impact
Respiration, résilience et renaissance
đ Dans cet Ă©pisode, je reçois GrĂ©gory Ortiz, apnĂ©iste, coach mental et ancien athlĂšte de haut niveau. Un homme hors du commun, habitĂ© par le bleu, passionnĂ© de profondeur â au propre comme au figurĂ©.
Depuis son premier coup de foudre Ă 7 ans pour un livre sur la pĂȘche sous-marine, jusquâĂ son incroyable renaissance aprĂšs un accident de plongĂ©e, GrĂ©gory incarne vraiment la rĂ©silience, lâalignement⊠et le pouvoir du souffle.
Avec sincĂ©ritĂ©, il me parle de performance, de dĂ©passement de soi, de peur, de silence, dâempathie, mais aussi de coaching, de vibration et de joie profonde.
đ Ce que vous allez dĂ©couvrir
â
Pourquoi la respiration est une porte dâentrĂ©e vers soi
â
Ce qui pousse un homme Ă pĂȘcher Ă 62 mĂštres de profondeur
â
Comment il a survécu à un accident de décompression et un AVC
â
Le rĂŽle dĂ©terminant de lâapnĂ©e dans sa reconstruction
â
Le lien entre coaching, vibration émotionnelle et transformation
â
Comment il a accompagné des personnes suicidaires vers la vie
â
Sa rencontre avec Paul Pyronnet et la puissance des outils de la PNL
â
Pourquoi il se sent parfois comme un homme de lâAtlantide
â
Sa vision de lâimpact : entre joie, changement et prĂ©sence
đŻ Moments clĂ©s Ă ne pas manquer
02:44 â Le choc du livre italien et le rĂȘve dâenfant
04:03 â « Je dĂ©cide de vivre de ma passion, sans filet »
06:08 â Ce que signifie vraiment ĂȘtre excellent en apnĂ©e
10:00 â La peur viscĂ©rale face aux requins⊠et une tortue
12:07 â Lâaccident Ă Malte et le syndrome du Taravana
17:58 â Le jour oĂč il respire Ă nouveau : la renaissance
23:28 â Ce quâil ressent aujourdâhui "au niveau vibratoire"
26:08 â Une respiration complĂšte pour accĂ©der Ă la sĂ©rĂ©nitĂ©
30:13 â Ce que la PNL a changĂ© dans sa vie
39:40 â « Avoir de lâimpact, câest amener au changement et Ă la joie »
đŹ Citations inspirantes
« Ce nâĂ©tait pas un mĂ©tier, câĂ©tait une histoire dâĂȘtre. »
« Jâai frĂŽlĂ© la mort. Depuis, chaque moment est un bonus. »
« Mon corps vibrait de peur⊠mais jâĂ©tais vivant. »
« La respiration, câest un outil de transformation radical. »
« Jâai accompagnĂ© des personnes suicidaires. Aujourdâhui, elles sont en vie. »
« Le coaching, câest une danse entre deux vibrations. »
đ Ressources utiles
đ EnProfondeur.fr â le site de GrĂ©gory Ortiz
đ Paul Pyronnet Institut â PNL & coaching
đ Le livre Vista de Michel Ruiz
đ Les bases de la cohĂ©rence cardiaque
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Disponible sur : Spotify | Apple Podcasts | Deezer | Les Voix de lâImpact
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JB00:00:00 - 00:00:19
Selon l'Inserm, plus de 5 millions de Français pratiquent aujourd'hui une activitĂ© qui est liĂ©e au souffle. Ăa peut ĂȘtre le yoga, ça peut ĂȘtre la respiration, la cohĂ©rence cardiaque ou mĂȘme la pnĂ©e. Mais derriĂšre ces chiffres, il y a Ă©videmment des visages, des trajectoires et parfois mĂȘme, on va le voir, des renaissances. GrĂ©gory, une rĂ©action par rapport Ă ce chiffre ?
Greg00:00:19 - 00:00:26
Oui, exceptionnel. C'est vraiment super d'entendre qu'il y ait tant de personnes qui sont touchées justement par la respiration.
JB00:00:26 - 00:00:30
Pourquoi, selon toi, la respiration justement touche aujourd'hui autant de monde ?
Greg00:00:30 - 00:00:41
La respiration, c'est une formidable porte pour la santé. Et aujourd'hui, beaucoup de personnes s'intéressent justement à vivre mieux et s'occupent davantage de la santé qu'avant.
JB00:00:41 - 00:00:45
Bienvenue dans les Voix de l'Impact. C'est le podcast pour inspirer le changement.
Greg00:00:45 - 00:00:52
Bonjour, je suis GrĂ©gory Ortiz, coach mental, ancien athlĂšte de haut niveau en apnĂ©e et en pĂȘche sous-marine.
JB00:00:52 - 00:01:24
Bonjour, je suis Jean-Baptiste Vénin, journaliste et podcasteur. J'aide les coachs, entrepreneurs et entreprises à révéler leur impact au micro, à booster leur visibilité, notamment grùce au podcast. Aujourd'hui, notre voix de l'impact se prénomme Grégory, du grec Gregoros, qui signifie le veilleur, l'éveillé. On dit des Grégory qu'ils sont à la fois sensible, intuitif, souvent habité d'un feu intérieur, des hommes de profondeur, des explorateurs du dedans et du dehors. Grégory, est-ce qu'il y a un peu de vrai dans tout ça ?
Greg00:01:24 - 00:01:32
Il y a beaucoup de vrai dans tout ça. Vraiment, c'est incroyable. Ăa me dĂ©crit vraiment totalement. C'est impressionnant. VoilĂ .
JB00:01:33 - 00:01:39
Bah Ă©coute, tant mieux, je suis ravi que ça corresponde Ă ta personnalitĂ©. Toi, tu viens d'oĂč ? T'es nĂ© oĂč, toi, Ă Grenoble, c'est ça ?
Greg00:01:39 - 00:01:50
Oui, la cigogne s'est trompĂ©e en blachant. Au lieu de me laisser sur la mer, en plein milieu de la mer, elle s'est trompĂ©e oĂč il y a eu du vent et je suis tombĂ© en plein milieu des montagnes.
JB00:01:50 - 00:01:51
Bah oui, il n'y a pas beaucoup d'eau par lĂ -bas.
Greg00:01:51 - 00:01:53
Non, Ă part dans les lacs.
JB00:01:53 - 00:01:57
à part dans les lacs. T'as grandi dans quel environnement familial, toi, Grégory ?
Greg00:01:57 - 00:02:22
J'ai grandi dans un environnement familial oĂč mon pĂšre Ă©tait psychologue, maman Ă©tait femme au foyer et puis j'ai une sĆur qui est aujourd'hui pĂ©dopsychiatre, d'ailleurs spĂ©cialisĂ©e aussi en hypnose et en EMDR. une petite sĆur qui est vĂ©tĂ©rinaire en faune sauvage et aussi ostĂ©opathe en humaine, et un petit frĂšre qui est violoncelliste de trĂšs haut niveau.
JB00:02:22 - 00:02:24
La famille est nombreuse.
Greg00:02:24 - 00:02:25
La famille est nombreuse.
JB00:02:26 - 00:02:44
Alors, Ă 7 ans, tu vas dĂ©couvrir la pĂȘche sous-marine dans un livre italien trouvĂ© par hasard parce que c'est vrai que tu Ă©tais dans une famille qui incitait beaucoup Ă la lecture et donc tu tombes sur ce livre italien trouvĂ© un peu par hasard. Et lĂ , c'est quoi ? C'est un choc ? C'est une rĂ©vĂ©lation ?
Greg00:02:44 - 00:03:10
C'est un coup de foudre, dĂ©jĂ un coup de foudre Ă©motionnel pour ce bleu que je vais trouver dans ce livre Ă travers ces photos, ces poissons aussi, la mer que j'ai toujours aimĂ©. C'est vraiment, il y a tout, il y a l'apnĂ©e, il y a l'eau, il y a les poissons, ça rassemble tout ce qui me plaĂźt. Je retourne Ă la maison avec ce livre et je dis Ă mes parents voilĂ ce que je veux faire, voilĂ ce que je veux ĂȘtre et j'ai 7 ans.
JB00:03:10 - 00:03:15
à ce moment-là , tu te dis je ferai un métier autour de la mer.
Greg00:03:15 - 00:03:23
Ah non, Ă ce moment-lĂ , je dis, je ferai ça, je serai ça. Ce n'est pas une histoire de mĂ©tier, c'est une histoire d'ĂȘtre.
JB00:03:23 - 00:03:24
D'accord.
Greg00:03:24 - 00:03:25
VoilĂ .
JB00:03:25 - 00:04:03
Alors, tu vas grandir avec ça, avec cette envie-lĂ , cette passion-lĂ . Tu passes, toi, un bac math philo, tu dĂ©butes des Ă©tudes pour devenir prof de gym, peut-ĂȘtre pour te rapprocher de l'eau, j'en sais rien. Tu fais ton service militaire au bataillon de Joinville en tant que sportif de haut niveau en pĂȘche sous-marine. Au niveau sport, tu es un athlĂšte de haut niveau. Tu es plusieurs fois champion acadĂ©mique en boxe anglaise, troisiĂšme au championnat de France UNSS de boxe anglaise. Mais Ă 24 ans, il y a un moment donnĂ©, tu as toujours cette petite voie qui est lĂ en toi. Et lĂ , tu dĂ©cides de plonger littĂ©ralement dans ta vraie vie.
Greg00:04:03 - 00:04:38
En fait, j'accepte l'irrationnel. Je me laisse pousser par cette Ă©nergie folle de vivre la pĂȘche sous-marine, alors que je n'ai pas de moyens financiers, pas de matĂ©riel, un trĂšs petit niveau. Par contre, la passion, elle, elle est gigantesque. VoilĂ , et je dĂ©cide de partir au SĂ©nĂ©gal pour six mois avec zĂ©ro euro, Ă l'Ă©poque c'Ă©tait des francs en poche, et par contre avec un aller-retour dĂ©jĂ payĂ© et mon matĂ©riel de pĂȘche sous-marine. VoilĂ , c'est tout. VoilĂ , c'est tout.
JB00:04:38 - 00:04:57
Tu pars en voyage, donc tu nous parles du SĂ©nĂ©gal, donc l'Afrique du Nord, dans un phare avec les gardiens. Tu es le seul, Toubab, les Antilles, ensuite la NorvĂšge, le Chili, le Portugal. Tu vis comment Ă cette Ă©poque ? Tu suivais quoi, ton instinct, ton envie d'ĂȘtre dans de belles aventures ? C'Ă©tait quoi l'idĂ©e ?
Greg00:04:57 - 00:05:37
C'est ça. Je crois que je rĂ©flĂ©chissais pas beaucoup, j'avoue. Et vraiment, je survivais plus que je vivais et je me dĂ©brouillais toujours. Je rebondissais de toute façon, je suis un vrai kangourou, un kangourou des mers. Donc quelles que soient les situations, bling bling bling, je trouvais dans la mesure oĂč je pouvais pĂȘcher et vivre de la pĂȘche sous-marine, c'Ă©tait vraiment important. En fait, vivre de la pĂȘche sous-marine, c'Ă©tait surtout ĂȘtre le plus souvent et qualitativement dans l'eau. dans la mer et vivre les sensations que ça me procurait. VoilĂ , c'Ă©tait le sensitif, c'Ă©tait vivre, voilĂ , explorer et ressentir. Ăa, c'est important.
JB00:05:37 - 00:06:08
Ăa, c'est hyper important. Et d'ailleurs, c'est le fil conducteur quelque part de ta vie, ressentir les choses. Tu nous rĂ©expliqueras tout Ă l'heure pourquoi. Tu entres aussi, je l'ai dit rapidement, en Ă©quipe de France de pĂȘche sous-marine, tu as participĂ© Ă trois championnats du monde, tu as plongĂ© partout, en Afrique du Sud, Asie, dans les fjords norvĂ©giens, meilleur français, tu deviens 19e mondial. Mais Ă cĂŽtĂ© de la performance, toi, qu'est-ce que tu cherches d'autre ? C'est vraiment ça, c'est vivre de la pĂȘche sous-marine.
Greg00:06:08 - 00:06:44
Oui, il y a aussi cette quĂȘte d'excellence, c'est vrai, qui me poursuit encore aujourd'hui. Vraiment, j'avais toujours et j'ai toujours plaquĂ© sur mon mur une enquĂȘte d'excellence et tout ce qu'il faut faire pour s'en approcher. C'est vrai que c'est une posture et je voulais devenir excellent en pĂȘche sous-marine. De toute façon, on vive la pĂȘche sous-marine intensĂ©ment. C'Ă©tait quelque chose, encore une fois, trĂšs irrationnel, mais un vrai besoin. Pour mon Ă©quilibre, Ă l'Ă©poque, j'avais vraiment besoin d'ĂȘtre dans l'eau, comme l'homme de l'Atlantide. Il fallait que je m'immerge, il fallait que j'aille voir les choses au fond.
JB00:06:44 - 00:06:45
Tu as les oies palmées, toi aussi ?
Greg00:06:45 - 00:06:50
Non, j'espérais à un moment avoir des ouies ou des écailles, mais ça n'est jamais arrivé malheureusement.
JB00:06:51 - 00:06:55
Alors, on parle quand mĂȘme de performance. Tu as alignĂ© des apnĂ©es de plus de 7 minutes, c'est ça ?
Greg00:06:55 - 00:07:19
Oui, 7 minutes 12. Je tiens Ă ces 12 derniĂšres secondes qui Ă©taient vraiment les plus difficiles. Autrement, oui, j'adorais faire des sĂ©ries d'apnĂ©es, m'amuser en apnĂ©e. Encore une fois, la performance, mais aussi me dĂ©couvrir, aller voir mes limites. Ăa, c'est aussi quelque chose que j'ai recherchĂ© toute ma vie. Et voilĂ , on y reviendra.
JB00:07:19 - 00:07:21
Tu te souviens de ta série préférée ?
Greg00:07:21 - 00:08:06
J'ai fait 2-3 belles sĂ©ries d'apnĂ©es prĂ©fĂ©rĂ©es. Il y en a une oĂč j'ai fait 9 apnĂ©es. La premiĂšre sans chauffement, c'est 4 minutes. 4, 10, 24, 30, jusqu'Ă 5, 30, avec juste 45 secondes de rĂ©cupĂ©ration. Une autre oĂč j'ai alignĂ© 19 apnĂ©es consĂ©cutives de 4 minutes. encore une fois avec 45 secondes de rĂ©cupĂ©ration. Donc il faut bien imaginer qu'en 45 secondes, je dois rĂ©cupĂ©rer de l'apnĂ©e de 4 minutes et de prĂ©parer Ă©videmment la suivante. Ăa me demande beaucoup de concentration, d'attention, de lĂącher prise aussi, d'aller chercher du plaisir, d'ĂȘtre en rĂ©sistance parfois. C'est un travail intĂ©ressant.
JB00:08:06 - 00:08:11
Tu as Ă©tĂ© aussi aller pĂȘcher un poisson Ă plus de 62 mĂštres de profondeur, c'est ça ?
Greg00:08:11 - 00:08:26
Ouais, ça, ça correspond à un immeuble de 24 étages. Quand on est en haut, ça fait... C'est tout petit. Bien sûr, on est peu au monde à avoir fait ça. Et c'était vraiment intéressant, encore une fois, au niveau des sensations. Voilà .
JB00:08:26 - 00:08:29
Et tu pĂȘches quoi Ă 62 mĂštres de profondeur ?
Greg00:08:29 - 00:08:32
Des poissons qu'on trouve aussi dans moins d'eau.
JB00:08:32 - 00:08:32
Ah bon ?
Greg00:08:32 - 00:08:49
Oui, mais c'est le plaisir d'aller au fond, c'est le plaisir d'explorer des endroits qui n'ont jamais Ă©tĂ© explorĂ©s par l'homme. C'est l'aventure qui me poussait Ă aller lĂ . Il n'y avait pas d'autre intĂ©rĂȘt, j'allais dire. Mais cet intĂ©rĂȘt Ă lui-mĂȘme, il est fantastique.
JB00:08:49 - 00:08:52
Ăvidemment. Tu n'as jamais croisĂ© de requins ?
Greg00:08:52 - 00:08:54
Il y a des jours oĂč j'en croisais pas.
JB00:08:54 - 00:08:55
Ah oui, d'accord, c'est ça, oui.
Greg00:08:55 - 00:09:11
Oui, Ă©videmment, plein, plein de fois, plein, plein, plein de fois. Il y a des moments, ça faisait partie des annĂ©es oĂč ça faisait partie de mon quotidien. D'ailleurs, je les reconnaissais parce qu'ils avaient des traces, par exemple, des marques distinctes et des comportements bien particuliers. VoilĂ .
JB00:09:11 - 00:09:21
Ăvidemment, le requin, bon, il a mauvaise rĂ©putation depuis les succĂšs des Dents de la Mer, mais pour autant, ça va, t'arrivais Ă cohabiter.
Greg00:09:21 - 00:10:00
Ă cohabiter, j'Ă©tais de toute façon bien obligĂ© parce qu'ils Ă©taient sur le mĂȘme biotope d'oĂč j'allais pĂȘcher. Parfois on poursuivait les mĂȘmes proies et on se les partageait comme on pouvait. Il y a eu c'est sĂ»r des moments trĂšs forts en termes de sensations. Avec les requins, Ă©videmment, j'ai eu parmi les plus grandes peurs de ma vie, il y en a eu avec les requins. J'ai senti ma colonne vertĂ©brale, par exemple, avec du courant, de l'Ă©lectricitĂ© qui traversait ma colonne vertĂ©brale. Mais vraiment, c'Ă©tait pas... C'Ă©tait une vraie sensation. Ma colonne vertĂ©brale, elle frissonnait, mais de peur. Parce qu'il y avait un requin-tigre qui m'Ă©tait montĂ© dessus, gueule ouverte, par exemple.
JB00:10:00 - 00:10:02
Là , ça laisse de sacrées images.
Greg00:10:02 - 00:11:39
Oui, alors en parlant de requin, je me rappelle d'une fois un PolynĂ©sien sur une compĂ©tition, on se change au mĂȘme endroit, il est torse nu et je vois une marque de mĂąchoire qui est sur sa poitrine en cicatrice. Je lui dis mais ce n'est quand mĂȘme pas un requin qui t'a fait ça. Mais c'Ă©tait vraiment visuellement, je voyais la mĂąchoire. Il dit si, si, avec son accent et puis trĂšs cool en plus. Il dit si, si, c'est un requin qui m'a attrapĂ© lĂ dans sa gueule. Mais c'Ă©tait horrible ! Mais qu'est-ce qui s'est passĂ© ? Il dit, il y a des copains qui sont venus et puis qui l'ont un peu piquĂ© tout ça, puis il m'a lĂąchĂ©. Et ça, vraiment, ça me hantait. Je me disais, un jour ou l'autre, voilĂ . Et puis, un jour, je fais une descente, j'Ă©tais en train vraiment de couler, c'est un moment trĂšs beau, trĂšs pur. Il y a une rectiligne parfaite oĂč je n'ai plus besoin de donner de coups de palme, oĂč vraiment je descends, il y a lĂącher prise et je descends vers le fond, tĂȘte en bas, verticale, et je me profile, je glisse, c'est vraiment bon comme sensation. Je sens qu'on me saisit et ça me marque, ça me perçoit sur toutes les cĂŽtes et toute la cachotasse. Je me dis que c'est le moment, c'est mon tour, c'est le tigre qui me prend dans la gueule. Je me dĂ©bats et je me retourne. En fait, c'Ă©tait une tortue Ă©norme, un mĂąle qui m'avait saisi avec ses pattes et qui me tenait mais fermement. J'ai dĂ» me dĂ©battre pour m'en dĂ©gager. J'ai eu peur et c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on me prenait pour une tortue femelle. C'Ă©tait vraiment, c'Ă©tait fou.
JB00:11:39 - 00:12:06
Et tout ça, c'Ă©tait dans le cadre d'une prĂ©paration parce que, comme tu disais, tu as enchaĂźnĂ© les compĂ©titions. Et pour ĂȘtre compĂ©titif, il faut s'entraĂźner. Il faut peut-ĂȘtre aussi aller, comme tu le disais trĂšs briĂšvement tout Ă l'heure, et c'est maintenant qu'on va dĂ©velopper, mais peut-ĂȘtre aller chercher ses limites. Et puis, un jour, tu te retrouves Ă Malte. On est le 9 septembre 2024. Qu'est-ce qui se passe ce jour-lĂ , GrĂ©gory ?
Greg00:12:07 - 00:13:07
C'est le jour oĂč j'ai eu mon accident. En fait, j'ai fait trop de plongĂ©es ce jour-lĂ . J'ai accumulĂ© beaucoup de plongĂ©es. J'ai fait 27 plongĂ©es entre 40 et 50 mĂštres et je n'ai certainement pas respectĂ© assez tant de plongĂ©es. Donc en fait, j'ai fait un accident de dĂ©compression. Et voilĂ , ça a Ă©tĂ© trĂšs compliquĂ© Ă gĂ©rer, cet accident de dĂ©compression. Je suis passĂ© par deux jours de soins intensifs. AprĂšs, j'ai fait 14 sĂ©ances de caissons hyperbarres. La premiĂšre, c'Ă©tait 5 heures. Et surtout, il y a deux autres personnes qui Ă©taient arrivĂ©es avec les mĂȘmes symptĂŽmes que moi en plongĂ©e bouteille. Les deux autres sont mortes. Il y avait une femme, elle est morte dans le caisson et un homme, lui, Ă la sortie du caisson. Comme j'Ă©tais dans le mĂȘme Ă©tat, il pensait que c'est ce qui allait m'arriver aussi. Ăa a Ă©tĂ© trĂšs, trĂšs, trĂšs compliquĂ©.
JB00:13:07 - 00:13:09
Tu es victime de ce qu'on appelle le taravana, c'est ça ?
Greg00:13:09 - 00:14:05
Oui, c'est un terme polynĂ©sien qui veut dire « qui rend fou » en polynĂ©sien, parce que ça s'attaque aux neurones, donc les plongeurs polynĂ©siens qui faisaient aussi beaucoup d'apnĂ©es comme ça, ils avaient des difficultĂ©s Ă parler, bien sĂ»r j'en ai eu aussi, des difficultĂ©s, ils Ă©taient incohĂ©rents, confus, parfois ça touchait le moteur aussi. Donc derriĂšre, j'ai fait six mois en unitĂ© neurologique parce que j'Ă©tais out, j'Ă©tais plus lĂ . Ma vue Ă©tait aussi, Ă l'heure qu'il est, elle n'est toujours pas rectifiĂ©e vraiment, mais Ă l'Ă©poque, je voyais un Ćil sur la joue, l'autre Ćil sur le front de chaque personne que je voyais, moi-mĂȘme, bien sĂ»r, dans un miroir. Tout le visage Ă©tait dĂ©formĂ©. C'Ă©tait compliquĂ© et puis j'Ă©tais brĂ»lĂ©. J'ai deux lĂ©sions au cerveau parce que j'ai fait un AVC. suite Ă cet accident. Donc, c'est sĂ»r que ça a Ă©tĂ© trĂšs, trĂšs, trĂšs compliquĂ©.
JB00:14:05 - 00:14:21
Les personnes qui nous écoutent en ce moment, évidemment, n'ont pas l'image, mais quand je te parle, on sent que physiquement, c'est dur pour toi de te remettre dans les circonstances du moment.
Greg00:14:21 - 00:17:38
Il y a toute une partie oĂč je ne me rendais pas compte. Donc, cette partie, ça allait. Parce que la premiĂšre fois que je me suis rendu compte justement que je voyais les gens avec des yeux, un Ćil sur la joue, un Ćil sur le front, je me suis dit ah tiens c'est Ă©tonnant, j'avais jamais vu des gens comme ça, enfin une personne comme ça. Et puis aprĂšs j'en ai vu une deuxiĂšme et puis c'Ă©tait au caisson hyper bas. Et puis, en fait, tout le caisson Hyperbar, ils Ă©taient tous comme ça. Et je me suis dit, c'est marrant, ils ont employĂ© que des gens qui ont un Ćil sur la joue et un Ćil sur le front. Et j'ai demandĂ© Ă voir le chef du caisson. Le chef du caisson est arrivĂ©, c'Ă©tait pareil. Je lui ai dit, je lui en ai fait part. Il a dit non, non, mais ne vous inquiĂ©tez pas, rentrez dans le caisson, tout va bien se passer en gros. Et voilĂ , c'est vrai que l'anecdote aussi que j'ai avec ce mĂ©decin, c'est que quand je suis allĂ© un petit peu mieux, j'ai demandĂ© comment j'Ă©tais arrivĂ©, ce qui s'Ă©tait passĂ©, il m'a dit que c'Ă©tait trop tard, que j'Ă©tais arrivĂ© trop tard et qu'il ne pouvait pas faire grand-chose pour moi et qu'ils avaient tentĂ© l'impossible, qu'il m'avait mis 5 heures, que c'Ă©tait Ă©norme, qu'il le faisait rarement. Mais en fait, ils essayaient de me sauver et qu'ils n'avaient que ça. Donc, ils m'avaient mis un maximum. Et puis, il m'a dit aussi que j'ai fait des Ă©tudes de mathĂ©matiques. Alors, je disais pourquoi il me dit ça ? Je ne voyais pas le lien avec mon accident. Il me disait, j'ai fait des Ă©tudes de mathĂ©matiques poussĂ©es avant de faire mĂ©decine. Je suis quelqu'un de cartĂ©sien. Et il dit, je ne crois pas en Dieu. je lui dis d'accord et alors il dit j'ai priĂ© pour vous. Je me rappelle, c'Ă©tait trĂšs touchant, c'Ă©tait trĂšs touchant parce qu'il disait vous nous Ă©tiez dĂ©jĂ sympathiques bien qu'on ne vous connaissait pas et a priori vous alliez mourir. Donc il a dit j'ai super mal dormi, j'ai priĂ© pour vous mais je pouvais pas faire grand chose d'autre. Donc, c'Ă©tait des moments assez forts, forcĂ©ment, mĂȘme s'il n'avait pas toute ma tĂȘte. Et puis aprĂšs, ce qui a Ă©tĂ© aussi trĂšs difficile, c'est paradoxalement quand j'allais mieux. VoilĂ , c'est vraiment paradoxal. Mais parce que quand j'allais mieux, j'ai vraiment pris conscience que j'Ă©tais diminuĂ©. J'ai pris conscience de mon handicap. J'Ă©tais handicapĂ©. Quand on m'a demandĂ© la date oĂč on Ă©tait, je me suis trompĂ© Ă 10 ans. Je ne savais plus compter. J'avais des difficultĂ©s Ă m'exprimer, Ă parler. Et lĂ , je me suis rendu compte que j'Ă©tais devenu infirme, que j'Ă©tais devenu handicapĂ© et que moi qui Ă©tais si Ă©pris de libertĂ©, j'ai compris Ă ce moment-lĂ que si mon Ă©tat ne changeait pas, ils ne pouvaient pas me le garantir. Ă ce moment-lĂ , ma vie allait ĂȘtre extrĂȘmement compliquĂ©e, que j'allais ĂȘtre dĂ©pendant et encore une fois, je suis quelqu'un de trĂšs autonome et lĂ , je ne pouvais pas grand-chose avec ma meilleure volontĂ©. Ăa, c'Ă©tait la pĂ©riode la plus compliquĂ©e.
JB00:17:38 - 00:17:58
Et depuis cet accident, il s'est passĂ© neuf mois, et neuf mois oĂč petit Ă petit, petit pas par petit pas, finalement tu vas aller mieux, tu vas aller de mieux en mieux, Ă quel moment tu te dis, ouf, ça va mieux et je me dirige quand mĂȘme vers quelque chose de plus sympa.
Greg00:17:58 - 00:19:57
Bien sĂ»r, j'ai bien entendu ta question et en mĂȘme temps neuf mois c'est une gestation. Neuf mois c'est un fĆtus, un enfant dans le liquide amniotique et c'est comme s'il Ă©tait en mer et neuf mois justement au bout il y a un accouchement. Ăa fait trĂšs peu de temps que ça va. Et pour rĂ©pondre Ă ta question, quand j'ai pu refaire de l'apnĂ©e, entre autres, et ĂȘtre reconnectĂ© Ă mes ressources, parce que quand j'Ă©tais cĂ©rĂ©bralement out, je n'avais plus accĂšs Ă mes ressources et c'est ça qui est dĂ©sespĂ©rant. Quand j'ai pu refaire de l'apnĂ©e, au dĂ©but, c'Ă©tait trĂšs compliquĂ© parce que j'avais toujours des cĂ©phalĂ©es, parce que j'avais trĂšs mal Ă la tĂȘte tout le temps. Et puis le bruit aussi, le moindre bruit, la moindre lumiĂšre, Tout Ă©tait hypersensible en fait. Et en mĂȘme temps, ils m'ont mis sous antidĂ©presseur, j'ai pris 10 kilos. Et quand j'ai pu commencer Ă aller mieux, c'est quand j'ai pu faire de l'apnĂ©e et ressentir cette sĂ©rĂ©nitĂ© que m'apporte l'apnĂ©e. Et pour une fois depuis des mois et des mois. je me sentais bien dans ma tĂȘte. J'Ă©tais calme et j'avais pas mal. Donc lĂ , je me suis dit ça va changer. Et lĂ , j'ai pu me retrouver. Et lĂ , mon cĂŽtĂ© battant, boxeur, compĂ©titeur, ça m'a aidĂ©, bien sĂ»r. Et tout de suite, j'Ă©tais dans des programmations d'entraĂźnement, alors que quand je parlais aux mĂ©decins, ils Ă©taient dingues. Ils disaient non, mais vous ĂȘtes dans de la convalescence, pas dans des programmations d'entraĂźnement. Et puis, je me rappelle de cette anecdote oĂč je l'ouvre, la porte de ma chambre, parce que bien sĂ»r, j'Ă©tais jour et demi pendant trois mois en neurologie. La porte de ma chambre, elle s'ouvre et puis je vois bien que c'est l'intermiĂšre et elle crie. Alors je dis mais qu'est ce qu'il y a ? Elle refait un cri, elle dit mais qu'est ce qu'il y a ? Vous ĂȘtes tombĂ© du lit ? Mais j'ai dit non, je fais des pompes. Ăvidemment, ça fait le tour du service. VoilĂ .
JB00:19:57 - 00:20:11
Mais finalement, quelque part aussi, cette envie de compĂ©tition, cette envie aussi de performer, c'est peut-ĂȘtre aussi ce qui t'a permis, toi, d'aller plus vite dans la guĂ©rison, quelque part.
Greg00:20:11 - 00:20:26
Oui, c'est sĂ»r, mais c'est paradoxal. C'est ce qui a fait que j'ai pu faire cet accident. Parce que faire un accident de dĂ©compression d'apnĂ©e, je vous promets qu'il faut y aller. Et en mĂȘme temps, oui, c'est ce qui a beaucoup accĂ©lĂ©rĂ© ma guĂ©rison. Oui, Ă©videmment, Ă©videmment.
JB00:20:26 - 00:20:46
Alors Grégory, quand on a préparé ensemble cet entretien dans le cadre des Voies de l'Impact, tu me disais que finalement, petit à petit, tu allais quelque part refaire surface. Tu nous en as parlé. Et finalement, c'est une deuxiÚme vie quelque part aussi qui s'offre à toi. Qu'est-ce qu'elle a de différent, cette deuxiÚme vie, par rapport à la premiÚre ?
Greg00:20:46 - 00:21:29
Peut-ĂȘtre que cette deuxiĂšme vie, dĂ©jĂ , je la savoure encore plus. Ce n'est pas que je ne la savourais pas avant. J'ai toujours Ă©tĂ© une personne joyeuse, toujours vraiment trĂšs contente d'ĂȘtre en vie. Et lĂ , c'est carrĂ©ment dingue parce qu'il y a plein de moments, celui-lĂ , entre autres, oĂč je me dis, normalement, on ne devrait pas ĂȘtre ensemble, je devrais ĂȘtre mort. Donc, Ă chaque fois, c'est tous les moments, c'est tous des moments bonus. toujours avec beaucoup de gratitude. Pour cette nouvelle vie, il y a la gratitude qui est vraiment trĂšs prĂ©sente. Elle est aussi davantage terrestre, j'allais dire, et plus placĂ©e dans l'accompagnement que la prĂ©cĂ©dente.
JB00:21:29 - 00:21:35
Tu me parlais de pareil en préparant cet épisode, d'empathie qui était encore augmentée.
Greg00:21:35 - 00:22:10
Oui, alors bien sûr, ça a changé des choses dans mon cerveau, mais de façon, comment dire, pas figurée, propre, l'accident. les lésions cérébrales. Et entre autres, ça a décuplé beaucoup de choses, amplifié beaucoup de choses. J'étais déjà une personne hypersensible, alors aprÚs l'accident, ça a été dément. J'ai développé une énorme empathie, j'en avais déjà avant, et je ressens beaucoup plus qu'avant.
JB00:22:10 - 00:22:13
Est-ce que tu dirais justement que tu ressens les gens différemment aujourd'hui ?
Greg00:22:13 - 00:22:35
Oui, je peux dire ça dans la mesure oĂč il y a quelque chose, je les ressens aussi au niveau, mĂȘme si ça va paraĂźtre trĂšs Ă©sotĂ©rique, tant pis, c'est ce que je ressens. Je ressens les personnes aussi au niveau vibratoire. Ămotionnellement, il y a un champ d'Ă©nergie, un champ vibratoire qui correspond Ă l'Ă©motion de la personne que je vais ressentir directement.
JB00:22:35 - 00:22:37
Qui est connecté, il y a une connexion vibratoire.
Greg00:22:37 - 00:23:28
Exactement. A fortiori, dans un coaching, je vais ĂȘtre extrĂȘmement centrĂ© comme je le peux l'ĂȘtre avant une plongĂ©e profonde. C'est nĂ©cessaire. Je ne peux pas respirer, mĂȘme si j'en ai besoin Ă moins de 50 mĂštres, par exemple. Ce n'est pas possible. Donc ça, ça va ĂȘtre avant d'ĂȘtre super concentrĂ© pour pouvoir justement faire face Ă tout. Avant un coaching, je me sente, je me prĂ©pare et je suis vraiment en accueil de l'autre, de la personne lĂ oĂč elle en est et je vais tout recevoir. Et son champ vibratoire va me donner bien sĂ»r beaucoup d'informations, Ă©videmment ses mots, ses attitudes, sa gestion posturale. beaucoup d'indicateurs. Et depuis l'accident, cette part Ă©motionnelle, vibratoire, oui, est nouvelle et je la prends en compte.
JB00:23:28 - 00:23:42
Vous écoutez les Voix de l'Impact. On est avec Grigory Ortiz, apnéiste, coach. Tu accompagnes aujourd'hui des sportifs de haut niveau, des chefs d'entreprise. C'est quoi d'ailleurs leur point commun à tous ces gens-là , à ces personnes-là , hormis le fait qu'elles viennent te consulter ?
Greg00:23:42 - 00:23:50
Je crois que c'est l'envie de progresser, l'envie d'évoluer. qui est le dénominateur commun à ces personnes.
JB00:23:50 - 00:23:55
Comment est-ce que tu les accompagnes ? C'est quoi ? Est-ce qu'il y a une méthode Grégory Ortiz ?
Greg00:23:55 - 00:24:06
Une méthode Grégory Ortiz, elle va passer par la respiration, ça c'est sûr. Chaque personne que je rencontre, j'allais dire si j'ose, je lui réapprends à respirer.
JB00:24:06 - 00:24:07
On respire mal ?
Greg00:24:07 - 00:24:09
On pourrait respirer mieux, je dirais.
JB00:24:09 - 00:24:14
D'accord. Alors c'est quoi ta technique ? C'est quoi ta technique d'une vraie bonne respiration ?
Greg00:24:14 - 00:24:22
Déjà , ce qui est important, c'est prendre conscience qu'on respire. Est-ce que tu prends conscience que tu respires là ? tout de suite là , JB.
JB00:24:22 - 00:24:25
Pas nécessairement, sauf maintenant là , parce qu'on en parle.
Greg00:24:25 - 00:24:49
VoilĂ . Eh bien, juste d'en parler, mes coachĂ©s, ça va leur prendre conscience qu'effectivement, ils sont en train de respirer. C'est la premiĂšre clĂ©. La deuxiĂšme clĂ©, ça va ĂȘtre de prendre le contrĂŽle de cette respiration. VoilĂ . Et Ă©videmment, avec un travail Ă la fois simple et plus approfondi, les personnes vont obtenir des rĂ©sultats incroyables, entre autres sur la gestion de leurs Ă©motions.
JB00:24:50 - 00:24:57
Et pour se connecter Ă sa respiration, est-ce qu'il y a une posture, une technique particuliĂšre Ă adopter ?
Greg00:24:57 - 00:25:27
DĂ©jĂ , d'ĂȘtre dans le relĂąchement, c'est trĂšs important. Et d'ĂȘtre connectĂ© Ă ce qui se passe, donc Ă ses Ă©motions, Ă son sentir, j'allais dire Ă son ĂȘtre profond. Mais ce n'est pas si simple pour certaines personnes, par exemple, qui sont beaucoup dans le mental. C'est important, particuliĂšrement Ă ces personnes, qu'elles se rendent compte de ce qui se passe quand elles respirent, tout simplement. Mais ce, tout simplement, il n'est pas Ă©vident.
JB00:25:27 - 00:25:34
Mais d'un point de vue physique, comment est-ce qu'on respire comme il faut ? Est-ce que tu as une technique Ă me montrer ?
Greg00:25:34 - 00:26:08
Je peux faire une respiration, par exemple, abdominale, thoracique et sous-scapulaire, qui est vraiment une respiration complĂšte, qui va beaucoup Ă©nergiser. Ăa peut faire ça, trĂšs calmement. VoilĂ , ça c'est juste un cycle. Et lĂ je me sens hyper apaisĂ©.
JB00:26:08 - 00:26:09
C'est vrai ?
Greg00:26:09 - 00:26:10
Oui c'est vrai.
JB00:26:10 - 00:26:16
Qu'est-ce qui se passe dans ta tĂȘte quand tu respires comme tu viens de respirer lĂ ?
Greg00:26:16 - 00:26:39
Je redescends, je suis Ă nouveau en basse Ă©nergie. je me sens posĂ©, je me sens plus calme et si je continuais, j'arriverais Ă de la sĂ©rĂ©nitĂ©. Un peu comme quand les gens me parlent d'Ă©tat mĂ©ditatif, des gens qui ont un haut niveau en mĂ©ditation, c'est la mĂȘme chose, en respirant et en apnĂ©e aussi d'ailleurs.
JB00:26:39 - 00:26:58
La respiration, la prĂ©sence aussi Ă©videmment, l'Ă©coute, et quand je parle de l'Ă©coute, je parle de l'Ă©coute active, la reformulation aussi peut-ĂȘtre. C'est tout ça le coaching. Tu me disais Ă©galement en prĂ©parant cet Ă©pisode, toi tu assimilais ça quelque part Ă une forme de danse.
Greg00:26:58 - 00:28:16
Oui, c'est vraiment une danse dans la mesure oĂč s'harmoniser Ă l'autre, Ă son rythme, Ă sa respiration, aussi jusqu'Ă son Ă©motion pour vraiment le comprendre, ressentir, puis bien sĂ»r l'Ă©couter et encore mieux l'entendre. derriĂšre ses mots et ça demande effectivement une posture de trĂšs grande attention, d'ĂȘtre trĂšs trĂšs attentif Ă l'autre et j'ai besoin pour moi d'ĂȘtre trĂšs calme, trĂšs en ouverture, ĂȘtre vraiment dans l'instant prĂ©sent avec la personne et ni dans mon passĂ© ni dans mon futur, vraiment. Et c'est cette danse qui se fait avec l'autre et qui amĂšne aussi Ă de la confiance, de la complicitĂ© aussi, de l'intimitĂ© aussi. Et les coachings, j'ai toujours beaucoup d'admiration, je suis admiratif parce que les personnes qui viennent, je les trouve courageuses aussi, d'avoir envie de changer parce que le coaching, c'est du changement, mĂȘme comportement, mĂȘme rĂ©sultat. Donc forcĂ©ment, il faut changer. Et nous savons bien comme c'est parfois compliquĂ© de changer. Les humains, ils prĂ©fĂšrent d'ĂȘtre dans des mauvaises habitudes qu'ils connaissent que d'aller un peu vers de l'inconnu.
JB00:28:16 - 00:28:17
Oui, parce que c'est rassurant.
Greg00:28:17 - 00:28:18
Exactement.
JB00:28:18 - 00:28:26
VoilĂ . Et pour quel type de problĂ©matiques ils viennent te consulter, alors que ce soit donc les sportifs de haut niveau ou aprĂšs mĂȘme les autres ?
Greg00:28:26 - 00:28:48
Alors ce n'est pas toujours des problĂ©matiques, parfois ça l'est, c'est souvent des thĂ©matiques. Ok. Alors vraiment, et c'est ça qui est intĂ©ressant dans ce travail, c'est que c'est extrĂȘmement variĂ©. Vraiment, ça peut ĂȘtre dans la sphĂšre privĂ©e, professionnelle, vraiment je vois des choses, des questionnements trĂšs diffĂ©rents et voilĂ .
JB00:28:48 - 00:28:49
Exemple de questionnement ?
Greg00:28:49 - 00:29:40
Alors, par exemple, des personnes qui sont Ă un moment dans leur vie et qui ont vraiment, ils ne savent pas quoi choisir. Ils sont entre deux voies, on va dire, un quart de leur vie et ils se questionnent beaucoup. Ăa peut ĂȘtre par exemple leur professionnel. Et lĂ , je vais leur proposer un coaching dit de clarification. Et c'est vraiment gĂ©nial, d'ailleurs. Parfois, une sĂ©ance suffit et de se rendre compte Ă un moment, la personne vraiment, elle arrive confuse. Et Ă un moment, physiologiquement, ça se voit. Je sais avant mĂȘme qu'elle me le dise ce qu'elle a trouvĂ© parce que son visage, c'est clair, parce que ça rayonne. Elle a trouvĂ©, elle sait en fait. Et ce n'est pas qu'Ă un niveau cognitif, c'est son ĂȘtre qui dit c'est bon, je sais. Et ça, c'est gĂ©nial. J'adore, j'adore voir le switch. Oui, le switch, il est fantastique.
JB00:29:40 - 00:29:56
J'imagine, j'imagine. Pour tes accompagnements, tu t'appuies d'outils et des outils en lien avec la PNL. Dans un instant, tu nous parleras de Polo, mais juste avant, à quoi ça sert la PNL dans tes accompagnements ?
Greg00:29:56 - 00:30:13
Alors, la PNL, donc la programmation neurolinguistique, je m'en sers comme d'outil, encore d'outil de communication, d'outils aussi trÚs performants au changement, on vient d'en parler. Voilà à quoi ça me sert les outils PNL.
JB00:30:13 - 00:30:19
Tu te sers de la PNL pour accueillir et pour ensuite aider à transformer, c'est ça ?
Greg00:30:19 - 00:30:22
Oui, aussi, entre autres. Oui, tout Ă fait.
JB00:30:22 - 00:30:24
Et pour la visualisation aussi, j'imagine.
Greg00:30:24 - 00:30:46
Oui, aussi la visualisation et aussi pour que les personnes soient, à des moments bien sûr précis, connectées aussi à leurs émotions. C'est trÚs important et j'aime aussi les outils PNL. Contrairement à d'autres disciplines d'accompagnement, la PNL, elle prend compte de l'émotionnel et c'est trÚs important parce que expérimenter émotionnellement donne beaucoup de puissance.
JB00:30:46 - 00:31:01
Alors pour celles et ceux qui me suivent et qui me connaissent un peu, ils savent notamment que j'accompagne Paul Pironet sur son podcast Mon Petit Pas du Mois. Polo, qui est donc un expert en PNL, tu l'as rencontré comment toi ?
Greg00:31:01 - 00:31:05
Je l'ai rencontré sur le bord d'un bassin à Grenoble.
JB00:31:05 - 00:31:06
Tiens donc !
Greg00:31:06 - 00:31:13
Et j'avais 14 ans, donc ça fait 40 ans que je connais Polo.
JB00:31:13 - 00:31:24
Et comment ça s'est passé aprÚs vos échanges ? Comment est-ce que toi, tu en es venu à la PNL ? Comment est-ce que ça a fonctionné, ça a matché tout ça ?
Greg00:31:24 - 00:32:23
Alors dĂ©jĂ , Paulo, pour moi, c'est un ami, c'est aussi un mentor, c'est quelqu'un qui m'inspire beaucoup, c'est quelqu'un qui est Ă la fois extrĂȘmement intelligent et qui est extrĂȘmement dans l'humain, donc il allie les deux. Quelqu'un qui a aussi une force de travail incroyable, qui est vraiment alignĂ©e dans ses valeurs. C'est ce qui fait d'ailleurs qu'il a Ă©normĂ©ment d'Ă©nergie qui peut donner tant pour Polo. Je suis allĂ© voir Polo au dĂ©but parce que je cherchais des outils pour ĂȘtre plus performant, pour rester plus longtemps sous l'eau. C'est toujours ça qui m'a animĂ©, cette recherche d'excellence, et il m'a vraiment accompagnĂ©. et donner des outils. Et puis, quand j'ai commencĂ© Ă faire ces stages, j'ai vu que la PNL, c'Ă©tait bien plus qu'optimiser mes apnĂ©es. J'avais beaucoup d'outils qui allaient m'aider, dĂ©jĂ sur mon cheminement personnel, en termes de dĂ©veloppement personnel, et puis plus tard dans l'accompagnement.
JB00:32:23 - 00:32:26
Paulo, ce n'est pas lui qui te surnomme le sorcier de l'apnée ?
Greg00:32:26 - 00:32:44
Oui, c'est vrai. C'est vrai, avec les séries que j'ai pu faire. Comme il s'est intéressé aussi à l'apnée, en période d'entraßnement, je lui disais que des apnées de cinq minutes, c'était quotidien et assez facile. C'est vrai que pour lui, ça lui paraissait toujours extraordinaire.
JB00:32:44 - 00:32:55
Qu'est-ce que tu es allé chercher dans la PNL ? C'est quoi les outils finalement qui t'ont le plus aidé aujourd'hui et sur lesquels tu te reposes dans tes accompagnements ?
Greg00:32:55 - 00:33:49
Comme je l'ai dĂ©jĂ dit, des outils pour ĂȘtre plus performant, des outils aussi pour mieux communiquer dĂ©jĂ en dialogue interne, pour mieux communiquer avec moi-mĂȘme et aussi avec les autres. C'est vraiment une trĂšs belle voie de dĂ©veloppement personnel. Je sais qu'Ă chaque fois que je fais des stages PNL, Ă chaque fois je suis impressionnĂ© par la qualitĂ© relationnelle que je vais trouver avec des personnes pourtant Ă chaque fois trĂšs diffĂ©rentes. Ăa c'est trĂšs joli au niveau humain dĂ©jĂ . J'ai eu une enfance que je considĂ©rais pas facile, voire difficile, et il y a des outils de PNL qui m'ont vraiment aidĂ©, accompagnĂ©, transformĂ©. Il y en a un, juste le titre est assez parlant, et je ne dĂ©velopperai pas plus, il s'appelle « Restructuration d'histoire de vie ». VoilĂ , je crois que c'est parlant.
JB00:33:49 - 00:33:55
C'est clair, c'est clair. Et j'imagine que ça aide beaucoup de personnes cet exercice, cet outil-là , pardon.
Greg00:33:55 - 00:33:56
Oui, tout Ă fait.
JB00:33:56 - 00:34:05
Aujourd'hui, les personnes qui souhaiteraient ĂȘtre accompagnĂ©es par GrĂ©gory Ortiz, c'est quoi les dĂ©marches ? Tu as un site Internet ? Comment ça fonctionne ? C'est quoi le process ?
Greg00:34:05 - 00:34:34
J'ai un site Internet qui s'appelle enprofondeur.fr et je voulais remercier Michel Ruiz, qui est un ami et aussi quelqu'un qui est extrĂȘmement visionnaire, qui vient d'Ă©crire un bouquin qui s'appelle Vista, que je recommande. Vraiment incroyable ce livre. Et c'est lui qui m'a trouvĂ© le nom du site. VoilĂ , et donc un petit coucou pour Michel Riz. Et sur ce site, oui, on trouvera mon tĂ©lĂ©phone, on trouvera une page oĂč on pourra m'Ă©crire sans problĂšme.
JB00:34:34 - 00:34:43
Est-ce qu'on peut dire finalement aujourd'hui que tu es passé de l'ultra performance à l'accompagnement sensible, finalement, de la plongée à l'introspection ?
Greg00:34:43 - 00:34:50
Oui, c'est une jolie maniĂšre de le dire, de l'exprimer. C'est joli. Ăa ne m'Ă©tonne pas de toi.
JB00:34:50 - 00:34:56
Tu parles souvent de joie, de vibration, de conscience. C'est tout ça à la fois ton impact aujourd'hui ?
Greg00:34:56 - 00:35:45
Oui, pour moi, c'est vraiment trĂšs important la vibration dans laquelle on est. Justement, comment je vibre et comment je vais vibrer avec les autres. Et oui, d'ĂȘtre dans la joie, c'est vraiment aussi quelque chose de trĂšs, trĂšs, trĂšs important. D'ailleurs, quand tu me poses cette question, je me dis pourquoi les autres, ils ne sont pas dans la joie ou ils n'ont pas une posture de joie ou ce n'est pas leur recherche. Moi, si. Je l'ai vraiment cherchĂ© de l'apaisement et de la joie, je l'ai cherchĂ© beaucoup dans l'eau et maintenant je la trouve aussi sur terre et dans l'accompagnement que je fais, bien sĂ»r. Je vais la retrouver en mer parce que pour l'instant je ne peux toujours pas plonger, mais ça va revenir.
JB00:35:45 - 00:35:48
C'est inéluctable ça, le retour dans l'eau.
Greg00:35:48 - 00:36:15
Oui, et puis j'ai une trĂšs bonne nouvelle, c'est que mes lĂ©sions cĂ©rĂ©brales sont toutes bien cicatrisĂ©es. Mon horologue Ă©tait trĂšs content, moi aussi, et il est favorable Ă que je puisse replonger. Donc lĂ , je vais m'entraĂźner Ă nouveau et puis quand je vais ĂȘtre bien calĂ©, je vais pouvoir me poser Ă nouveau au fond, Ă moins 50 mĂštres, avec plus de sĂ©curitĂ© en avant, en Ă©tant plus drastique sur la sĂ©curitĂ©. Ăa, c'est sĂ»r que je ne l'ai fait auparavant.
JB00:36:15 - 00:36:23
Ouais, mais quelque part, tu as Ă©tĂ© chercher tes limites et maintenant tu sais oĂč elles sont. Donc ça aussi, c'est vachement important pour la suite finalement.
Greg00:36:23 - 00:36:31
Ouais, c'est sûr, mais de toute façon, ça a été un trÚs, trÚs grand apprentissage. J'ai appris beaucoup, j'apprends de son tous les jours.
JB00:36:32 - 00:36:51
Tu disais tout Ă l'heure lors de tes sĂ©ances qu'il Ă©tait important d'ĂȘtre connectĂ© et connectĂ© au prĂ©sent, le fameux carpe diem. Aujourd'hui, si le prĂ©sent avait rendez-vous avec le passĂ©, si quelque part tu rencontrais ton toi de ces temps en face de toi, tu lui dirais quoi lĂ , trĂšs concrĂštement ?
Greg00:36:52 - 00:37:23
J'allais dire que je le rencontre tous les jours, mon enfant intĂ©rieur. Il est avec moi, je le chĂ©ris, il est dans mon cĆur, je le fais s'exprimer, je le caline. Et puis parfois, je le surveille quand mĂȘme parce que... Mais il est toujours cet enfant intĂ©rieur ou l'enfant... Encore une fois, je le remercie de sa joie. J'allais dire, pour moi, un enfant, c'est vraiment un ĂȘtre sacrĂ©. C'est vraiment un ĂȘtre fragile. Mais aussi, c'est un ĂȘtre qui est trĂšs beau. et qui a tout Ă dĂ©couvrir et donc voilĂ , je le remercierais.
JB00:37:23 - 00:37:43
Greg, on arrive au terme de cette Ă©mission et Ă©videmment, dans quelques instants, je vais te remercier. Mais juste avant, est-ce que tu veux bien te prĂȘter au jeu des cinq derniĂšres minutes ? L'idĂ©e, c'est de rĂ©pondre Ă une salve de questions, voilĂ , sans trop rĂ©flĂ©chir. Tu vas donner les rĂ©ponses aux questions qui te sont posĂ©es. Et puis aprĂšs, Ă©videmment, je te remercierais. Est-ce que tu es prĂȘt Ă relever le dĂ©fi ?
Greg00:37:43 - 00:37:43
OK.
JB00:37:43 - 00:37:46
Allez, on y va ? Allez, c'est parti.
Greg00:37:46 - 00:37:47
Les cinq derniĂšres minutes.
JB00:37:47 - 00:37:50
Quelle est la premiĂšre chose que tu fais le matin ?
Greg00:37:50 - 00:37:53
Je respire en conscience et en contrĂŽle.
JB00:37:53 - 00:37:56
TrĂšs bien. C'est quoi ton plaisir coupable ?
Greg00:37:56 - 00:37:59
Peut-ĂȘtre manger du chocolat.
JB00:37:59 - 00:38:04
Un talent complĂštement inutile que tu assumes complĂštement.
Greg00:38:06 - 00:38:14
Mais je suis à la pincée épilée, je sais épiler les jambes des femmes.
JB00:38:14 - 00:38:17
D'accord. TrĂšs bien. C'est un talent.
Greg00:38:17 - 00:38:24
Je l'ai fait plusieurs fois, d'aider à l'épilation. Je pense que je suis talentueux pour ça.
JB00:38:24 - 00:38:30
Tu préfÚres faire un coaching avec 30 dirigeants ou une initiation respiration avec des enfants ?
Greg00:38:30 - 00:38:33
Non, ce sera avec les enfants, bien sĂ»r. Ăvidemment.
JB00:38:33 - 00:38:34
Pourquoi ?
Greg00:38:34 - 00:38:41
Ăvidemment avec les enfants. Oui, parce qu'un enfant, c'est sacrĂ©. VoilĂ . C'est tout.
JB00:38:41 - 00:38:46
Si tu devais choisir un objet pour symboliser ton parcours, ce serait quoi ?
Greg00:38:46 - 00:38:49
Un masque de plongée, certainement.
JB00:38:49 - 00:38:54
Oui, évidemment. C'est quoi ta devise secrÚte ?
Greg00:38:54 - 00:38:57
Je ne vais pas la dire, elle est secrĂšte.
JB00:38:57 - 00:39:03
Bien joué ! Qu'est-ce qu'on te reproche souvent ? à tort ou à raison ?
Greg00:39:04 - 00:39:12
A raison, d'ĂȘtre tĂȘtu, tu puniasse et que c'est diffĂ©rent. Parce que c'est tĂȘtu, je dis ça.
JB00:39:12 - 00:39:13
Tu retournes le truc.
Greg00:39:13 - 00:39:15
Exactement.
JB00:39:15 - 00:39:20
Si tu ne devais garder qu'un seul programme ou accompagnement, ce serait lequel dans tout ce que tu fais ?
Greg00:39:20 - 00:39:32
C'est quand j'ai accompagnĂ© des gens suicidaires et Ă chaque fois que je les ai accompagnĂ©s, ils sont toujours vivants. VoilĂ . Et puis il y en a mĂȘme une, elle a un enfant, alors j'ai vraiment l'impression d'avoir sauvĂ© deux vies.
JB00:39:32 - 00:39:40
C'est clair. DerniĂšre question et derriĂšre je vais te remercier Grigory, c'est quoi pour toi avoir de l'impact ?
Greg00:39:40 - 00:39:46
Avoir de l'impact c'est amener au changement et c'est amener aussi à la joie évidemment.
JB00:39:46 - 00:39:48
Un énorme merci à toi, Grigory.
Greg00:39:48 - 00:39:53
Vraiment, merci Ă toi. Vraiment, vraiment, du fond du cĆur et de l'eau bientĂŽt.
JB00:39:53 - 00:40:36
Bah oui, Ă©videmment. Merci, Grigory, pour ta confiance, ton authenticitĂ©, ton histoire et Ă©videmment une leçon de courage, de conscience. On en a parlĂ© aussi, de transformation. On pourrait utiliser aussi ce mot. En tout cas, si cet Ă©pisode vous a touchĂ©, vous pouvez nous dire ce qui vous a marquĂ©. Et si vous avez des questions, je ne sais pas, moi, par exemple, Ă transmettre Ă GrĂ©gory, je ferais justement le plaisir d'ĂȘtre le relais. En likant ou en partageant ou en nous mettant Ă©galement cinq Ă©toiles sur votre plateforme d'Ă©coute prĂ©fĂ©rĂ©e, vous nous aidez Ă©galement aussi Ă amplifier les voix de l'impact, la voix de ce programme. A trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode et un grand merci encore Ă toi, Grigory.
Greg00:40:36 - 00:40:41
Merci Ă chacune des auditrices et des auditeurs et un grand merci Ă toi. Vraiment, j'y vais.
JB00:40:41 - 00:40:47
Le plaisir, il est vraiment partagé. Merci pour tout. Merci à vous deux de votre fidélité et à trÚs vite. Ciao, ciao. Salut.