Go To The Gym Podcast

Xavier Ouellet : adaptation d'un joueur de hockey à une pandémie mondiale, l'amour pour le sport et défis de carrière

Jerry Blackburn Season 1

Comment un joueur de hockey professionnel s'adapte-t-il à une pandémie mondiale? Découvrez-le dans notre dernier épisode avec Xavier Ouellet, ancien capitaine des Rockets et joueur des Canadiens de Montréal. Nous avons eu la chance unique de rencontrer Xavier lors de sessions d'entraînement en ligne pendant la pandémie, où il nous partage comment ces workouts, et en particulier le Burnathlon, l'ont aidé à maintenir sa forme physique pour les playoffs. Xavier nous raconte son parcours fascinant, depuis sa sélection au deuxième tour par Detroit jusqu'à ses expériences dans la Ligue nationale et avec l'équipe école, en nous offrant un aperçu rare des défis et moments marquants de sa carrière.

Plongez dans les réalités du hockey professionnel pendant la pandémie avec Xavier Ouellet comme guide. Il nous raconte les obstacles qu'il a rencontrés, avec des gyms fermés et des saisons perturbées, et comment cela a affecté son arrivée à Montréal et sa nomination comme capitaine à Laval. Les mesures sanitaires, la bulle des playoffs, et les années perdues durant ce qui aurait dû être le pic de sa performance sportive, tout est abordé avec une honnêteté touchante. Ne manquez pas cet échange captivant où la résilience et la passion pour le hockey sont au centre de la discussion.

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Speaker 1:

Bienvenue au Go To The Gym Podcast. Mon nom, c'est Jerry Blackburn. Je vais recevoir plusieurs invités pour parler de la santé physique, la santé mentale et, juste, le bien-être général des gens. Je me remercie de notre commande-staire, blackburn Athletics, le meilleur gym au Québec pour faire des cours de groupe, si jamais vous voulez faire un essai gratuit à un de nos gyms, blackburnathleticsca. What's up everyone. Bienvenue au podcast. J'ai le merveilleux Xavier Ouellet devant moi, joueur capitaine des Rockets pendant une couple d'années, pendant, ouais, une couple d'années, quatre ans. Un super hockey player, super être humain. Drôle de histoire pendant la pandémie, nous on s'est rencontrés à un party à un moment donné Pendant la pandémie, je faisais des lives. Tu m'avais écrit Tu es venu sur le podcast, je m'excuse Sur le live. Tu donnais un workout hockey training dans la salle, je pense chez vous à Michigan.

Speaker 2:

Oui, c'était à ma maison, michigan. J'avais une petite salle, j'ai texté. Il n'y avait rien à faire pendant la pandémie, rien. Il fallait trouver un moyen de se tenir occupé. Je voyais que tu faisais des lives. Un petit texte, je vais en faire un workout. Je n'ai rien à faire. On a mis ça ensemble. C'était le fun. Une petite demi-heure, 45 minutes de workout, exact.

Speaker 1:

Tu parlais un peu d'hockey. Je pense que tu as fait le burnathlon. Ça se peut-tu? Oui, je l'a rien à faire, moi, je suis en survie pour la business. Puis j'ai créé le Burnathlon. C'était un workout sur 7 jours qui était complètement débile, horrible. Il fallait t'entraîner 3 fois par jour, 2 fois par jour environ pendant 7 jours. Puis je me rappelle tu faisais des lives de tes Devil Press puis tes Thrusters sur ton terrain. Wow man, je m'ennuie pas. Tu me demanderais de faire ce genre de workout-là maintenant. Puis je pourrais pas.

Speaker 2:

Non, sérieusement, ça a été bon pour moi aussi, parce que là, à ce moment-là de l'été, il commençait à parler des playoffs, des bubble playoffs qu'on a eus dans la Ligue nationale avec Montréal. C'était peut-être à 3-4 semaines, la bubble playoffs, puis les gyms étaient fermés. J'avais aucun moyen de m'entraîner ou me préparer pour aller jouer dans les séries éliminatoires de la Ligue nationale Comme les meilleurs joueurs d'hockey au monde Faut que je sois le moyen de m'entraîner.

Speaker 2:

J'ai des 20 livres à la maison, j'ai rien. J'avais pas encore ma maison dans ce temps-là. On était chez la famille, on vivait en dessous-sol, il fallait s'arranger. Puis là, tu sors avec ton Burn Athlon. Il fallait faire 2000 push-ups, 5000 thrusts. C'était quelque chose, c'était horrible. Je me suis dit qu'on allait se prendre un challenge. On va le faire. Ma petite fille, elle faisait avec nous autres. Je me suis fait mon petit programme. Sur 7 jours, je suis passé à travers le burnathlon, j'ai perdu 6 livres.

Speaker 1:

C'est malade. On a contribué pour les séries À ce moment-là, pendant la pandémie, pour les séries À ce moment-là, pendant la pandémie tu étais avec les Canadiens de Montréal, j'étais avec les Canadiens de Montréal.

Speaker 1:

Tu étais captain du Rocket avant ça, j'ai fait les deux. On va faire un petit rewind, on recommence du début. Moi, je suis zéro. un connaisseur de hockey en passant, j'ai fait du recherche, drafted in the second round par Detroit, pis là, t'as joué. je sais pas comment vous appelez ça, le NHL, c'est le AHL. je pense fait que toi tu jouais pour. comment t'appelles ça? c'est le Something League pour.

Speaker 2:

Dans le fond, c'est le club école, l'équipe de la. Ligue Nationale c'est comme ça qu'ils appellent ça.

Speaker 2:

Si t'arrives au camp, pis tuécole de l'équipe de la Ligue nationale, c'est comme ça qu'ils appellent ça. Dans le fond, si tu arrives au camp et que tu ne fais pas l'équipe de la Ligue nationale, mettons les Canadiens, ils envoient le joueur à Laval. Ça, c'est des joueurs que, s'il y a des blessés, tu peux rappeler un gars de Laval entraînements. On a le même genre de soutien. On a les entraîneurs à l'aréna. Ils nous donnent des workouts, des trainings, une saison complète. C'est vraiment similaire. C'est sa propre ligue, la ligue américaine, mais c'est affilié avec une équipe anglaise nationale. C'est le même, ça marche.

Speaker 1:

Tu as commencé dans le club-école de Detroit pendant deux ans.

Speaker 2:

Je pense Oui, à peu près. J'ai fait beaucoup d'up and down Quand je suis arrivé ma première année à 20 ans, j'avais commencé c'était à Grand Rapids, un club École, 20 ans, joué comme hockey professionnel, oui, oui. Puis j'avais été callé up à Détroit, puis j'avais joué 5 games cette année-là à Détroit, nice.

Speaker 1:

Puis là, ma ma deuxième année, fait que Carl Yelp t'as joué cinq games avec les Red Wings Pis le reste de la saison avec les Griffins de la Ligue américaine.

Speaker 2:

La deuxième année, même genre de choses, mais j'ai joué 25 games à Détroit, pis le reste de la saison à Grand Rapids.

Speaker 1:

Pis ça, comment ça marche? Parce que là exemple, tu as un contrat avec la Club École.

Speaker 2:

Ils appellent ça des contrats two-way. Fait que tu as un contrat dans la Ligue nationale et un contrat dans la Ligue américaine.

Speaker 1:

Si tu joues tous tes games dans la Ligue américaine, t'es payé. C'est ça tes conditions, c'est ça. Tu vas en une game, t'es payé ce salaire-là.

Speaker 2:

C'est prorated par jour, fait qu'on est payé. mettons sur 180 jours.

Speaker 1:

Pis, si tu passes trois jours de langue nationale, ben, ces trois jours-là, c'est ton salaire de langue nationale qui kick in, fait que t'as comme ton salaire annuel, si tu fais toute l'année nationale, toute l'année américaine, fait que tu fais moitié-moitié, t'as 80 jours payés américains, 80 jours payés NHL, c'est ça. Puis, je pense, parce qu'un moment donné, on s'est fait un party, we hit it off, on s'est vraiment apprécié. Un moment donné, tu m'as invité au Rocket. Je t'ai dit je vais donner accès. Un moment donné, j'étais avec toutes les hockey-wives dans une salle, le seul dude qui était là, j'étais avec les hockey-wives et les enfants. This is nice, you know. Habituellement, tu es dans une place avec plein de belles femmes, mais c'est comme They're all dating my buddies, mais ça ne marche pas.

Speaker 1:

Puis tu parlais des différences de conditions. C'est exemple avec les Rockets ou la Ligue américaine. on va dire C'était pendant le COVID. Tu payais ton taxi, je pense, pour te rendre à l'aréna.

Speaker 2:

Pendant le COVID, ça, c'était unique. Pendant le COVID, il y avait le curfew, on avait des matchs le soir. Ils nous avaient écrit une lettre du gouvernement, une lettre de l'équipe, en voulant dire que tu as le droit de casser le curfew. Les jours de match, on avait le droit de chauffer après 10 heures. Juste, les jours de match, t'avais pas le droit d'aller nulle part qu'à l'aréna. Pis, chez vous, y'avait une bulle, t'sais complètement fermée pour nous. Pis, on était testés à chaque jour, chaque jour dans le nez, avant la pratique, avant la game. Des fois, s'il y avait comme un faux test, un deuxième test dans la même journée, à chaque jour, pour être capable de pouvoir jouer durant ce temps-là, je vais pas te dire non, fuck, le COVID, ça me tente pas.

Speaker 1:

You had to do it si tu voulais jouer.

Speaker 2:

Si tu refuses de faire un test, t'as pas le droit d'être à l'entour des joueurs, t'avais pas le droit d'être dans la bulle qu'ils avaient créée.

Speaker 1:

T'avais pas le choix Quand il y en a un qui pognait le COVID dans l'équipe. Il sortait direct, il sortait direct, il sortait direct. Puis là, sûrement, il retestait tout le monde.

Speaker 2:

Le lendemain, puis des fois, c'était quand il y avait comme un outbreak. mettons, il y avait quelqu'un assis à quelque part dans la chambre, lui, il teste positif. mettons le coach qui gère les lignes. tu sais jamais qui va jouer avec qui Avec la ligne nationale. il y avait le taxi squad.

Speaker 1:

c'était unique, c'est ça que tu me parlais, le taxi squad. Je pense que pendant la pandémie, tu étais dans la ligne nationale, tu étais avec les Canadiens de Montréal. C'était quoi? le taxi service? Oh tabarnouche. La pandémie est arrivée, je pense au mois de mars.

Speaker 2:

La première année de la pandémie. C'était arrivé au mois de mars. Dans ce temps-là, j'avais commencé l'année avec le Rocket, puis, à peu près au mois de janvier, j'avais été callé up avec les Canadiens. Puis, le reste de l'année, je jouais avec les Canadiens, au avec les Canadiens. Au mois de mars, tout a fermé. C'est là qu'on est retournés à la maison, puis qu'on a fait le burn-out et puis qu'on a dit c'est là, c'est combien de temps que c'était fermé environ.

Speaker 2:

Les bubble play-offs. il était en fin juillet, fait que de mars à juillet qu'on avait pas de pratique, pas de Tout le monde.

Speaker 1:

Tout était fermé.

Speaker 2:

Il y avait des conditions différentes, les gars qui viennent mettons, du Texas ou qui viennent de la Floride ils étaient pas d'accord. Mais ceux qui viennent d'ici du Canada? nulle part au Canada moi, au Michigan, c'était vraiment similaire à ici Tout était fermé, on avait zéro accès à rien, à moins que t'aies un vraiment beau home gym tu fais des push-ups et tu cours dehors, en général les gars de l'allée nationale ou hockey professionnel.

Speaker 1:

pas besoin d'un home gym parce que vous avez accès à l'aréna.

Speaker 2:

Souvent, dans ta home base, tu as ton trainer avec le gym, avec tout ce que tu as besoin. Quand ça s'est fermé.

Speaker 1:

Les play-off bubble au mois de juillet environ.

Speaker 2:

Oui, fin juillet, C'était quoi ça? How did it work? Ils vous appelaient et ils ont dit quoi? Bien là, tout le long que c'était fermé, on avait des calls avec mettons l'association des joueurs de la NHL avec l'organisation. Puis là, on pense que ça va recommencer. Oups, ça ne recommencera pas. On pense que si un groupe à Edmonton, il y avait un groupe à Toronto, Nous autres, on était à Toronto. Même chose. On est revenus ici 7 jours avant que ça commence. On testait à chaque jour, On a un petit training camp de 7 jours, puis on s'en va à Toronto.

Speaker 2:

Les playoffs commencent. Boom, let's go. On a pogné Pittsburgh cette année-là dans la première ronde, nice.

Speaker 1:

Rien de moins. Non rien de moins On a passé à travers eux autres. C'était cool Cette année, vous avez gagné contre eux autres, puis après, c'était, on a perdu contre Philadelphia. Ah, si ça avait été. Mais le bubble Fait que là, t'étais à Toronto, fait que là, c'est juste plein de boys de la NHL Dans le même hôtel. Dans le même hôtel, dans le même hôtel.

Speaker 2:

Tout dans le même hôtel. Personne d'autre dans l'hôtel.

Speaker 1:

C'était juste. Vas-y en détail. ça m'intrigue. C'est comme C'est Crosby de l'autre côté que tu veux plaquer parce qu'il te gosse pendant la game et il partage la chambre à côté avec toi, tu te croises dans l' c'est le silence.

Speaker 2:

C'était bizarre. Les restrictions étaient tellement strictes qu'il avait fermé l'hôtel juste pour les organisations de la Guinée-Saint-Mal. Puis, il y avait le staff, puis il n'y avait personne d'autre qui avait le droit d'aller à l'hôtel, puis là, il y avait des grosses barrières de hall. Tu ne pouvais pas sortir. C'était une prison. Tu ne pouvais pas sortir du parking lot de l'hôtel. Il y avait un chemin pour se rendre à l'aréna à pied, encore une fois quasiment barricadé, des murs à chaque bord. Puis on avait accès à un restaurant qui était ouvert juste pour nous, en ce temps-là. C'était hôtel aréna, pratique game hôtel.

Speaker 2:

Tout le monde allait dans le même autobus pour aller à l'aréna, c'était tout à pied, il n'y avait pas d'autobus, tout le monde habillé en beau suit, avec un masque. Avec un masque couvert. de même, On arrivait à l'aréna.

Speaker 1:

Il fallait mettre nos masques à l'aréna jusqu'à temps que Là, il y avait les Canadiens et Pittsburgh, il y avait-tu d'autres équipes, toutes les équipes qui étaient.

Speaker 2:

Il y avait, mettons, 16 équipes. Il y avait comme 8 équipes dans cet hôtel-là. équipes, il y avait comme 8 équipes dans cet hôtel-là.

Speaker 1:

Ok, fait que la moitié des playoffs étaient aux États-Unis, À Edmonton je pense À. Edmonton, puis l'autre moitié à Toronto.

Speaker 2:

À Toronto, ok Fait qu'il y avait peut-être 8 équipes dans l'hôtel.

Speaker 1:

Puis, est-ce que toutes les? Par exemple excuse-moi, j'ai un blanc phare avec toi contre Pittsburgh. Là, ça, c'est fini. Vous restez à l'hôtel, puis vous jouez contre le gagnant, qui est déjà là.

Speaker 2:

Oui, le gagnant de l'autre série, vous restez à l'hôtel.

Speaker 1:

Vous restez à même hôtel jusqu'à temps que vous perdez, Puis là vous retournez à Méran.

Speaker 2:

Après c'est fini, va-t'en.

Speaker 1:

K-bye.

Speaker 2:

Tu sors de prison.

Speaker 1:

T'es comme déçu de perdre, mais t'es comme, ok, j'ai un peu de liberté.

Speaker 2:

De fait, perdre, ça fait mal. Il restait un jour, il y avait des meetings dans l'Allemagne. T'es vraiment déçu. Mais quand il ouvre les gates, t'es comme let's go play golf. Ok, let's go, let's go back home pis, là, la famille pouvait pas venir vous jeter. Non, non, non, y', il n'y avait rien. Les gars sont venus tout seuls pendant deux mois. Oh my God, il n'y avait aucun moyen de négocier, rien.

Speaker 1:

C'était un autre monde qu'on vivait.

Speaker 2:

C'est deux ans qui nous ont été enlevés, deux ans.

Speaker 1:

C'est tout. Tu as 30 ans. Tu as 30 ans. avec ça Il y a deux ans, tu as 28. Tu es comme dans ton prime.

Speaker 2:

Ça fait que ça il y a deux ans. T'as 28, t'es comme dans ton prime. On va le dire Dans le monde du hockey oui, c'est là que tu veux jouer, tu veux performer, tu veux signer des contrats, puis là tout shutdown, surtout moi dans ma situation-là.

Speaker 2:

Je suis arrivé à Montréal l'année d'avant. Je suis arrivé à Montréal l'année d'avant, j'avais fait l'équipe. Après le training camp, j'avais joué comme 20 games à Montréal. Il y avait des retours de blessures. Je me suis envoyé à Laval. J'ai fini la saison à Laval. C'est là que j'ai été nommé capitaine. J'ai fini la saison à Laval. L'année d'après, c'était l'année de COVID, qui ont fermé. On a eu la bubble au playoff. L'année d'après, c'était, dans le fond, une autre année de COVID, mais c'était un petit peu plus ouvert.

Speaker 1:

C'est là qu'il y avait.

Speaker 2:

Ça, c'est cette année-là. C'est là qu'il y avait le l'équipe des Canadiens. Là, il gardait un taxi squad avec eux autres, qu'eux autres faisaient juste pratiquer, ils jouaient pas de game. Puis il y avait l'équipe à l'avant, puis ils ont fait ça pour pas qu'il y ait trop d'échanges de COVID ou de call-up.

Speaker 1:

Le taxi squad, il restait avec l'équipe des Canadiens réserve mettons OK donc il jouait même pas de game, à moins qu'il ait besoin de toi. Non, je comprends. Fait que toi t'étais dans le Taxi Squad, Pas mal, tu jouais pas avec les Rockets.

Speaker 2:

J'ai joué 8 ou 9 games avec les Canadiens cette année-là, oui, puis je pense que je n'ai joué 15 avec le Rocket, puis le reste.

Speaker 1:

Mais là, dans le Taxi Squad. tu as dit ton salaire de la NHL, NHL. La NHL Oui.

Speaker 2:

Parce que tu ne jouais pas techniquement, parce que tu n'es pas dans le roster. Non, non, c'est une année unique.

Speaker 1:

Moi, je me mets dans la position des coachs. Je veux avoir du monde qui sont bons. Tu peux voir des gens qui ont des méchants de game au Rocket. tu dis ok, lui, on va le monter, mais là, tu as du monde comme toi dans le Taxi League Vous êtes vraiment bon.

Speaker 2:

C'est pour ça que vous êtes là, vous n'avez pas joué, ça fait longtemps.

Speaker 1:

Vous ne pouvez pas faire le defensive move of the night parce que tu es en train de promener en taxi.

Speaker 2:

Exactement, c'était exactement ça la situation.

Speaker 1:

Y'a-tu une grosse différence de calibre? Tu parles de HL, tu sais, mettons, le jeudi, tu joues dans HL Rocket, puis le samedi, tu joues pour les Canadiens. Y'a-tu une grosse différence de?

Speaker 2:

calibre, c'est pas la même game, tu sais. Pour être honnête, c'est pas que les joueurs patinent nécessairement plus vite. Tu prends les gars américains, tu fais une course, c'est pas ça. la différence, c'est juste l'exécution des jeux avec la rondelle recevoir une passe, faire une passe vite, puis la précision des jeux qui décident. Tout est comme boum, boum, boum, c'est vite. Il n'y en a pas d'erreur, il y a beaucoup moins d'erreur que dans la Ligue américaine Toi en tant que défenseur.

Speaker 1:

Le petit split second de plus prend à réfléchir. Mais tu vas te faire scorer dessus dans la Ligue nationale tant que peut-être dans la Ligue américaine. Tu peux le permettre, tu peux t'en sauver un petit peu maintenant.

Speaker 2:

Mais aussi, c'est différent de jeunes qui arrivent qui sont hungry, puis des fois ça court partout un petit peu, ça vient vite, tu te fais fourchecker par deux gars. Dans l'Union nationale, c'est tellement structuré que ça n'arrive pas. Fait que c'est comme si Pour moi, quand je suis défenseur, des fois c'était plus facile dans l'Union nationale que dans l'Union américaine, parce que c'était plus structuré Tu Tu sais comment que l'autre équipe four-check, puis ils changent pas de stratégie.

Speaker 2:

Tu sais comment qu'ils s'en viennent, puis ton équipe aussi. Tu sais que les gars vont être à la bonne place, tu sais que tout est structuré.

Speaker 1:

Moi, j'arrive dans l'Union nationale, puis hungry, je veux faire des moves, mais j'arriverais le deuxième dans le four-check, puis le coach serait get on the fucking bench. Oui, fesses, fallait que t'ailles là à la place. Je comprends Tant que la Ligue américaine, c'est un peu plus comme Hey, show me what you got, c'est ça« Go, suis les protocoles, le plan de match, mais si jamais t'as un feeling pour un jeu, tu peux y aller, toi, en tant que défenseur, c'était un peu moins prévisible.

Speaker 2:

Prévisible, prévisible.

Speaker 1:

Ça, c'est vraiment T'étais-tu stressé quand t'en remontais, ou même quand tu descendais, quand tu faisais la transition.

Speaker 2:

Quand je suis arrivé à Montréal, ça faisait déjà 5 ans. C'était ma 6e année pro. J'avais déjà eu beaucoup de bagage à Détroit avec du up and down. Quand je suis arrivé ici, en plus, j'étais à la maison. Tout le monde disait la pression à Montréal. Mais moi, j'aimais ça. Quand j'étais à Montréal, j'étais excité d'être à Montréal. J'étais excité d'être avec les Canadiens. À chaque fois que j'avais un match, j'étais excité d'être dans le line-up. Quand j'allais à Laval, j'étais capitaine à Laval, puis on avait une bonne équipe. J'étais excité de jouer au hockey. J'étais rendu à un point dans ma carrière où je voulais juste jouer au hockey. Je voulais être dans les nationales. C'est sûr, mais ça ne me dérange plus autant que ça me dérangeait avant. Ça me brise le cœur. Je vais aller faire de mon mieux. Je vais aller faire de mon mieux. Je vais jouer au hockey pour gagner ma vie. Je suis pas de mort, c'est quand même nice.

Speaker 2:

C'est un feeling qui est tenace, parce que les 5 premières années de ma carrière, t'es plus jeune, pis t'as faim, pis, à chaque fois que tu te fais renvoyer en bas, ça te brise le coeur. T'es négatif dans ta tête, t'es pas content, pis là ça l'affecte, ton jeu.

Speaker 1:

Qu'est-ce que j'ai fait? Je suis pas bon.

Speaker 2:

C'est la dernière fois que je vais jouer dans la Ligue nationale, plein de et tu n'as pas l'expérience, la maturité de comprendre que, des fois, c'est hors de ton contrôle. Souvent, je me faisais dire que tu as bien joué, tout est beau, mais on est allé chercher ce joueur-là, en échange, on va te renvoyer là-bas. Tu le prends personnel que j'ai fait de mal.

Speaker 1:

Tu n'entends rien quand ils disent que ce n'est pas toi.

Speaker 2:

C'est pas toi, c'est moi.

Speaker 1:

Oh my God, qu'est-ce que j'ai fait? T'as pas la maturité Quand tu penses négativement ça affecte ton jeu dans la Ligue américaine.

Speaker 2:

Là, c'est un rollercoaster. Tu joues 2-3 bonnes games et une mauvaise game. Tu te fais coller up tes meilleurs au monde. Dans ta tête, tout va bien. Trois jours plus tard, tu retournes en bas. Qu'est-ce que j'ai fait? Quand je suis arrivé ici à Montréal, j'avais déjà passé à travers toutes ces aventures-là. Mon mindset était différent. Je suis arrivé, je voulais être à Montréal, je voulais aider l'équipe à gagner, je voulais faire de mon mieux. Puis je me faisais renvoyer en bas. C'est dans la même ville, c'était Laval. J'avais pas besoin de déménager, j'avais pas besoin de bouger. J'allais à différentes arénas puis jouer un même game de hockey. Puis les fans à Laval étaient incroyables. Les fans à Montréal sont incroyables. Il y avait pas un gros différent, différent, c'est sûr, avec National mais je veux dire l'énergie, l'atmosphère.

Speaker 1:

mais par contre, tout le monde crie Après c'est des kids.

Speaker 2:

Il y a beaucoup plus de kids au Rocket, vu que c'est plus abordable, c'est plus familial un petit peu, comme tu dis. Les prix sont moins chers. Ça ne coûte pas que ça coûte d'aller voir les Canadiens. En plus, quand j'étais là, on avait une bonne équipe. Les deux dernières années, on est allé loin dans les séries, une fois jusqu'à Game 7, conference Finals. Puis l'aréna était pleine, mon gars, ils faisaient des tailgates dehors avant les games à Laval. Je pense que cette année-là, les Canadiens n'avaient pas fait les playoffs. Il y avait du monde à Laval quand on jouait. C'était vraiment cool.

Speaker 1:

A. Avez-vous dans vos contrats ou dans tes contrats.

Speaker 2:

Des bonus à la performance?

Speaker 1:

Non, Non non, il y en a-tu que oui, il y a des bonus.

Speaker 2:

Ton premier entry level, des fois, il y a des bonus. Mettons si tu joues un certain nombre de games en ligne nationale, tu vas avoir un bonus de je ne sais pas jusqu'à 54 000, je ne sais pas quoi. Mais après ça, non, voici ton salaire. Tu es payé pour jouer au hockey. Il y a des bonus de play-off, mais ça, c'est la ligue. Si tu te rends loin dans les play-off, tu fais la bonus, la ligue te paye.

Speaker 1:

C'est ça, toi exemple. Quand tu étais à Détroit, tu as payé le même salaire, mais en américain.

Speaker 2:

Puis là, t'arrives à Montréal, puis c'est en canadien, t'es tout payé en américain, même à Montréal.

Speaker 1:

Ok, fait que tu fais n'importe quoi, 2 en 50 000, mais US, us, même si tu joues à Laval. Mais Mettons, t'arrives à Montréal, t'es taxé Au. Canada, Au Canada mais non, ok, c'est bon.

Speaker 2:

Quand tu signes ton contrat, c'est en US. Comme tu dis, il faut faire des chiffres ronds. Mettons, c'est 200 000 US, mais les autres, ils font la conversion. Puis t'es taxé sur. mettons que c'est 300 000 Canadiens, mais t'es taxé au Canada. Tout le monde, peu importe où tu habites, tu es payé en américain, ce qui est quand même nice. Oui, ça dépend du taux de charge au moment que ça arrive. Mais oui, c'est nice.

Speaker 1:

C'est malade. On dirait que c'est un monde que je connais. C'est le seul sport que je n'ai jamais fait de jouer au hockey. Tout ce que je ne suis pas bon à faire, je trouve ça encore plus impressionnant. On Puis tout ce que je ne suis pas bon à faire, je trouve ça encore plus impressionnant. Moi, on dirait que vous savez tout où aller au bon moment, quand changer. C'est messed up.

Speaker 2:

Il y a beaucoup de choses qui se passent dans une game de hockey. Comme tu dis, c'est quelque chose qui est inconnu pour toi parce que tu n'en as pas fait. Mais quand tu as fait ça toute ta vie, c'est naturel. Tu sais quand changer, tu sais quand faire certains jeux puis d'autres jeux. C'est comme ce qu'on fait, C'est notre vie, c'est notre job.

Speaker 1:

Puis, toi, tu as commencé à jouer au hockey jeune, j'avais 5 ans. Toi, tu es né en France. Oui, je suis né en France, né en France, puis là, raisin.

Speaker 2:

Terrebonne. Ma blonde vient de là. Je l'ai rencontrée à Delors.

Speaker 1:

Vive terre bonne.

Speaker 2:

Je suis né en France. Mon père a joué au hockey en Europe.

Speaker 1:

Vous êtes né dans une famille qui aime le hockey.

Speaker 2:

Mon père, c'est le premier des générations qui a joué au hockey. Il a joué son junior au Québec. Il ne s'est pas fait repêcher. Il n'y a rien qui est ouvert ici. Il a eu un offre pour aller jouer en France. Il y a une ligue là-bas, une petite ligue, pourquoi pas? Il était jeune, il est allé, puis il a joué 15 ans en Europe, malade, il a joué en France, il a joué en Allemagne. Il s'est promené de ligue à lig. Je viens du Canada. À chaque été, on revenait à la maison, on revenait passer l'été ici avec nos familles, je comprends. Puis la saison de hockey, on repartait.

Speaker 1:

On est dans France live, on arrive d'un bachelor party. Lui, il jouait au hockey en France justement. Lui, il arrivait de la France à minuit, il était de bonne humeur. Il était de bonne humeur, mais le lendemain, le jet lag était rare, c'est sûr. t'as commencé à jouer au hockey à Terrebonne j'ai commencé, on est revenu de l'Europe.

Speaker 2:

J'avais 9 ans, j'ai commencé en Allemagne, ma première année de hockey. J'ai joué en France, puis, après ça, mon hockey mineur, c'était à Tôme dans le temps, j'avais 9 ans. Ça a commencé à Terreur. C'était à Tôme dans le temps, j'avais 9 ans, ça a commencé à Terrebonne.

Speaker 1:

Puis, c'est quand que toi ou tes parents ou quelqu'un dans l'entourage ont commencé à réaliser This kid's fucking good, tard, tard, c'est correct. C'est pas comme tu as commencé à jouer au hockey. Puis c'est comme.

Speaker 2:

This guy. Non, non pas tout. J'ai commencé à jouer. Mettons en France, pis, le hockey là-bas, c'est pas un gros sport comme ici. Quand je suis arrivé ici, j'étais loin en arrière de tout le monde, côté niveau de hockey.

Speaker 2:

J'ai 9 ans. Là, pis t'slait que j'aille du fun, go, aille du fun. Puis là, il me faisait couper comme du deux-up. Lui, il était parfait Va, aille du fun, va jouer avec tes chums, puis tes jeunes. J'ai jamais eu de pression de ce côté-là. Donc, je suis arrivé en novembre, tous mes chums de meilleurs, comme moi, je courais partout, j'essayais de suivre.

Speaker 2:

C'est quand que ça a commencé, à 14 ans, je mettais tous mes amis avaient fait l'équipe, c'était du bantam de rhodes. En temps, tous mes amis avaient fait l'équipe du bantam de rhodes, moi, j'avais été coupé. J'étais vraiment, vraiment triste. J'avais 14, 14 ans, première année, banter quelque chose de même, ou 13 ans. Pis là, je me souviens, on revient de l'aréna, pis je suis tout triste. Tous mes amis ont fait de l'équipe, je suis le seul qui est coupé, pis je suis tout triste. Mon père, il dit ça te fait de la peine, hein. Il dit tu veux-tu jouer au hockey? oui, je veux jouer au hockey. Ben, si tutu jouer au hockey. Oui, je veux jouer au hockey. Si tu veux jouer au hockey, va falloir que tu commences à t'entraîner, puis va falloir que tu commences à bien manger, parce que si tu veux être meilleur que les autres, va falloir que tu fasses quelque chose de différent. C'est quand même jeune. Puis, moi, dans ma tête, j'ai fait c'est juste ça que ça prend. No problem, let's go. J'ai commencé à aller par en haut.

Speaker 1:

Tu as dit entraîner comme salle de gym les entraînements à l'extérieur de la glace.

Speaker 2:

J'avais un trainer, oui, à l'extérieur de la glace. Mais tu sais, quand tu es jeune, surtout à ce temps-là, tu joues au hockey, puis tu joues au soccer l'été.

Speaker 2:

Moi, je ne faisais pas des camps d'hockey tout l'été, comme les jeunes font aujourd'hui. Mais c'est vraiment à partir de cet âge-là que c'est comme s'il m'a donné la map Si c'est ça que tu veux vraiment faire, tu vas falloir que tu fasses quelque chose de différent des autres. C'est là qu'on a trouvé un entraîneur, pas personnel, mais c'était des groupes de 4-5 jeunes, je comprends. Ils commençaient à m'entraîner à 14 ans, puis, l'année d'après, j'ai fait l'équipe du 2A.

Speaker 1:

Nice. Donc là, tu as commencé à faire le lien. OK, tout ce que je fais behind the scenes, c'est payant, ça amène des résultats comme sur la glace.

Speaker 2:

À cet âge-là, il n'y a personne qui s'entraînait. Comme je te dis, on avait du fun à jouer au hockey. Il y en a qui avaient du talent et il y en a qui n'en avaient pas. C'est de même que tu faisais l'équipe ou pas. Quand j'ai commencé à m'entraîner, je n'étais pas mal le seul. Tous mes ch, 4-5 fois par semaine avec un entraîneur. Je veux dire, les autres jouent au hockey. C'est là que tu vois. L'année d'après, j'avais déjà une coche. C'est là que moi, j'ai cliqué Si je veux faire ça, il faut que je prenne soin de moi en dehors de la glace pour pouvoir me faire ça à la glace. C'est là que ça a commencé.

Speaker 1:

Ça doit être dur à 16 ans. Quand t'es 16, 17 ou 25, tous tes amis, ils veulent faire ci, ils veulent faire ça. You're like, hey, I gotta wake up and go to the gym.

Speaker 2:

Ben oui, ben c'est ça. À 15 ans, j'avais fait le Midget 3, qui était la meilleure ligue de ce tâche-là. Puis là, après ça, je me suis fait repêcher junior majeur. J'ai joué junior major à 16 ans. C'est là que ça commence, c'est là que tu vois avoir les steps, c'est là que tu rentres 16, 17, 18, 19, 20, que là le party commence. Les gens commencent à boire tranquillement. C'est là que faut-tu trouver une balance?

Speaker 2:

tu peux pas tu veux mais en même temps tu veux pas, parce que tu veux jouer au hockey. Pis, c'est ces années-là qui étaient dures, pis. En plus t'es jeune, t'es mature, pis t'sais, c'est comme.

Speaker 1:

Mais à 18 ans, tu comprends pis. T'es genre ok, faut toujours jouer au hockey, mais y'a un petit party avec des belles filles à côté. Ben beau le dire, faut que tu sois Hard fun aussi.

Speaker 2:

Il y a des perks à ça. C'est là que c'est dur, les femmes surtout.

Speaker 1:

I don't know. everywhere else in the world, girls love hockey players. Non, pourquoi dis-tu ça? J'ai lu ça dans les journaux. C'est parti des rumeurs. Oui, c'est ça.

Speaker 2:

Non, mais c'est ça, C'est parce qu'après ça, c'est parce qu'après ça, c'est tellement dur pour moi d'en parler. Ça a passé tellement vite. Ça a commencé à 14 ans d'être sérieux. 15 ans, midi à 3. 16 ans, junior, 17 ans repêché en national, 18 ans, signé mon contrat en national, 20 ans pro. C'est comme, qu'est-ce que c'est que c'est passé? Il y a 6 ans qu'ils sont partis.

Speaker 1:

C'est pas un histoire wow, c'est capotant. À 14 ans après le speech de ton père, t'as réalisé OK, il faut que je fasse des sacrifices et je travaille plus fort que les autres. Un an après, t'as fait l'équipe, t'as dit OK, ça marche. T'as continué à mettre ça en place Chaque année. T'as travaillé OK, ça marche. Tu as continué à mettre ça en place Chaque année, tu travaillais un peu plus fort que les autres, tu faisais attention, Tu faisais un peu plus de sacrifices que les autres. Puis, boum, à 18 ans, tu es repêché, c'est-à-dire à 18 ans de l'année nationale.

Speaker 2:

17 ans repêché, Puis 18 ans j'ai essayé mon contrat avec Détroit.

Speaker 1:

Puis, ta première game à Détroit, dans l'Union nationale, c'est à quel âge? 20. 20 ans, même pas l'âge de boire, pas là-bas, même pas l'âge de boire là-bas, pas là-bas, non, non, non, non, non, non. Puis, quand t'es arrivé, mettons à Détroit, es-tu, c'est quand même un, même si c'est le HL, c Un bon contrat. Tu rentres là, est-ce que quelqu'un t'aide avec la gestion d'argent, l'encadrement?

Speaker 2:

Non, non, non, non. Puis c'est ça. Je trouve ça vraiment dommage. Puis, je sais que les équipes y essayent, mais quand t'arrives, tu te tournes pro à 20 ans, puis tu pars de chez vous. Il n'y a plus de parents, personne ne te prend soin de toi. Tu es dans un autre pays. Moi, je suis au Michigan, je suis à Grand Rapids. tu te prends un appartement, tu te fais ta propre bouffe, tu as ton salaire, l'argent qui rentre. Tu n'es pas nécessairement prêt pour ça. Il n'y a personne qui. Puis, là, t'es le plus jeune de l'équipe, les autres, ça fait une couple d'années qu'ils font ça. Ils sortent, ils font leurs affaires.

Speaker 1:

Je vais y aller, moi je sais pas qu'est-ce qui se passe?

Speaker 2:

t'es une rookie qui appelle tu suis la parade, puis t'essaies d'apprendre le plus que tu peux. T'as aucune idée de ce qui se passe. C'est uniquengle-Nationale, les contrats en Ingle-Nationale. Mettons le salaire minimum, c'est 700 000. Dans l'Ingle-Américaine, c'était 70. Je comprends, fait que c'est 10 fois plus.

Speaker 1:

Fait que là tu joues une game, tu viens de faire 10 fois le salaire.

Speaker 2:

Tu fais call it up une journée, tu reviens ton salaire, c'est que c'est passé. C'est malade, mais tu sais de recevoir beaucoup, beaucoup d'argent quand t'es jeune. ça peut être dangereux aussi.

Speaker 1:

Tu sais, t'as aucune Lors de l'Allemagne, tu sors avec tes chums pour fêter ça.

Speaker 2:

Ben oui, pis t'es de bonne humeur, tu payes des billes, pis tu veux. C'est pas comme si tu te sens qu'ils te le fait, que tu sais, il non, non, non, ils vont directement dans la Ligue Nationale.

Speaker 1:

Pis ils restent là, man, 700 000 starting. Pis, en général, les dudes qui vont là live with their parents. Leur job, c'est travail fort. Hockey, hockey, hockey. Les parents s'occupent du reste. Là, tu arrives là, voici 700 000, c'est quoi? C'est un peu plus que 12 000 $, 14 000 $ par semaine. 700, c'est US. Oui, oui, tu es comme à 20 000 canadiens dans tes poches par semaine, tu finis les samedis soirs.

Speaker 2:

Aussi, ce qui arrive avec le hockey, c'est qu'on est payé sur six mois. C'est des gros, gros chèques. On est payé du novembre à avril, mais de avril à novembre, il n'y a rien qui rentre. Pas pauvre nous autres. Mais il y en a beaucoup, beaucoup qui rentrentrent pendant 6 mois. Mais si tu gères mal tes affaires, t'as 6 mois qu'il y a rien qui rentre. Le bank account, il s'en va de même, puis, à un moment donné, il s'en va de même le tout oublié des taxes ouais, c'est ça, ça m'est arrivé.

Speaker 2:

C'est vraiment embarrassant. Je l'aime pas cette histoire là, mais je trouve que c'est important pour les jeunes de comprendre comment c'est important de prendre soin de ton argent. Quand t'es jeune, tu le sais pas. Moi, j'ai essayé, comme je t'ai dit, à 18 ans, l'argent qui commence à rentrer, je me suis acheté un beau petit char, je m'en vais à Grand Rapids, je me prends un appartement, un bel appartement, 2 000 par mois. Ici, je m'achète un autre beau petit shop, je vis bien, puis les restaurants, puis les ci, puis les ça, puis là, j'avais passé quasiment toute l'année dans l'église américaine. Donc, c'était 67 000 cette année-là, mais j'avais fait des bonus avant. Puis, comme je t'ai dit, on n'est pas payé pendant six mois. J'arrive au mois d'août, il ne reste plus.

Speaker 1:

Oh my God, Là tu as le condo, deux chars Je demande à mon père.

Speaker 2:

Je lui dis peux-tu me prêter de l'argent Mon prochain paycheck?

Speaker 1:

c'est dans deux mois.

Speaker 2:

Là, j'ai 20. C'est ma première année pro. J'ai 20,. je vais avoir 21. Il me manque deux mois avant mon prochain paycheck. Puis je n'ai vraiment pas bien géré mes affaires Avant mon prochain paycheck. Puis j'ai vraiment pas bien géré mes affaires, puis là, mon père. c'est mon père qui dit là, t'es mon gars, je vais t'aider mais j'espère que tu réalises que ça n'a pas de bon sens.

Speaker 2:

Je vais t'aider cette fois-ci, mais pas l'année prochaine. Non, non, c'est ça. Mais tu sais, il faut que tu réalises 000, mettons 120 000. Puis il t'en manque à la fin de l'année. Je me suis pris soin d'une famille avec ce salaire-là trois enfants et une femme. Ça ne m'est plus jamais arrivé. Jamais J'ai commencé à lire des livres d'investissement, j'ai commencé à étudier l'argent, comprendre l'argent, comprendre budgéter, comprendre les crédits, tout ça, à moins que c'est arrivé j'étais jeune, t'aurais rentré tout de suite NHL, gros salaire.

Speaker 1:

t'aurais sûrement acheté des chars plus chers acheté des maisons plus grosses.

Speaker 2:

Des fois, tu te dis il fait un million, lui, il est bien. Mais quand tu vis avec du monde qui en font six, puis là, eux autres, ils vont au restaurant, puis ils prennent, puis toi tu vas au restaurant avec eux autres, je veux dire c'est pas surprenant que des fois, le bill, il est genre 10 000 piastres, on se pète ça even. Tu veux pas dire oh non, excuse t'en rends pas compte, comment ça va vite. Quand tu es à l'entour de tout ça, puis tu sais, tout le monde chauffe des beaux chars, tu n'as pas le goût d'arriver à l'arénal avec un mauvais char, tu veux comme suivre la parade. C'est naturel, exact, il y a un moyen de faire attention, mais tu es à l'entour, t'es à l'entour.

Speaker 1:

Surtout, il n'y a pas d'encadrement. Toi, tu vois seulement les tops. t'es comme wow, les autres font tant d'argent. Les autres, ils ont I wanna do that too, mais tu te dépenses comme eux. C'est pas ça que tu fais.

Speaker 2:

Tu te dépenses comme eux, sans faire leur cash, exactement, exactement. Puis, quand t'es un l'Union nationale avec ceux qui font ça, puis tout d'un coup, t'as ton salaire de la Ligue américaine qui kikine, puis là, t'as, t'as les mêmes amis. Oui, c'est ça. Oups, non, non, ça va pas.

Speaker 1:

Quand t'as commencé à apprendre sur l'investissement. Apprendre Be more money smart Qu'est affaires.

Speaker 2:

Pas besoin de tous les investissements, mais tu sais quand t'as, moi, je suis comme tourbant dans moi avec l'immobilier Et j'ai lu le livre Rich Dad, poor Dad.

Speaker 2:

Ouais, c'est bon ça, c'était vraiment un bon livre pour commencer, pour comprendre tous les véhicules qu'il y avait. Puis, qu'est-ce qui m'avait intéressé? c'est l'immobilier. Puis, pendant que j'étais à Détroit, j'ai acheté ma première rental property. Je l'ai louée, puis j'ai comme eu un petit thrill. J'ai dit c'est cool, ça, on va acheter un autre. Puis là, j'ai grandi un portfolio d'immobilier sous le side, à jouer au hockey. Puis là, je me suis créé une source d'income qui fait en sorte que je n' j'ai plus besoin de demander à personne Dad, si t'as besoin.

Speaker 1:

Monsieur Ouellet, si t'as besoin de cash, appelle Xavier il va prendre soin de toi.

Speaker 2:

Non, mais tu sais, c'est dommage qu'on n'apprenne pas ça à l'école, c'est ça qui est plate. Je trouve qu'on devrait être éduqués sur les finances beaucoup plus qu'on l'est, parce que surtout les ath, surtout les Atlètes, on fait beaucoup d'argent jeune et à un moment donné, à 32 ans, il n'y a plus rien qui rentre.

Speaker 1:

Ça, c'est si tu joues. Tu as joué à 18. Tu joues encore. Tu as quand même une longue carrière. Si tu te blesses, ta carrière finit là. Il y a tellement de choses qui peuvent arriver Toi au moins, si l'hockey finit demain. Tu as ton portfolio, you own property. Tu comprends avec si jamais t'as plus de salaire pour x y z raison, tu peux pas te trouver une job, mais au moins t'es comme. Ok, je vais vendre.

Speaker 2:

Je peux vendre. Je peux flipper. Je peux, tu sais, je suis impliqué en immobilier. Je peux, tu sais, je peux créer ma propre business, pis acheter d'autres maisons, amener des partners.

Speaker 1:

Moi, je serais agent immobilier commercial. Il y a beaucoup de choses. Pas j'attaquerais, mais comme What up?

Speaker 2:

On s'excuse pour ça. On a des travaux de l'autre bord.

Speaker 1:

Il y en avait pour un genre de 5 minutes, Mais tantôt ça sonnait vraiment fort.

Speaker 2:

Oui, c'est ça, on est allé l'avertir. Il y a juste ces trous, qu'il y en a pour, à peu près ça, 5-10 minutes. Est-ce que ça vous dérange de prendre une pause de 5-10 minutes?

Speaker 1:

mettons le temps que tu fasses ça Quand même. Juste parce qu'on est, on a roll, on peut-tu mettons dans 20 minutes, on va finir en 20 minutes, on va faire ça vite. T'es-tu correct avec ça? Juste parce que, sorti, on va avoir envie de parler puis, comme t'es-tu chill, dis à 1h05, on a fini. Alright. Thanks, bud, même juste là je ne sais pas Moi. exemple, agent immobilier, j'essaierais de contacter tous les jeunes qui rentrent. Je créerais une formation gratuite de comme Where to place your money.

Speaker 2:

Je commence à penser à ça, mais j'aimerais mieux, avant, continuer de bâtir un portfolio puis vraiment avoir quelque chose derrière moi pour montrer de la crédibilité, puis montrer avant que je puisse aller apprendre les jeunes, parce que tu sais que ça va bien, mais je ne suis pas encore au point où tout va. Non, mais je ne disais pas toi, Mais c'est dans ma tête. j'y ai pensé à ça aussi. Oui, parce qu'imagine?

Speaker 1:

encore là, je connais beaucoup moins l'immobilier que toi. Mais tu pognes des jeunes, ils font un peu d'argent, puis t'es comme hey, moi je vais te présenter des projets, so you find projects. Toi, t'as moins besoin d'investir de capital, je dis n'importe quoi. Tu commences à embarquer avec des projets à 50%, like de créer, enlève-leur l'argent.

Speaker 2:

Il y en a qui vont bien gérer. Faut pas que tu l'ailles dans ton compte, faut qu'il aille. à quel point.

Speaker 1:

Je m'imagine bro à 20 ans. Mettons Ligue nationale, un million, mais là, t'es payé le double, c'est juste payé la moitié de l'année. On parle de comme 80 000 $ par semaine, canadien dans tes poches, les taxes, les 40 000, t'es payé aux deux semaines. On va dire 80 000 dans tes poches. Juste ça, tu saves pendant six semaines, t'achètes un bloc. Ben oui, c'est littéral. T'achètes une maison par mois.

Speaker 2:

C'est débile, sauf que, comme je t'ai dit, t'es à l'entour de beaucoup, beaucoup d'argent.

Speaker 1:

Tu te loues pas un petit appartement à 1000$ par mois. Non, t'as besoin de Griffintown. Non, c'est ça, t'as besoin de 5000$ par mois. L'autre est un Range Rover. Tu vas pas arriver en minivan. Les sous.

Speaker 2:

Tu sais, c'est là que les gars, ils vivent. T'as pas envie de vivre tout seul? mettons, je sais pas, à Valleyfield.

Speaker 1:

Exactement Moi, je vais prendre le transport en commun.

Speaker 2:

Non, c'est ça. Fait que là, tout d'un coup, ton 80 000 par deux semaines, il t'en coûte 15 par deux semaines à vivre. Tu voulais savoir vite.

Speaker 1:

Mais si, encore là, quelqu'un vient me voir à 18 ans, il va me dire moi, je vais t'aider à gérer ton argent. Je viens de rentrer dans l'Union nationale. Je ne sais pas.

Speaker 2:

Tu sais, il y a des façons. Si tu as des bons agents et qu'ils t'encadrent bien avec des investment banks, peu importe des invest. Si tu as des bons agents et qu'ils t'encadrent bien avec des investment banks, peu importe des investisseurs, il y a une façon de faire que tout ton paycheck s'en va direct dans ton compte d'investissement et eux te font un salaire que tu veux budgéter. C'est la meilleure façon de faire, parce que l'argent tu ne l'as jamais dans ton compte.

Speaker 1:

Donne-moi 10 000 par semaine, je l'argent, tu ne l'as jamais dans ton compte.

Speaker 2:

Donne-moi 5 000,. Donne-moi 10 000 par semaine, 10 000 par mois. Mettons Moi, ça va être ça mon budget de vie. Le reste, je veux que tu l'investis et que tu le gardes. Si tu fais ça les premières années de ta carrière, tu vas être bien plus tard Un tu ne le dépenses pas. Même si tu faisais, 6 % par année.

Speaker 1:

Tu comprends, C'est mieux que tout dépenser et avoir rien.

Speaker 2:

C'est juste que quand tu commences, tu ne penses pas à la fin. Tu penses que tu vas jouer au hockey toute ta vie. Moi je vais faire cet argent-là jusqu'à temps que je prenne ma retraite. Mais oui, ta retraite c'est à 32 ans, Fait qu'il faut que tu comprennes que t'as 32.

Speaker 1:

Il y a des exceptions. À l'average, il y en a qui vont jouer jusqu'à 40.

Speaker 2:

Mais si tu es un joueur juste comme normal, qui est bon, 32, 33, ça commence à être la fin. Si tu es en santé, les blessures, les cipsures, fait que pense de 33 ans jusqu'à tant que tu meurs. il en reste du temps. Puis, souvent, la plupart des gars qui sont tu sais que t'es pas allé à l'école ou t'as pas de formation nulle part, t'as pas le goût de prendre ta retraite de hockey puis de trouver une job dans la construction. Je veux dire tu sais, tu fais quoi avec ton?

Speaker 2:

argent jusqu'à 30 ans, 35 ans, pour pouvoir être bien jusqu'à la fin de tes jours. Puis, je pense qu'aussi de rien faire, c'est pas bon Fait, qu'il faut que tu trouves une autre passion. Il faut que tu trouves quelque chose d'autre, que t'es intéressé à faire en dehors du hockey, pour que, quand tu prennes ta retraite, ben, t'aies un autre intérêt. Puis, comme je t'ai rencontré, puis on a déjà eu des conversations de gym, des gyms, puis je sais que toi, c'est ça que tu fais. Mais tu sais, moi, j'ai une passion pour l'entraînement. Je me dis peut-être qu'après ma carrière, je peux entraîner des jeunes. Je ne vais jamais juste rester chez nous de 30 ans à 80 ans. Je trouve de quoi d'autre? Il faut que tu bouges. Entraîner des jeunes, l'immobilier, gérer une business immobilier, il faut d'énergie pendant que tu joues au hockey là-dessus, mais d'en mettre un petit peu, ça ne fait pas de tort.

Speaker 1:

J'avais quand même des longs voyages En plus. c'est ton recul de 10 ans. Tu n'avais pas plein de podcasts, plein d'audiobooks.

Speaker 2:

Tu prends l'avion, tu prends le bus, tu ne plugues, pas un podcast sur l'immobilier, sur n'importe quoi la restauration, N'importe quoi que toi t'aimes. éduque toi le self-educate yourself.

Speaker 1:

Exact. Si t'aimes les sports cards, c'est parfait. Toi, c'est les sports cards, c'est sûr que t'aimes les sports cards?

Speaker 2:

Ah ouais.

Speaker 1:

J'ai arrêté de gambler, comme le 3 septembre, mais c'était beaucoup on and off. Encore autre sujet complètement, on talk about the bar, mais c' toujours des petits coupes de sang par mois. It was just bad habit. Tout allait bien, souvent, les dimanches, je te rappelle, tout allait bien. Je vais aller mettre un couple de cent dollars au poker. J'ai décidé d'arrêter ça. Mais là, quand ça va bien, le dimanche, je suis comme, j'ai des sports cards, mais au moins j'ai quelque chose papier.

Speaker 1:

J'ai fait grader. Je suis vraiment un gros geek. Ah, ouais, qu'est-ce que tu fais Là? je suis en train de checker sur eBay. Est-ce que je le fais grader par PSA ou pas? Autre point Comment ça marche avec les blessures. Avez-vous des assurances sur vos salaires une fois que vous vous blessez? How does that work? Parce que tu as quand même eu une couple de blessures?

Speaker 2:

Oui, on en a toutes. Non, mais Quand tu te blesses en jouant au hockey, l'équipe prend soin de toi. L'équipe a une assurance travail. Quand tu te blesses, tu continues de te faire payer ton salaire. Ils s'occupent de toute ta réhabilitation surgery. si tu as besoin, n'importe quoi, C'est l'équipe qui s'en occupe.

Speaker 1:

Il n'y a aucun frais. Sûrement vous avez accès à du très bon stuff, l'équipe.

Speaker 2:

Quand ils te signent, ils font un investissement sur toi. Si tu te blesses, ils veulent que tu reviennes le mieux possible. Ils vont te donner toutes les ressources pour pouvoir bien récupérer, faire une bonne rehab et revenir au niveau que tu étais avant que tu te blesses. On peut vraiment pas se plaindre Quand tu te blesses, tu es vraiment bien encadré dans toute ton équipe, avec la physio, avec les massages, avec les docteurs si besoin. Ça fait partie de leur investissement en toi de prendre soin de toi.

Speaker 1:

Il y a juste des gens, pas besoin de dire le nom, mais qui te jouent avec, qui sont blessés. Tu sais qu'ils ont étiré leur temps quand ils auraient pu revenir jouer.

Speaker 2:

C'est dur à dire, parce que tu peux pas savoir comment, s'il a mal ou pas, exact, tu peux juger et dire Ah, moi, je pense qu'il est prêt, mais s'il a mal, t'es pas dans son cadre, tu le sais pas. J'aime pas ça, juger ça. Moi, j'ai toujours la mentalité de genre Si je suis capable de jouer, je vais jouer. Il faut que les docteurs me disent non, tu ne peux pas, pour que je ne joue pas. Ça, c'était ma mentalité à moi. Mais je ne sais pas, moi, c'est quoi ta mentalité? Je ne sais pas si tu as mal ou tu n'as pas mal. Ce n'est pas à moi de juger si c'est vrai ou ce n'est pas vrai. Je ne peux pas spéculer là-dessus.

Speaker 1:

Je comprends Là dernièrement fini ton contrat avec Montréal.

Speaker 2:

J'étais à Pittsburgh pendant deux ans.

Speaker 1:

T'étais à Pittsburgh pendant deux ans. T'as fini le contrat là. Tu m'as parlé avant le podcast, t'en vas jouer.

Speaker 2:

Je vais te laisser dire le punch Dans la KHL, on va jouer en Russie Malade, en Belarus. L'équipe c'est à Minsk. Belarus, ouais, belarus, c'est juste un pays juste avant la Russie, c'est juste un pays juste avant la.

Speaker 1:

Russie, c'est dans la KHL. Ok, donc, c'est eux autres qui sont venus te repéger.

Speaker 2:

C'est ton agent qui a trouvé une opportunité. C'est mon agent qui a trouvé l'opportunité dans le fond, et ça fait une couple d'années que je suis dans la Ligue américaine et que je n'ai pas de call-up dans les nationales, que la porte elle a comme fermé de ce côté-là. Puis, mon rôle dans l'Aigue américaine, rendu à mon âge, c'est d'être un bon vétéran, puis d'aider les jeunes, puis, de ci puis ça, je me trouve encore dans mon prime. Puis j'ai le goût d'être valoir pour ma game à moi et non juste mon leader Pour aider le prochain. Je pense de moi, un autre deux ans peut-être que là, je vais être le bon. J'ai fait ce que j'avais à faire. Je vais être un mentor pour les jeunes, peut-être un rôle comme ça va m'intéresser. Je me sens trop bien en ce moment, physiquement et mentalement, pour juste être OK avec ça. J'ai eu une opportunité d'aller dans la KHL. Financièrement, ça fait beaucoup de sens. Puis, je suis engagé pour aller jouer au hockey. Je suis engagé pour aller aider les équipes à gagner.

Speaker 1:

Je suis pas là pour aider les gens.

Speaker 2:

Pour faire la différence dans la game Puis c'est quelque chose qui m'allumait un petit peu, puis qui m'a donné un petit peu de fire encore. On fait un burn-out land pour te préparer, ou quoi. Oui, let's go, amène-les ton.

Speaker 1:

Burnout.

Speaker 2:

Ça c'est un contrat de combien de temps là-bas. J'ai pris juste un an, parce que c'est loin. J'ai une petite fille, je pars tout seul. Je ne voulais pas m'engager pour trop longtemps parce que si c'est trop dur d'être loin de la petite pendant autant de temps, je veux avoir l'international, moi, j'ai des amis en Europe, t'arrives là.

Speaker 1:

Est-ce que c'est vrai que, comme logement payé, Ils s'occupent de tout De tout Avec toi. Tu fais ton salaire, t'as pas de logement à payer, Tu t'en vas jouer au hockey, puis tu reviens.

Speaker 2:

Tu t'es taxé en Russie, en Belarus, je pense. Là-bas, c'est 15%, nice, we like that, c'est 15%. Moi, j'ai ma green card aux États-Unis, je vais aux États-Unis, j'ai une World Income Tax aux États-Unis. Ils vont trouver un moyen de me chercher, c'est sûr, mais ce n'est pas grave. Le côté financier, ça faisait beaucoup de sens, mais c a beaucoup de sens. Mais c'est surtout côté le joueur de hockey qui est encore en dedans, qui a le goût Non bien excité. J'ai bien hâte de voir ce qu'il va se passer.

Speaker 1:

Tu vas passer ça pour un an. Tu vas voir comment la dynamique équipe va aussi être loin de ta petite fille.

Speaker 2:

C'est sept mois La saison c'est sept mois, j'essaie de me dire que c'est 7 mois. La saison, c'est 7 mois, j'essaie de me dire que c'est 7 mois d'année. Ça va être bon financièrement pour la petite fille aussi, pour tout le monde. Ça va être dur, c'est sûr, mais j'ai un break à Noël. Mon père veut venir me voir en septembre. Il y a un moyen que je puisse voir la petite à chaque 2 mois pendant la saison. Puis après, je reviens tout l'été. Et je pense que je l'étais avec Fait, que tu sais. J'ai jugé que c'était un sacrifice à faire. Je vais l'essayer un an. Si c'est insupportable, je vais le redonner, puis, si ça se passe bien, tout le monde est content.

Speaker 1:

Why not Un an de plus?

Speaker 2:

Ça va être de voir. Ça va être une année. J'ai bien hâte de voir comment ça se passe. Je suis vraiment excité. Puis, l'année prochaine, on va en parler.

Speaker 1:

On va voir comment ça se passe. On fera un podcast l'année prochaine, puis on en discutera. On va voir comment ça se passe, puis tu sais comment? Parce que là, exemple, dans l'île nationale, où Il parle pas tout anglais ou français, là, toi, tu vas aller à Belarus. Oui, il y a quand même sûrement un couple d'Américains.

Speaker 2:

Je pense qu'on est sept Nord-Américains, canadiens, puis Américains.

Speaker 1:

Comment vous fonctionnez à communiquer. Je comprends ça, la glace à mon nez. Tu peux juste, tu sais, tout le monde doit être à la bonne place. Il y a un temps où on practice, quand je veux t'envoyer ici, mais que moi je parle juste, je t'en parle un prochain.

Speaker 2:

Je sais pas, je sais pas comment c'est juste faire écrire après en russe.

Speaker 1:

Je veux pas savoir pourquoi j'ai aucune idée.

Speaker 2:

j'ai bien hâte de voir comment ça se passe. je sais que, comme j'ai parlé au coach, il parle parfait anglais. il y a 7 autres joueurs qui viennent d'ici. Je ne serai pas tout seul, il y aura d'autres anglais, français, anglais alentour, au bout de la ligne. c'est un sport d'équipe. Tu es tout dans la même équipe, on fait toutes la même chose. Des fois, il y a des Russes qui viennent d'ici. Je suis bien chum avec Ils, ne parl, on est dans la même équipe, on a du fun. Viens-t'en au bar. je parle pas beaucoup, inquiète-toi pas, on va trouver un moyen de rire. pis là, on a du fun, tout le monde comprend.

Speaker 1:

Tout le monde comprend.

Speaker 2:

Souvent, ça crée une camaraderie, les gars, ils s'aiment. Je pense pas qu'on va avoir de problème là-dessus. On va voir, je sais pas.

Speaker 1:

T' As-tu des une drôle d'histoire comme Your funniest story. Que je peux compter, que tu peux compter absolument, parce que, parmi les mille personnes qui vont écouter ça, ça se peut que ton com, il y a bien des affaires qui se disent pas bien Exactement Sur un podcast.

Speaker 2:

Ah, je ne sais pas. Il faudrait que ça me vienne en tête En ce moment.

Speaker 1:

Il y a rien qui me vient après ça, je me compterais les bons quand on va prendre une bière après quand le micro est fermé. Quand le micro est fermé ils vont arranger leur rideau, mais là on va y aller. Ah, un locker room story, ou juste quelqu'un qui a fait une gaffe.

Speaker 2:

On s'en allait en Russie pour les championnats du monde junior. Un des joueurs a perdu son passeport. Il fallait prendre un avion. Je pense que c'était de Calgary à Montréal, montréal à London London. Mon gars, on a fait à peu près huit avions pour se rendre en Russie. Il a laissé son passeport dans l'avion. Il n'y avait plus de passeport. Mais là, essaie de rentrer en Russie, pas de passeport. Pis là, il faut des visas, pis tout ça quitte. Ça a été une méchante affaire essayer de retrouver son passeport, mon gars.

Speaker 2:

Junior t'as 16 ans ça, c'était les moins de 20 ans, pis on avait tous 19 t'as tout hâte d'arriver en Russie, frencher, des belles petites filles russes. Pis, comme you're stuck at the airport, ouais fait que ça c'était pas drôle sous le coup, mais après faut être niaise comme quand t'arrives dans l'avion, quand tu rentres dans l'avion, t'as aucune raison de sortir ton passeport tu le mets dans ton sac, dans la même poche que d'habitude, tu zippes la poche, même si jamais tu donnes un genre de papier pour écrire ton numéro de passeport.

Speaker 1:

Tu devrais avoir une photo sur ton téléphone de ton passeport Encore cinq minutes avant qu'il installe le rideau. C'est qui le joueur que tu as joué contre, que tu as détesté le plus jouer contre. Détesté le plus jouer contre Détesté en voulant le dire comme Le plus baveux, lui qui t'a fait le plus chier. Elle peut être la meilleure aussi en tant que défenseur.

Speaker 2:

C'est ça qui arrive un qui était bon, un qui était dur à jouer contre quand j'étais à Détroit et à Montréal, c'était Malkin Il. Il est gros, il est vraiment dur à défendre en tant que défenseur. Ça c'est qu'il était bon. Puis un qui était fatiguant, c'est Trochek. Il joue en ce moment il joue encore j'ai joué contre dans la Ligue américaine, puis j'ai joué contre dans la Ligue nationale verbalement ou comme des petits coups des petits coups en arrière, des petits coups en arrière des bras de marchand, des petits coups en arrière des jambes, c'est pas juste la télévision.

Speaker 2:

Non, non, non, il y a bien des affaires que tu vois pas Qui fait Ben check? il dérange Il dérange Moi.

Speaker 1:

Tu commences à me slasher Quand t'arrives Avec le puck, je vais vouloir te smasher.

Speaker 2:

Lui va tuer ça contre moi, il va faire un petit move, puis là tu vas me faire scorer dessus.

Speaker 1:

Il est fatigué, qui était le meilleur joueur de team, la personne qui t'a appris plus à jouer avec.

Speaker 2:

Shea Weber probablement.

Speaker 1:

Ah, yeah.

Speaker 2:

Parce que c'est un défenseur aussi. C'est un défenseur aussi, t'es un défenseur aussi. Nicholas Cronwall, quand je suis arrivé à Détroit, c'est juste des gars qui, c'est des bons leaders pis, qui amènent tout le monde avec eux autres. Y'a pas de clique, y'a pas de.

Speaker 1:

Je comprends y'a pas de souper juste avec eux autres.

Speaker 2:

À chaque fois qu'il y avait quelque chose, il invitait toute l'équipe. C'est des choses qui arrivent pas partout. Il y a bien des joueurs qui ont leurs amis, ils ont leur clique, ils ressèquent leur clique.

Speaker 1:

C'est juste ça qui fond, chez eux, s'il y avait un souper, tout le monde se faisait inviter, tout le temps il y avait le groupe texte.

Speaker 2:

Ça sentait je m'en vais au souper l'un soir, qui veut venir? il a toujours été un leader comme ça.

Speaker 1:

Pis, c C'est ça, Les choses que vous avez dans votre group text de boys d'hockey, anything group text of boys, c'est comme Avec 25 gars, 25 gars joueurs d'hockey, ça va être fun. Si tu avais un ou des conseils à donner à des parents qui écoutent ce podcast-là, qui ont des enfants qui jouent au hockey ça peut être n'importe quel sport ça serait quoi le top conseil? Pas nécessairement pour qu'ils performent loin et qu'ils vont faire le professional league, mais les parents qui veulent aider leurs jeunes à se développer et à bien performer, ce serait quoi tes conseils?

Speaker 2:

Surtout quand ils sont jeunes, jusqu'à une certaine âge, c'est vraiment de prioriser qu'il y ait du fun, parce que tu sais la raison pourquoi certains joueurs arrivent à avoir une carrière professionnelle, c'est parce qu'ils aiment ça.

Speaker 1:

Comme toi, Tu en vas aussi. tu vas avoir du fun.

Speaker 2:

Oui. Mais même quand tu étais jeune, mon père m'a dit faut que tu t'entraînes toujours au hockey. Il a dit tu veux toujours au hockey. Oui, c'est ça que je veux. Faut que ça vienne du jeune. Tu peux pas essayer de pousser ton jeune à faire des choses qui le rend malheureux, pis qu'il aime pas ça, pis penser que ça va marcher. Parce que s'est, ça devient dur à un moment donné. Quand tu tournes pro, pis que Tu sais junior, c'est le fun, tu tournes pro, c'est une job. Pis quand ça devient une job, si t'aimes pas ça, c'est dur à maudire, à garder ta job. Fait qu'essaye d'encourager ton jeune à aimer qu'est-ce qu'il fait, pis, s'il aime ça là, rajoute dans son développement, puis s'il a besoin de plus, peut-être, mais c'est pas. Je trouve, c'est pas aux parents d'amener ça aux jeunes, c'est que le jeune, il a du fun, c'est le sport qui a du fun, puis c'est le jeune qui amène ça à toi.

Speaker 1:

Tu sais, je vais en faire plus.

Speaker 2:

Je vais en faire. Ah, ouais, tu vas en faire plus. Ah, ok, let's go de bord, parce que je le qui poussent, poussent, poussent, qui poussent. Le jeune. Puis le jeune, il est brûlé, il a la tête à la tête, il ne tente pas.

Speaker 1:

Il est comme forcé. Tu penses-tu qu'il?

Speaker 2:

va vouloir faire ça de sa job, si déjà là ça le grind, non Il faut qu'il tombe en amour avec ce qu'il fait avant de pouvoir en faire une carrière, ou une job.

Speaker 1:

Moi, comme petit gars de 3 ans Il est jeune, mon fils Ça serait le faire faire plein de sports différents, par exemple quand il va commencer à jouer dans la Soccer League Timbitt. Mais je ne le prends pas après la game pour lui montrer des passes, c'est juste have fun, Enjoy. Essaye de gagner. Essaye de gagner.

Speaker 2:

Tu veux lui apprendre à faire de son mieux, faut que tu fasses de ton mieux. Pis tu sais, tu joues pas juste pour jouer, tu joues pour gagner pis. Faut que t'apprennes les valeurs de faire de ton mieux, pis d'essayer de gagner, pis. Si c'est un sport d'équipe, pis d'être un joueur d'équipe tu joues en équipe, pis, tu veux pas gagner your shit is it's a man, c'est correct.

Speaker 1:

Après tu pleures, après que t'es pas content, mais le pep talk d'un parent, il n'y a pas besoin d'être aussi instructif, là on va s'en. Ça pourrait juste donner un petit calin que c'est correct d'avoir la peine.

Speaker 2:

Meilleure chance de pas le faire Quand je dis d'avoir du fun, ça veut pas dire que tu vas juste participer, pis tu Non. D'avoir du fun, c'est parce que c'est le fun de gagner aussi. Ben oui, d'avoir du fun dans le sens qu'avoir du fun à travailler fort, avoir du fun à gagner, avoir du fun à être avec tes amis un teammate, pas avoir du fun à Va faire le clown sur le terrain. C'est pas ça que je veux dire, donne ton 100%, ça va être si fun à donner ton 100%.

Speaker 1:

Be a competitor, mais comme Enjoy it Le parent, don't be too hard on the kid, Sois pas trop dur avec l'enfant. Mais le jour que l'enfant, il dit hey, moi je veux m'améliorer, moi, je veux faire une équipe, moi je OK, si t'as envie d'être sérieux, ça prend ces sacrifices-là, mais c'est pas moi qui va cogner à ta porte pour te réveiller le matin. You gotta do this on your own, kid.

Speaker 2:

À un certain âge, oui, quand ils sont jeunes. Des fois il faut te réveiller.

Speaker 1:

Quand t'as 7 ans, t'es comme réveille-toi. On a une game.

Speaker 2:

Plus ça, plus ça avance. Il faut que ça vienne jeune, puisque, si je pense que ce soit n'importe quelle carrière, c'est dur d'être bon à quelque chose quand t'aimes pas ça. Faut que t'aimes ça en premier, puis c'est comme ça que tu peux devenir bon, puis c'est quand tu deviens bon que tu peux en faire une carrière.

Speaker 1:

Malade. Thank you, my brother, j'ai hâte de t'écouter. J'espère qu'il y a des streaming services pour écouter Russian Hockey. Tu m'enverras un texto, je le mettrai dans le lien, éventuellement. Puis on fera un podcast l'année prochaine après la première saison pour voir comment ça s'est passé. Parfait ça mon homme.

Speaker 2:

Thanks a lot, bud Peace out Fait plaisir.