Shine ! Le Podcast qui fait RAYONNER les femmes

#133 Transformer l’épreuve en aventure solidaire | Conversation avec Mélanie Salgues

Christine Lewicki

Send us a text

Dans cet épisode inspirant de Shine, je reçois une femme au parcours exceptionnel : Mélanie Salgues, fondatrice du Trek des Gazelles.

Après une épreuve personnelle bouleversante, Mélanie a choisi de transformer la douleur en un projet porteur de sens. Depuis 2015, son événement unique en son genre rassemble chaque année des centaines de femmes du monde entier pour un trek au cœur des paysages majestueux du Maroc. Bien plus qu’un défi sportif, le Trek des Gazelles est une expérience humaine, solidaire et transformatrice, où chaque pas compte pour soutenir la lutte contre le cancer pédiatrique.

Dans cet épisode, Mélanie nous partage :
🌿 Son parcours et la genèse du Trek des Gazelles
💪 Les valeurs de dépassement de soi et de sororité au cœur de l’événement
💖 L’impact concret de ce trek sur les participantes et les enfants malades

Si vous êtes en quête d’inspiration, de renouveau ou que vous rêvez d’une aventure qui allie défi personnel, engagement et connexion profonde à soi, alors cet épisode est fait pour vous !

🎧 Bonne écoute !
💬 Rejoignez la conversation et retrouvez toutes les infos sur le Trek des Gazelles : https://trekdesgazelles.com/

===================
Comment soutenir ce podcast ?

Le meilleur moyen de le faire est de vous abonner au podcast Shine! sur Apple Podcast, et d’y laisser votre avis en lui donnant 5 étoiles ! *

Et bien sûr, n’hésitez pas à faire connaître Shine en le partageant à toutes les personnes qui vous sont chères et qui aspirent elles aussi à prendre le pouvoir sur leur vie et rayonner.

===================

Aller plus loin ensemble ?
Abonnez-vous à ma newsletter et recevez vos bonus exclusifs : https://www.christinelewicki.com/inscription/

Speaker 01:

Bienvenue dans ce nouvel épisode de Shine. Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir de recevoir une femme exceptionnelle, une visionnaire qui a su transformer une épreuve personnelle en une aventure collective et inspirante. Mélanie Salguès, fondatrice du Trek des Gazelles, est avec nous. Depuis 2015, son événement réunit des centaines de femmes du monde entier pour un trek hors du commun à travers les paysages majestueux du Maroc avec une mission profondément solidaire, soutenir la lutte contre le cancer pédiatrique. Mélanie a créé plus Sous-titrage Société Radio-Canada Bonjour, bonjour Mélanie, bienvenue dans ce podcast. Bonjour Christine, merci pour ton accueil. Alors, est-ce que tu peux nous parler de ton parcours avant le trek des gazelles? Quelles expériences personnelles ou professionnelles t'ont amené, t'ont préparé en fait à créer un tel projet?

Speaker 00:

Oui, bien sûr. Alors, avant le trek des gazelles, depuis ma plus tendre enfance... J'étais passionnée par la découverte et la culture, la découverte des différentes cultures du monde. Donc j'ai toujours eu cœur à voyager, à faire des rencontres enrichissantes, à parcourir le monde. Et de fil en aiguille, j'ai donc décidé dès ma plus tendre enfance de faire des études dans le monde du tourisme. Et donc après le baccalauréat, j'ai enchaîné des études dans le secteur de la géographie, du tourisme, jusqu'à ce que je puisse un jour créer ma propre entité, ma propre structure, afin de proposer aux entreprises des activités de pleine nature, des séminaires d'entreprise en pleine nature, puisque j'étais vraiment passionnée également par la région qui est la Provence Alpes Côte d'Azur, région de mon enfance. Et puis j'ai travaillé pendant toutes ces années dans le sud de la France et également à l'étranger où j'ai eu la chance de voyager notamment pour des raisons professionnelles où j'emmenais des entreprises dans différentes villes, différents pays du monde pour leur permettre comme moi de partager la rencontre d'autres cultures, d'autres contrées.

Speaker 01:

Et puis...

Speaker 00:

Il y a 15 ans de cela, j'avais déjà mon entreprise, j'étais dans le monde de l'événementiel et je rencontre un homme dont je tombe éperdument amoureuse et puis nous passons tout de suite beaucoup de temps ensemble. Et Et malheureusement, quelques mois après notre rencontre, nous apprenons qu'il est atteint d'un ostéosarcome. Alors un ostéosarcome, qu'est-ce que c'est

Speaker 01:

?

Speaker 00:

C'est un cancer des tissus mous qui touche souvent des enfants, d'où l'erreur de diagnostic des professionnels de la santé. Donc il aura fallu attendre quelques mois avant que... que l'on sache ce qu'il en était de sa santé. Et puis pendant quatre années, il s'est battu avec beaucoup de dignité pour remarcher, puisque suite à une opération où on a dû lui enlever 50% du quadriceps, pratiquement 50% de son quadriceps, il s'est battu pour tenter de remarcher pendant plusieurs années. Et puis, au fil de ces années, on a malheureusement dû, évidemment pour les soins, pour les traitements de chimiothérapie, pour la radiothérapie, pour tenter de le sauver aussi, on a fréquenté différents milieux hospitaliers, différents milieux médicaux. Et souvent, on était très émus. très touché de croiser le regard des enfants. On se demandait toujours comment font les enfants pour supporter physiquement et psychologiquement la maladie alors que c'est déjà tellement difficile pour des adultes. C'est ce qu'il en revenait souvent dans nos conversations avec Olivier. Et puis un jour, au cours de ce combat qui a duré quatre ans, j'ai des amis, j'ai une amie femme avec qui j'avais eu l'occasion de faire un trek plusieurs années auparavant, donc ça remonte maintenant à plus de vingt ans, au Maroc. J'avais eu l'occasion de faire plusieurs treks au Maroc. Avec Olivier, nous étions quand même deux personnes passionnées par la randonnée, par la marche, par le sport. Et j'ai cet ami qui me contacte, qui me dit « Mais Mélanie, ça serait bien d'envisager de repartir faire un trek au Maroc. » Et là, je lui réponds soudainement, je lui dis « Mais il est impensable pour moi de partir marcher alors qu'Olivier, mon conjoint, mon compagnon de vie qui partage ma vie, est privé de mobilité et se bat contre la maladie depuis toutes ces années, ne peut pas marcher. Pourquoi moi, je partirais marcher

Speaker 01:

? »

Speaker 00:

Et donc, je lui réponds très spontanément, même voire un peu agressivement. Et le soir, je discute justement avec Olivier, le soir même. Et puis là, j'ai une lueur qui me vient à l'esprit. Je lui dis, il me dit, mais pourquoi tu ne partirais pas marcher pour moi

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Je lui dis, mais oui, en fait, oui, je vais partir marcher. Je vais partir marcher avec des copines. Je vais réunir des copines. Et on va partir marcher et on va trouver une association à soutenir. Moi j'ai envie de soutenir les enfants qui combattent la maladie. Il me regarde en plaisantant et il me dit tu vas marcher pour moi ma chérie. Et de fil en aiguille, l'idée est née comme ça. tout à fait spontanée. J'ai une chère amie avec qui j'ai eu fait mes études dans le tourisme, qui aussitôt m'a dit « Mais Mélanie, je travaille avec toi sur l'idée.

Speaker 01:

»

Speaker 00:

On va réunir des femmes et on a lancé, en fait on a commencé, on était des professionnels du tourisme. Donc c'est déjà quand même plus simple de travailler sur le projet. On était professionnels du tourisme et de l'événementiel. Donc on a commencé à travailler sur le programme. On a pris des contacts au Maroc. On est allé au Maroc à plusieurs reprises. Au Maroc, j'ai retrouvé un ami qui m'a également beaucoup aidé, avec qui je partage ma vie aujourd'hui, puisque j'ai retrouvé l'amour, grâce au Trek des gazelles aussi. Et nous avons commencé à travailler sur le projet pendant un an, un an et demi. J'ai eu notre ami qui a travaillé sur la partie de la communication. Olivier m'a soufflé le nom. Il m'a dit, il faut qu'il s'appelle Trek des gazelles, parce qu'au Maroc, on appelle les femmes les gazelles. Et voilà, on a créé une randonnée du cœur. Je j'ai rencontré une association, une maison de vie qui rassemblait les enfants malades de cancer et de fil en aiguille. Un an, un an et demi après, nous avons lancé l'idée sur les réseaux sociaux. Le trek des gazelles est né. On a limité la première année le voyage à 50 ou 60 participantes et on avait déjà des personnes sur liste d'attente. Et malheureusement... trois mois avant la première édition du Trek des Gazelles, Olivier s'en est allé. Et je me suis dit comment je vais trouver la force pour repartir en Maroc. Et puis finalement, ce fut un joli succès et je l'ai accueilli comme une première victoire parce que les femmes ont été très touchées par cette randonnée du cœur, si je puis dire. Et qui plus est, en plus de faire du bien aux enfants, si je puis dire, au travers de notre événement, au-delà de faire du bien aux enfants grâce aux bénéfices que l'on en récolte, on s'est aperçu que l'on faisait également du bien aux femmes. Et ça, c'est une jolie reconnaissance pour tout le travail que l'on y consacre avec tout notre cœur.

Speaker 01:

Voilà. Donc maintenant, le track des gazelles, il existe depuis combien de temps? Ça fait combien d'années

Speaker 00:

maintenant

Speaker 01:

?

Speaker 00:

On a lancé la onzième édition, donc depuis 2015. La première édition eut lieu en 2015. On a commencé à travailler sur le projet en 2014, fin 2013-2014, donc bien un an, un an et demi à l'avance. Et là, nous... depuis quelques années, nous avons désormais trois destinations par an. Nous avons une édition exclusive sur laquelle on accueille un petit groupe de femmes d'une soixantaine de participantes et deux autres éditions sur lesquelles on accueille 130 participantes sur chacune de ces deux autres destinations. Donc là, on termine, s'achève tout juste, Christine, l'édition exclusive 2025. Donc la première destination de l'année puisqu'il y en a deux autres qui vont suivre. Donc ça fait 11

Speaker 01:

ans. Formidable, quelle belle aventure. Est-ce que tu pourrais nous partager un moment marquant de cette aventure du trek des gazelles? Un peu une histoire ou un souvenir particulier qui résume ce que cet événement représente pour toi?

Speaker 00:

Oui, j'ai un événement marquant. Alors évidemment, la première édition m'a beaucoup marquée. Je l'emporterai avec moi. Et il y a une autre édition qui m'a beaucoup marquée. C'est une édition qui a eu lieu en 2018. Cette année-là, nous avions proposé une édition en montagne. au cœur du Moyen-Atlas, Ifrane, je ne sais pas si tu connais. Donc c'est à proximité de Fès, de Meknes, c'est le Moyen-Atlas. Et nous avions également proposé une édition mère au départ des Sawira, mais nous avions surtout en tête cette édition montagne qui eut lieu donc au départ d'Ifrane. Et malheureusement, bien que les statistiques montrent que le mois d'octobre soit la période la plus favorable pour trekker dans le Moyen-Atlas, nous n'avons pas eu de chance avec la météo. Nous avons eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de pluie. Que de la pluie pendant quatre jours. Donc monter les bivouacs dès le premier jour sur de la terre, c'était trempé, trempé, trempé. Et donc, bon, heureusement, on collabore évidemment avec le Royaume du Maroc, les provinces, les gouverneurs, le ministère du Tourisme, le ministère de l'Intérieur. Donc, nous avons eu la chance, évidemment, à chaque fois, de travailler sur des solutions de repli en cas de problème météorologique. Et cette année-là, nous avons trouvé des solutions de repli. Ce fut très, très difficile parce que nous avons dû, en fait, monter un campement un nouveau campement et nous avons eu la chance de pouvoir occuper un centre de vacances abandonné qui nous avait été mis à disposition par les autorités et donc en quelques heures il a fallu réaménager tout ça transformer le centre de vacances en petit bungalow dortoir pour les participants le ménage tout ça et tout ce centre de vacances était au coeur de la forêt où il y a la plus grande concentration de macaques du monde. Parce qu'il faut savoir qu'à Ifrane, c'est quand même improbable au Maroc, puisqu'il y a la plus grande cédrée du monde à Ifrane, et il y a également la plus grande concentration de singes macaques du monde. Donc on était au milieu des singes, enfin sous la pluie, c'était apocalyptique. Mais ce qui reste en mémoire finalement, ce que l'on en retient, c'est que finalement, qu'est-ce qu'on garde en mémoire d'un voyage

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Ce n'est pas tant la difficulté, c'est vraiment la solidarité. Parce que les femmes ont beaucoup souffert, c'était dur, il pleuvait, il faisait froid, mais il y avait un tel élan de solidarité que tout s'est transformé en joie. Et en rien. Voilà. La difficulté, on l'a oubliée. Et même nous, l'équipe, on en garde un merveilleux souvenir. C'est un groupe avec que des femmes. Oui, on accueille que des femmes. Mais dans l'équipe organisation, par contre, on a des hommes. On est obligés. On a des guides des espaces naturels, des professionnels de la sécurité, des professionnels de la logistique, des médecins, des cuisiniers, des chameliers. Mais on accueille que des femmes. Voilà pour l'un des meilleurs souvenirs de l'aventure.

Speaker 01:

Alors comment ça se passe une journée type du trek? Alors une

Speaker 00:

journée type du trek des gazelles commence au lever du soleil par... par une petite musique très douce, une petite musique qui fait en même temps beaucoup de bien parce que ce sont des musiques qui n'ont pas été... Composées par hasard, ce sont des musiques qui sont utilisées par les yogis. Donc le professeur de Hatha Yoga, qui vient avec nous depuis déjà un certain nombre d'années, commence la journée par une petite musique qu'elle place au milieu du camp et qui propose, qui incite les femmes à se lever à la tombée de la nuit parce qu'il fait encore nuit. afin de proposer une première séance de Hatha Yoga au lever du soleil, pour préparer le corps et l'esprit à la randonnée. Alors, ce n'est pas obligatoire, évidemment, puisqu'il y a des femmes qui préfèrent dormir un petit peu plus plutôt que de se lever pour aller à la séance de Hatha Yoga. Ensuite, il y a le petit déjeuner. vers 7h, 7h30. Ensuite, les femmes se préparent, elles sortent leurs bagages des tentes, elles déposent leurs petits matelas, puisqu'on a des petits matelas où on leur remet également des petits draps qui les accompagnent pendant toute la durée du trek. Les chameliers chargent les bagages. Et puis les femmes se préparent à la randonnée et ensuite on se retrouve sous l'arche de départ où le directeur sportif fait toujours un petit brief quotidien pour donner les dernières informations en termes de climat, de comment appréhender la journée de marche. Toujours quelques petits conseils à rappeler, de bien boire, tout ça. Et la journée se poursuit. Donc elle marche toute la journée. On se retrouve sur un bivouac pour un déjeuner et ensuite on termine la journée comme c'est un bivouac. bivouac itinérant chaque jour, c'est un nouvel horizon, un nouveau parcours qui se profile et on se retrouve chaque jour sur un nouveau bivouac entre 16h et 17h pour un petit goûter fait maison marocain et puis ensuite il y a une séance de méditation, le temps de la douche aussi des toilettes, de la toilette au seau, au seau d'eau chaude Et puis le dîner, voilà, s'ensuit, le dîner vers 20h. Les feux de camp pour profiter des étoiles, des magnifiques étoilées en plein désert ou en pleine nature. Ça dépend des espaces dans lesquels on se trouve. Et puis en général, les femmes se couchent assez tôt parce qu'après une journée de marche, elles sont relativement fatiguées. Et donc ça dure 4 ou 5 jours

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Oui, en général, c'est quatre jours de marche, quatre nuits de bivouac. Ça dure six jours parce qu'il y a le temps de l'accueil des femmes, le briefing sportif, le transfert, tout ça. Mais voilà, c'est six jours d'aventure.

Speaker 01:

Et qui sont les femmes qui participent généralement? Quels sont leurs profils, leurs motivations, leurs histoires? Est-ce qu'il y a des points communs?

Speaker 00:

Oui, Christine, on en retrouve en général les femmes qui viennent. Alors, on ne pose pas trop de questions lorsqu'elles s'inscrivent. On leur demande en effet quelles sont les raisons de leur motivation à rejoindre l'aventure. Mais souvent, lorsqu'elles sont sur l'aventure... Certaines viennent à moi et me confient les raisons de leur choix de nous rejoindre. Et la majorité d'entre elles, c'est l'envie de se retrouver d'un temps pour soi, l'envie de marcher pour quelqu'un, pour un être cher, pour un être parti, l'envie de... de changer aussi l'envie d'un nouvel horizon, de voir la vie autrement au travers de ce retour à l'essentiel, pour se recentrer sur ce qui fait du bien à leur cœur. Et puis aussi, l'une des motivations premières, c'est qu'elles sont solidaires à la cause que l'on soutient. le combat contre le cancer pédiatrique. Voilà, ça

Speaker 01:

c'est très important pour nous. Et comment est-ce que vous soutenez cette cause? Sous quelle forme? C'est des levées d'argent pour la recherche? Ou comment ça se passe?

Speaker 00:

Alors, comment ça se passe

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Le TREC des gazelles, donc les frais d'inscription des participantes, servent évidemment à payer tout ce qu'il faut payer. Il y a 10% des frais d'inscription que l'on consacre à nos actions. Alors quelles sont nos actions

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Donc on récupère chaque année 10% des frais d'inscription des participantes. Quelles sont nos actions

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Ces actions-là, on les gère pour la majorité en interne, parce qu'on veut être présent et on veut savoir où l'argent va. La première chose, c'est que l'on organise des journées équestres pour les enfants malades de cancer, principalement au Maroc. Pourquoi

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Parce que l'équithérapie a été prouvée thérapeutique, il faut le dire. Le lien entre l'animal et l'enfant fait énormément de bien aux enfants qui combattent la maladie, comme les adultes d'ailleurs. Donc on organise des journées caisses en collaboration avec des maisons de vie qui accueillent des enfants malades et des familles qui sont en traitement, qui ont besoin de traitement. Et on collabore également avec les professeurs d'oncologie pédiatrique du Maroc. des différents services comme Marrakech, Rabat, Fez. Il n'y a pas 50 centres au Maroc, mais les quelques centres, les quelques services oncologiques pédiatriques sont évidemment dans nos contacts et on travaille avec eux également pour essayer de créer ces journées-là qui peuvent faire toujours un petit peu de bien aux enfants, pour financer du matériel, pour financer des soins. Voilà, ils nous appellent en général, s'ils ont besoin ils m'appellent, ils me disent voilà Mélanie, on a besoin tant, tant, tant matériel, il y en a pourtant, il faut acheter tant de médicaments parce que contrairement aux pays, à certains pays occidentaux, au Maroc, il n'y a pas de système de sécurité sociale. Et puis nous sommes au Maroc, nous travaillons au Maroc, donc il est bien normal que l'on soutienne d'abord le Maroc. D'autre part, on travaille main dans la main avec le groupe franco-africain d'oncologie pédiatrique, que vous connaissez peut-être, que l'on dit le GFAOP, qui siège à Paris, à Gustave-Roussy, mais dont la majorité des membres sont des médecins du Maroc et des médecins d'Afrique subsaharienne. Alors comment agit le groupe franco-africain

Speaker 01:

?

Speaker 00:

co-africains d'oncologie pédiatrique, nous on travaille avec eux chaque année sur une importante somme de dons qui va en fait permettre au GFAOP de faire plusieurs choses. Soutenir la recherche médicale, construire des unités hospitalières en Afrique subsaharienne, transporter les traitements, parce que c'est difficile de se procurer les traitements en Afrique subsaharienne, financer des médicaments et des protocoles et financer également la formation du personnel médical qui manque beaucoup en Afrique subsaharienne. Voilà comment on opère sur la partie cancer médiatrique. Je m'en occupe moi-même. C'est très important pour moi parce que c'est ce pourquoi je continue l'aventure. C'est notre mission première.

Speaker 01:

Merci, merci pour tout ça. Alors les personnes, les auditrices qui nous écoutent sont sûrement très intéressées peut-être pour participer un jour au track des gazelles et j'ai bien entendu la raison pour laquelle les femmes viennent, c'est pour faire une pause, pour se retrouver, pour peut-être passer quelques jours avec plus d'intention, soit une intention envers quelqu'un qui est décédé, qui est parti, elles veulent marcher en présence de cette personne ou alors marcher avec l'intention de se retrouver soi, de reconnecter avec soi. d'avoir cet espace de pause, de ralentissement pour peut-être voir la vie autrement, voir sa vie autrement, donc ça c'est formidable. Et les auditrices aussi qui nous écoutent sont souvent des femmes qui qui admire les femmes comme toi qui osent développer des projets qui osent vivre une vie alignée créer un métier créer un travail qui contribue au monde donc il y a aussi toute cette dimension de toi Mélanie la femme qui avance sur ce chemin de développer une carrière un métier qui est aligné avec des valeurs enfin un travail qui est aligné avec des valeurs et qui donne du sens à ta vie et donc j'ai envie maintenant de t'amener un petit peu à parler de ça et notamment quels sont les les grands défis que tu as rencontrés lors de la création du développement du trek des gazelles et comment tu as réussi à surmonter ces obstacles?

Speaker 00:

C'est une bonne question, Christine. Merci. Alors, je voulais rebondir sur ce que tu disais parce que c'est vrai que le trek des gazelles est né de façon très spontanée. Et je me souviendrai toujours Il y a quelque chose qui m'a marquée. Bon, moi, je travaillais déjà dans l'événementiel, dans le monde du voyage. Et j'avais déjà fait le choix, il y a quelques années auparavant, de créer ma première structure dans le tourisme, ma première agence dans le tourisme. Mais une agence qui était vraiment dédiée aux activités de pleine nature pour faire que les entreprises et les collaborateurs se rencontrent. Et c'est vrai que Au fil des années, je pense que j'étais de moins en moins alignée avec ce que je faisais parce que quand on commence en plus à travailler sur le trek des gazelles, qu'on réunit des femmes venues de tous les horizons et que tu le fais pour une cause qui est dans tes tripes... Tu bascules, en fait. Tu te dis, mais qu'est-ce que je faisais avant

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Même si j'y prenais beaucoup de plaisir et que je voyais des sourires sur les visages des collaborateurs des entreprises, ça n'a rien à voir. Là, j'ai vraiment l'impression, même si c'est une petite pierre, d'apporter une petite pierre à l'édifice. Et pour rebondir sur ce que tu me disais, je me souviens la première fois que j'ai rencontrer l'association une association en france une maison de vie en france qui s'occupait des enfants malades de cancer et que je suis allé voir ses enfants je me souviendrai toujours j'en ai parlé ce jour là à olivier parce que quand j'ai commencé à travailler sur le projet ben il était bien été vivant et on en parlait beaucoup ensemble ont discuté et je me souviens Je lui parle donc le soir. Je lui dis, voilà, j'ai vu les enfants, tout ça. Et je lui raconte ça avec beaucoup de... Ça m'avait beaucoup marquée parce que les enfants ont cette faculté à vous transmettre de la joie alors que certains sont condamnés et que nous, on se plaint tout le temps. Les adultes. Là, je pense à ton livre, j'arrête de râler.

Speaker 01:

Oui.

Speaker 00:

que j'ai lu il y a un certain nombre d'années. Et là, je lui parle de ses enfants, très ému. Et lui me répond, les larmes pleines de yeux, il me dit « Tu vois ma chérie, tu as trouvé quelle était ta mission sur Terre. Moi, il aura fallu que je tombe malade pour comprendre quelle était la mienne. » Parce qu'il a raison. On a tous, d'une façon ou d'une autre, on peut tous apporter quelque chose, faire du bien aux autres et en même temps se faire du bien à

Speaker 01:

soi. J'appelle ça le sweet spot. le sweet spot ce positionnement où on est aligné avec une mission une contribution on veut apporter de la valeur à une cause pour que cette cause progresse donc toi c'est la cause du cancer des enfants et voilà on trouve une cause et on a envie de créer de la valeur parce que à partir du moment où on cherche à ce que ce soit un travail le travail c'est une création de valeur on crée une valeur donc chercher à créer une valeur et que quand on en faisant cette contribution au monde, en même temps, on a une opportunité, nous, de faire ce qu'on aime le plus faire ou de vivre des choses qui, nous, nous enrichissent aussi. Donc, ce n'est pas... On enrichit, on crée de la valeur pour les personnes qu'on sert. Donc là, il y a de la valeur pour le cancer, il y a de la valeur pour les femmes qui viennent participer à ce trek, il y a de la valeur de tes côtés et toi aussi, tu reçois. Donc, tu reçois effectivement une compensation financière parce que c'est ton travail, mais bien plus, en fait. Il y a bien plus

Speaker 00:

que ça. Oh oui

Speaker 01:

!

Speaker 00:

Oh oui, je suis

Speaker 01:

bien d'accord avec toi. Cette mission, cette idée de sentir qu'on est... Est-ce que tu peux nous parler avec tes mots? Qu'est-ce que c'est pour toi vivre ta mission? En se mettant en tête qu'on s'adresse à des auditrices qui peut-être sont aussi en quête de leur mission, comment toi tu décrirais qu'est-ce que c'est que ta mission? Quel sens ça a pour toi d'avoir une mission? Et qu'est-ce que ça te permet d'avoir une mission?

Speaker 00:

Ma première mission, la première mission que je prends à cœur, c'est au travers de l'événement, de la construction de l'événement et de l'évolution de l'événement et du développement de l'événement, malgré les différents obstacles, et j'y reviendrai après dessus, c'est... d'apporter un moment de joie, une parenthèse suspendue, à des enfants qui sont dans le combat de la maladie et qui luttent pour guérir. Alors évidemment, pas à tous les enfants, mais... on essaie de faire pour une majorité d'enfants, en fonction de nos différentes collaborations, comme je le disais tout à l'heure, et des périodes aussi, parce que ça ne s'organise pas en claquant des doigts, des journées d'équithérapie pour les enfants, il faut qu'ils puissent sortir, il faut qu'ils puissent s'être en forme. Ça, c'est ma première mission. Évidemment, en parallèle, c'est contribuer à la recherche médicale. C'est toujours pareil. On espère chaque année qu'enfin on puisse guérir le cancer de l'enfant. Parce que je trouve ça tellement injuste. C'est déjà tellement difficile pour les adultes, mais c'est tellement injuste pour les enfants. Et puis, ma seconde mission... c'est d'apporter quelque chose aux femmes. Parce qu'avant chaque trek, je suis déjà souvent épuisée de par tous les problèmes et les obstacles que j'ai rencontrés, les problèmes à résoudre, parce que ce n'est pas évident d'organiser un événement pour une femme dans un pays, même si c'est l'Afrique du Nord. On ne va pas se voiler la face, ce n'est quand même pas évident. Et souvent, je suis déjà essoufflée avant de commencer. Mais quand je commence l'aventure et quand on termine l'aventure, malgré la fatigue, c'est un nouveau souffle. Parce que le témoignage des femmes, il me fait comprendre que je leur ai apporté quelque chose.

Speaker 01:

Que je...

Speaker 00:

que la mission, que notre deuxième mission est belle et bien présente. Et importante. Et importante. Elles nous disent que ça change quelque chose. Beaucoup d'entre elles, la plupart, nous disent que ça change quelque chose dans leur vie. Qu'est-ce que ça change

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Elles me disent qu'elles voient de se retrouver dans ces grands espaces sauvages et de revenir à l'essentiel grâce au bivouac dormir sous les tentes partager des repas en toute simplicité marcher en silence elles me disent que ça leur permet de voir la vie sous un autre angle et donc ça les ramène à ce qui est important pour elles et dans leur cœur Beaucoup me disent cela. Et lorsqu'elles rentrent chez elles, beaucoup aussi nous écrivent des petits messages, nous appellent et nous disent que l'aventure a changé leur façon de voir la vie. Et souvent, elles prennent des décisions dans leur vie familiale, sociale, professionnelle. Elles prennent des décisions suite à l'aventure. Elles peuvent quitter un emploi, en commencer un autre, changer de vie sociale, changer de vie familiale. C'est très étonnant. Ça ne

Speaker 01:

m'étonne pas. J'accompagne depuis 20 ans des femmes et beaucoup de femmes me disent « Christine, je me sens perdue. » Et moi, je leur réponds « Non, tu n'es pas perdu. C'est juste que tu n'as pas pris le temps de te poser la question de ce que tu voulais pour toi-même.» Et moi, ce que j'entends, c'est que pendant ce trek des gazelles, quand elles marchent seules en nature, elles ont le temps de se poser la question de ce qu'elles veulent pour elles-mêmes. Et une fois qu'elles savent ce qu'elles veulent, moi je dis aux femmes, vous pouvez avoir tout ce que vous voulez vraiment. La vraie question, c'est est-ce que vous avez pris le temps de ressentir au fond de vos tripes qu'est-ce que vous voulez vraiment pour votre vie? Une femme, quand elle sait ce qu'elle veut, elle arrive à avoir ce qu'elle veut. Une grande difficulté, c'est que souvent les femmes ne savent pas ce qu'elles veulent. et en grande partie parce qu'elles sont tellement débordées à s'occuper des besoins des autres surtout quand on jongle carrière et famille et bien il y a beaucoup de sollicitations extérieures et du coup toute notre énergie et toute notre attention est à l'extérieur de nous et on n'a pas ce temps de se poser la question de qu'est-ce que je veux pour moi-même donc ça ne m'étonne pas du tout qu'à l'issue du trek les femmes prennent des décisions parce qu'elles ont eu cet espace intérieur de se poser la question déjà d'être présentes à elles-mêmes et quand on est présent à soi nos envies émergent De quoi j'ai envie

Speaker 00:

pour ma vie. Oui, tu as raison. Et puis nous, au sein de l'équipe, on les accompagne vers ce cheminement. Nous ne sommes pas des professionnels comme toi, tu vois, de l'accompagnement. Mais l'aventure que j'ai lancée finalement, tout à fait spontanée, m'a amenée quand même à une certaine réflexion. Et souvent, en début d'aventure, je les mets sur la voix en leur donnant quelques phrases dans mon premier discours. Et puis, un matin sur deux, je leur partage une citation qui me... qui évoquent beaucoup pour moi, tu vois, pour essayer en même temps de les mettre sur la voie, de les ramener à l'essentiel, de profiter pleinement de ce qui se passe sous leurs yeux en fait et sous leurs pieds. Et d'ailleurs, je voulais te partager un livre que je lis et que je relis souvent parce qu'il m'inspire. pour le trek des gazelles. C'est un moine bouddhiste vietnamien qui a écrit ça. Il a écrit « Marcher en pleine conscience ». Et c'est un livre incroyable parce que je trouve qu'on dirait qu'il a été écrit pour l'aventure. Donc, de temps à autre, je leur partage des petits passages, notamment de ce livre-là.

Speaker 01:

Oui.

Speaker 00:

pour les mettre un peu sur la tonalité de leur journée, pour leur permettre... Parce que même si on est apte à réfléchir chacun sur sa vie, parfois il y a des rencontres, des petites phrases, des petits mots qui nous aident un peu plus à cheminer sur notre voie intérieure.

Speaker 01:

Oui, et je crois qu'il y a quelque chose de très, très juste aussi. J'ai remarqué, moi, dans mon chemin personnel, et aussi c'est quelque chose que je préconise énormément auprès des femmes que j'accompagne, le fait de marcher seule en nature, en tout cas en silence. On est obligé d'être seule, mais en silence, en nature. Il y a quelque chose de vraiment très, très... Déjà, il y a beaucoup de calme, là, juste dans le fait d'être seule dans la nature. Et il y a... Il y a vraiment une possibilité à ce moment-là d'accéder à notre voie intérieure. Parce que la nature nous inspire, mais ne nous demande rien en fait. Du coup, nous, on a de la place pour être avec nous-mêmes quand on est dans

Speaker 00:

la nature. C'est vrai. Ce que je dis toujours, tu as raison, c'est une rencontre avec soi avant tout.

Speaker 01:

La marche, le trek. Et une rencontre avec les autres. Oui. Parce

Speaker 00:

qu'il y a un proverbe Touareg, tu sais, qui dit, j'adore ce proverbe, il dit « Le voyage, c'est d'aller de soi en soi en passant par les autres. » Je trouve que c'est très joli. C'est exactement

Speaker 01:

ça. Alors, la marche est un très bon moyen de se connaître et d'apprendre à se découvrir. Et l'entrepreneuriat aussi, c'est un très, très bon moyen d'apprendre à se connaître et à se découvrir. Et je me demandais, qu'est-ce que toi, tu as appris sur toi en tant que femme et en tant qu'entrepreneuse sur ce parcours de ce projet? Qu'est-ce que ça t'a permis de découvrir sur toi-même?

Speaker 00:

Ce que j'ai appris sur moi

Speaker 01:

?

Speaker 00:

J'ai vraiment compris que j'étais une personne de nature impatiente. Et donc au fil des années, j'ai appris la patience. Je l'apprends toujours. Parce qu'il faut dire qu'en Occident, on est formaté d'une façon où l'on ne nous apprend pas la patience. On a tout tout de suite. Et oui, je pensais être une personne patiente. Et en fait, je me suis aperçue que je ne l'étais pas du tout. J'ai appris aussi... On mûrit aussi, on vieillit avec les années. J'ai appris que les femmes, en tout cas moi, que j'étais plutôt de nature à... à donner facilement ma confiance. Mais bon, voilà, parce que aussi, ce sont certainement des valeurs... que l'on m'a inculqué plus jeune, ou que dans un contexte professionnel, je n'ai peut-être jamais eu de mauvaise surprise. Je suis plutôt de nature à donner rapidement ma confiance. J'ai appris qu'il fallait quand même des preuves avant d'offrir sa confiance. Surtout, dans un milieu professionnel plus masculin. Quand on travaille avec des femmes, c'est différent. Mais au Maroc, il faut dire que sur l'organisation d'un événement, je travaille majoritairement avec des hommes. Le rapport n'est pas le même. Voilà ce que j'ai...

Speaker 01:

Est-ce que ce parcours t'a permis de mieux connaître tes forces, tes

Speaker 00:

talents

Speaker 01:

?

Speaker 00:

Oui, aussi. Oui, aussi parce que c'est vrai qu'on m'a aussi souvent dit « Oui, Mélanie, tu donnes trop vite tout de suite ». C'est quelque chose que l'on m'a souvent dit dans mon entourage, mais parce que c'est dans ma nature, je suis comme ça, je fais très vite confiance, je suis plutôt de nature à rendre service facilement et à donner avant d'avoir eu des preuves. Mais ce que j'ai quand même appris, malgré le fait que je donne vite ma confiance et qu'au fil des années que je la donne plus lentement, on va dire, que j'attends d'avoir des preuves, c'est que le fait que je sois quand même plutôt... J'ai plutôt ce caractère smile. Le sens de l'accueil, le relationnel avec les équipes, ça, c'est une force. Ça dépend dans quel pays. Mais en tout cas... Au Maroc, pour moi, c'est une force parce que je pense, j'ai un peu l'impression d'être un peu comme eux. Les Marocains sont des gens qui ont vraiment le sens de l'accueil, de la générosité, du partage, prêts à rendre service, ils sourient. Et ça, c'est... Je me sens un peu similaire dans leur caractère. Et je trouve que c'est plutôt une force, en tout cas, pour travailler dans une bonne ambiance. Et de ce fait, tu peux obtenir aussi des choses de par ta gentillesse. Alors que peut-être en Occident, tu n'obtiendrais pas forcément. Au contraire, en Occident, quand tu es trop gentil, on ne te fait pas de cadeaux.

Speaker 01:

Donc là, tu as fêté les 10 ans du trek. Est-ce que tu as des rêves, des projets pour les années à

Speaker 00:

venir

Speaker 01:

?

Speaker 00:

J'aimerais multiplier les actions. J'aimerais vraiment faire plus. Après, des rêves pour moi, non. Des rêves pour... Pour les enfants, ben oui, multiplier les anxions et puis des rêves pour les femmes, oui, leur proposer de nouveaux parcours. leur permettre de découvrir de nouvelles contrées. Lorsqu'on a des émotions, nous on parcourt le Maroc, on est des amoureux du Maroc, on aime être dans le bled, comme on dit, dans la nature. Et lorsqu'on a des émotions, on n'a qu'une envie, c'est partager en fait ces émotions avec les femmes qui nous sont fidèles et avec les nouvelles qui rejoignent l'aventure. On n'a pas vraiment de projet. On est plutôt des personnes qui marchons au feeling. On se laisse porter par les rencontres, les émotions, les découvertes. Pas trop de plans sur la comète.

Speaker 01:

Où est-ce que nos auditrices peuvent en savoir plus sur le trek des gazelles?

Speaker 00:

Oui sur notre site internet alors c'est trekdegazelle.com je précise trekdegazelle.com t-r-e-k-d-e-s g-a-z-e-e-2-l-e-s .com Elles peuvent également taper sur les réseaux sociaux Trek des Gazelles by Mélanie à ne pas confondre avec un autre trek et voilà qu'elles n'hésitent pas à nous envoyer un petit message parce que je prends le temps dès que je reçois un message ou un Je prends le temps d'appeler toutes ces femmes qui veulent les informations parce que c'est toujours l'occasion d'échanger déjà une première fois par téléphone de leur projet, de leur vie et de l'aventure.

Speaker 01:

Une dernière question pour clôturer cette merveilleuse conversation, Mélanie. Ce podcast Shine s'adresse à des femmes qui ont envie de rayonner, mais c'est aussi peut-être des femmes qui se sentent un peu, à l'instant présent, débordées, désalignées. Est-ce que toi, tu aurais un mot de sagesse ou quelque chose que tu aurais appris pour toi-même ou à travers toutes les femmes que tu as rencontrées sur peut-être être ou mettre leur attention pour aller vers cet alignement, vers ce renouveau auquel elles aspirent?

Speaker 00:

Un mot de sagesse, c'est celui que je dis souvent en fait lorsque je lance l'aventure et je te l'ai dit tout à l'heure, c'est d'essayer de prendre le temps de trouver ce qui est important pour elles et surtout pour leur cœur. En fait, vraiment penser au cœur et pas à la tête. Parce que la tête, l'esprit prend le dessus sur ce qui résonne là en nous. Voilà mon conseil. Mais il faut du temps pour ça et il faut marcher. il faut faire de la place il faut faire

Speaker 01:

de la place il faut faire taire le mental un peu pour pouvoir entendre ce que le cœur veut nous dire formidable merci merci un immense merci Mélanie pour cette conversation très très riche et très chaleureuse et très douce et très puissante à la fois je suis sûre que les auditrices vont

Speaker 00:

adorer un grand merci merci beaucoup Christine à bientôt et bonne continuation ravie d'avoir partagé ce podcast avec toi