
Go To The Gym Podcast
Bienvenue au Go To The Gym Podcast !
Chaque semaine, nous explorerons divers sujets liés au mode de vie, à la condition physique, à la santé mentale et à la mentalité de croissance en général ! J'ai moi-même surmonté la boulimie, la toxicomanie à la cocaïne, la consommation excessive d'alcool et les bagarres de rue pour fonder mes propres salles de sport et faire don de plus de 500 000 dollars pour aider les enfants à faire de l'exercice et à pratiquer des sports dans ma région.
Mon objectif est que vous et moi vivions une vie plus saine, plus heureuse et plus longue.
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Go To The Gym Podcast
Combattre les troubles alimentaires, l'abus de stéroïdes et ouvrir un gym : Mon parcours vers la résilience et l'inspiration
Comment survivre à une adolescence marquée par la boulimie et transformer cette expérience en force? Dans cet épisode, je vous raconte mon combat contre les troubles alimentaires, une bataille où le soutien inestimable de ma mère et la découverte du gym ont joué un rôle crucial. Je partage les moments difficiles et les petites victoires qui m'ont mené sur le chemin de la récupération, avec des conseils précieux pour ceux qui traversent des épreuves similaires.
Ensuite, je vous emmène dans l'univers tumultueux des stéroïdes et du culturisme, où les excès et les erreurs de jugement m'ont coûté cher, tant physiquement que mentalement. Malgré les avertissements, j'ai persisté dans une voie destructrice, jusqu'à ce que les blessures et les problèmes de santé me forcent à reconsidérer mes choix. À travers des anecdotes poignantes et des leçons tirées à la dure, je montre comment j'ai appris à reconstruire ma vie et à adopter un mode de vie plus sain.
Enfin, suivez-moi dans l'aventure audacieuse de l'ouverture de mon propre gym, un rêve réalisé malgré des ressources limitées et des obstacles immenses. De la gestion des dettes à la navigation des défis posés par la pandémie de COVID-19, je partage les sacrifices et les moments décisifs qui ont forgé ma résilience. Mon objectif est ambitieux : ouvrir plusieurs gyms et offrir une plateforme de soutien à travers mes podcasts et initiatives, tout en inspirant et motivant ma communauté. Abonnez-vous pour ne rien manquer de ce témoignage inspirant d'endurance et de détermination.
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Bienvenue à tout le monde au Go To The Gym Podcast avec Jerry Blackburn. Écoute, on fait un premier essai aujourd'hui. Je suis en train de mettre un micro-cravate pour aller faire du jogging à l'extérieur. Mon objectif aujourd'hui, un, c'est de sortir ma journée confort. Ce n'est pas le genre d'affaires que je fais souvent, mais mon avis, c'est de vous offrir plus de contenu plus souvent. Pas le genre d'affaires que je fais souvent, mais mon avis, c'est vous offrir plus de contenu plus souvent. Puis, à chaque semaine ou à chaque deux semaines, je vais sortir des podcasts que je vais ouvrir tout seul. Il n'y aura pas de vidéo, malheureusement, mais ce n'est pas très beau de me voir courir. Je vais faire un petit jogging 30, 40, 60 minutes, je ne sais pas, pas trop rapide pour que je puisse vous parler tout le long. J'ai réalisé que j'ai beaucoup d'idées, de contenus et d'émotions qui sortent quand je suis en plein entraînement, mais enregistrer un podcast pendant un cours Blackburn Athletics, ça ne marche pas. Donc, aujourd'hui, le podcast va être dédié à vous parler de mon cheminement en entraînement. Tout le monde pense que c'est toujours facile. Par contre, moi, mon parcours était quand même dur, quand même pas le fun. Puis, ça a tout commencé avec une immense période de boulimie, manque de confiance en moi, etc. Fait que. Permettez-moi de sortir à l'extérieur. Il fait beau, il fait chaud. Si jamais vous autres, ça vous motive de courir pendant que moi je cours, allez chercher vos espadrilles, mettez ça en pause et on part. Je suis à l'extérieur avec un petit micro-cravate, mais on y va. Donc, c'est le plus tough que je pensais.
Speaker 1:J'ai débuté mon période d'entraînement. Je pense que ma mère m'a pogné en train de me faire vomir. Il fallait qu'il m'aille 14-15 ans. Ça faisait déjà un an que je mangeais des montants de bouffe incroyables, puis je me faisais vomir n'importe où entre 14, mais 14, de 15 à 20 fois par jour. Je détestais ma vie. Je ne savais pas trop comment m'exprimer ou communiquer. Donc, c'était ma façon de me faire mal Et quand je me faisais vomir, je me sentais un peu plus libéré. Donc, c'est ma façon de reach out. Une fois que ma mère m'a trouvé, on est allé chercher beaucoup d'aide Et l'instinct Excuse-moi, je ne suis pas habitué de faire ça Et ce que ma mère a décidé de faire, elle m'a amené au gym profond à Dulcim. Je cours bien trop vite pour commencer à m'entraîner.
Speaker 1:J'étais rendu quand même très petit quand on a fait des tests à l'hôpital, j'avais perdu un tiers de la masse musculaire de mon coeur. J'étais sur bed rest. Je n'avais même pas le droit de sortir de mon lit pour donner du repos à mon cœur, pour qu'il puisse augmenter un petit peu, mais pas un petit peu, retrouver toute la masse musculaire que j'ai perdue, créée par you know, me faire vomir 100 à 150 fois par semaine. Encore là, si jamais il y a des gens qui écoutent ça, qui ont des problèmes de troubles alimentaires, ou les gens avec des problèmes de troubles alimentaires, je vous suggère fortement d'aller chercher l'aide d'un professionnel. Oui, vous pouvez m'écrire, mais je ne suis pas formé là-dedans, je fais juste vous donner mon vécu. Donc, on est allé au profond, à Madison, à m'inscrire avec un entraîneur Yann, que je vois encore de temps en temps, typique back in the day training.
Speaker 1:J'avais le droit à une consultation, il a pris toutes mes mesures Et il m'a fait un programme d'entraînement. Il me l'a montré une fois, puis, après ça, je n'ai plus jamais eu de suivi, mais au moins, ça me donnait quelque chose qui me permettait de bâtir la confiance en moi. Je me rappelle encore, je portais mes longues, longues shorts. Ma mère m'a acheté plein de camisoles Walmart, fruit of the Loom. Puis j'allais au gym, je faisais mon programme.
Speaker 1:J'ai quand même eu beaucoup de rush-shoot, de boulimie dans les années suivantes. C'est juste que les rush-shoot étaient plus distanciés. Suivant, c'est juste que les rush-suits étaient plus distanciés. Ça arrivait souvent à des parties ou des moments où la bouffe était à volonté au restaurant. Mais éventuellement, j'ai vraiment été capable d'arrêter uniquement parce que j'étais tellement au courant de toutes les mauvaises choses que ça fait à notre corps. Puis, j'avais simplement peur pour ma vie, écoute. J'ai commencé à m'entraîner.
Speaker 1:C'était quand même dans un moment. J'étais mal entouré, j'étais encore au secondaire, je faisais la cocaïne, je buvais tout le temps, je fumais du pot, je me battais, you know, j'allais dans les bars juste pour me pogner. Fait que tu sais, il y avait beaucoup de blessures pas réglées que je réalise maintenant à 33 ans. Donc, après avoir parlé avec ma copine que j'ai fait un autre podcast avec, je dis, de l'ombré, elle m'a parlé de blessures d'abandon. Et quand quelqu'un a une blessure d'abandon très élevée, c'est tous les comportements de consommation, donc consommation d'alcool, drogue, consommation de bouffe, etc. Etc. Personnellement, pour combler les vides que j'avais, même si je ne savais pas que j'avais ces vides-là, ce que je faisais c'est que je consommais de tout. Donc, la bouffe en faisait partie, c'était pour combler un vide.
Speaker 1:Même à ce jour, avec beaucoup de choses réglées, tu sais, j'ai toujours les doigts dans la bouche, je range encore mes ongles et je dois quand même contrôler tous les jours pour éviter des périodes de binge Désolé quand ça coupe un peu. Je ne suis toujours pas 100 % à l'aise d'être en train de parler à personne en courant dehors, en public, quand je croise des gens, je slack un peu. Un jour, je vais être capable de le faire, mais aujourd'hui, je suis juste content que, you know, j'ai arrêté de procrastiner, je vais le faire, le fucking podcast, parce que j'ai vraiment envie de, you know, aider le plus de monde possible. Donc, de retour à mon journey d'entraînement, j'étais dans le bar. Là, c'était vraiment typique gym, gym. Je faisais du gym, gym, l'entraînement d'hypertrophie, mais vu que j'étais quand même mal entouré, je n'attirais pas les meilleurs amis.
Speaker 1:Je voyais des gros bodybuilders, tranquillement, pas vite, j'ai découvert les stéroïdes. Encore là, un peu comme n'importe quoi, j'allais avec le plus de budget que j'avais, donc j'achetais n'importe quoi que les gros beefs me disaient de faire. J'ai commencé à faire des stéroïdes, je pense on and off. Puis, là, j'ai commencé à faire des stéroïdes, je pense on and off. Puis là, on parle un peu plus tard, j'ai environ 21 ans, pas de cours de groupe, pas rien, you know.
Speaker 1:Puis je faisais ça, mais encore là, t'es épais, là, tu comprends, mais j'étais con, je prenais ça, je prenais trop lourd, mais je continuais à faire des parties. Mais par contre, il y a beaucoup de cisterides qui sont très, très, très durs sur le foie. Donc, ils suggèrent de ne pas boire de l'alcool. Donc, j'étais super fier de travailler dans les bars et de dire que je ne bois pas d'alcool. Par contre, vu que j'avais encore plein de démons pas réglés, j'ai commencé à consommer du GH, ma petite drogue, énorme petite drogue. Tu mets 2-3 fioles, pis c'est sur le party. Mais encore là, j'ai lâché une cadence de faire des stéroïdes en cachette, fait que je me tenais avec des gens, je faisais des choses illégales, illégaux, whatever, en cachette.
Speaker 1:Puis, après ça, j'allais à un bar, j'achetais du jus, fait que non, je défonçais pas mon foie, mais man, j'avais des problèmes de peau. Tu peux même pas imaginer. J'en revenais des voyages des fois, puis, comme je n'étais plus capable de pas me gratter au sang, puis là, j'allais au dématologue. Mais le dématologue disait Est-ce que tu prends des suppléments, whatever. Mais moi, je suis jeune et je cave, fait que je mens en plus au dématologue. Après ça, il me prescrit de la crème, fait qu'encore là, toute ma jeunesse, avant que je commence à réaliser que les problèmes viennent entre les deux oreilles, je guérissais toujours des problèmes sur la surface. Ce n'est pas une crème qui va aider mes problèmes de peau. La raison pour laquelle j'ai des problèmes de peau, c'est parce que, oh, excuse-moi, la raison pourquoi j'ai des problèmes de peau, c'est parce que tout ce que je mets dans mon corps me nuit énormément. Donc, là, on avance un petit peu.
Speaker 1:J'étais sur un cycle de stéroïdes. Je m'entraînais pour une compétition de culturiste d'ostéroïdes. Je m'entraînais pour une compétition de culturistes qui, en passant, je trouve, avec un pas de recul, les gens qui font ça pour le plaisir, qui ne savent vraiment pas dans quoi ils embarquent. Il y a tellement, je ne sais pas le pourcentage, mais il y a tellement, tellement de monde, surtout les femmes, qui vont s'entraîner pour une compétition comme ça Et tout de suite après, à l'intérieur d'un couple de semaines, à l'intérieur d'un couple de mois, ils prennent énormément de poids.
Speaker 1:La suivi arrête le jour que ta compétition est finie. Quelqu'un s'habitue à se faire dire combien de calories, combien de poulet, combien de ça à manger. Puis, jour au lendemain, tu tombes sans aucun encadrement, tu te laisses aller un petit peu, tu recommences à boire. Surtout les dames qui ont des troubles alimentaires, c'est vraiment pas optimal. Donc, pour continuer, j'ai fait mon.
Speaker 1:Je ne me suis même pas rendu à faire la compétition parce que j'étais allé au profonde. J'étais sur ce gros train de boulon, gros stéroïde. Je me pensais tellement fort, je me pensais tellement nice. Personne ne corrigait ma technique. J'ai tranquillement commencé à augmenter mes charges.
Speaker 1:J'ai fait un squat à un poids beaucoup trop élevé pour moi. J'ai fait un squat à un poids beaucoup trop élevé pour moi et j'ai senti un immense crack en plein milieu de mon séance d'entraînement. J'ai crissé mon camp. Tout immédiatement, j'étais à la maison, puis, au courant de la journée, je me pliais de plus en plus en deux. Pour vous sauver un petit peu de temps, mes quatre chums sont obligés de me descendre les marches en petit bonhomme parce que j'ai un hernie discale que j'ai su plus tard, et c'est de la paix et de douleur à ce jour que j'ai eu de ma vie.
Speaker 1:J'étais une couple de semaines off à marcher avec une canne. Puis même à ce jour, environ 12 ans plus tard, j'ai encore des séquelles de ce blessure-là. Quand on saute un couple d'années, c'était vraiment bodybuilding, bodybuilding, bodybuilding. Puis là, éventuellement, je vais toujours m'en rappeler j'ai été faire un cours de CrossFit, mon premier cours de CrossFit. J'arrive là.
Speaker 1:Je n'ai jamais fait un cours de groupe de ma vie et le workout s'appelait Murph. Pour ceux qui ne connaissent pas le CrossFit, vous faites 1,6 km de course, suivi par 100 pull-ups, 200 push-ups et 300 squats, et je finis ça avec un autre 1.6 km de course. Juste pour vous donner une idée. Habituellement, ce workout-là se fait à l'intérieur d'une heure. Moi, le cours après moi était encore en train de commencer. Je n'avais même pas la moitié fini. Je pense que le workout m'a pris 1h45. Il y a des gens au deuxième cours qui finissaient le road avant moi. C'était vraiment gênant. Par contre, j'ai vraiment aimé le vibe. Je m'appelle les coachs, c'était cool. Il y avait des petites filles cute qui me crient après. J'étais comme nice, moi, j'aime ça.
Speaker 1:Un peu après, j'ai découvert un gym à Brossard qui offre des cours de groupe. J'ai adoré, adoré, un excessif comme je suis. J'ai adoré, adoré, un excessif comme je suis, je me suis abonné. J'allais là 5-6 fois par semaine, plus le gym, plus le crossfit, je m'entraînais tellement. Par contre, je ne voyais pas tant de résultats physiques. Puis là, ce que je comprends, à 33 ans, beaucoup plus sage qu'avant, c'est que j'étais en surentraînement. Je m'entraînais trop, pas assez de repos, ce que je mangeais était zéro, optimal, n'oubliez pas, j'étais encore dans la phase de faire la cocaïne, faire la drogue, sortir cruiser des filles. Mais j'avais déjà un pas dans la bonne direction. Là, j'ai vu, à ce gym-là, tout le monde était gentil. Quand j'ai parlé à mon patron de faire la cocaïne, il m'a regardé comme j'étais un extraterrestre. C'était vraiment à ce moment-là que j'ai réalisé OK, ce n'est pas tout le monde qui fait de la poudre, qui corde des putes et qui font ça Graduellement.
Speaker 1:Après un an, deux ans, j'ai commencé à changer de cercle d'amis. Mais c'est dur quand ça fait des années que tu fais la même chose. C'est dur de dire à un ami excuse, je ne vais pas venir chez vous à soir parce que j'essaie de changer ma vie. Ces gens-là qui consomment, ils ne veulent pas te perdre. Ils ont toujours les bons mots à dire pour continuer à te revoir. Petite pause, respirer. Mais par contre, les habitudes de vie ont commencé à changer. Mon rock bottom dans ma vie, côté entraînement, côté style de vie, côté tout ça.
Speaker 1:Je revenais d'un troisième voyage à vegas, parce que j'avais aussi des problèmes de jeux. Moi, je suis comme le sund, tu comprends, j'ai pas un ou l'autre. Tous les problèmes de consommation, je les avais La bouffe, la drogue, les femmes. Fait que je pouvais jamais être seul. Je suis jamais capable de rien faire. Faudrait toujours que je fasse quelque chose. Heureusement, aujourd'hui, je suis pareil, mais je remplis mon temps avec le travail, en étant un bon papa, en faisant des podcasts pendant que je cours à l'extérieur, puis des choses beaucoup plus positives pour la vie et beaucoup moins nocives, bien sûr. Fait que je suis revenu de Las Vegas, j'avais perdu environ 69 000 $.
Speaker 1:En tout cas, je n'ai jamais été suicidaire, mais à ce moment-là, j'étais vraiment comme Je n'ai aucune idée comment je vais pouvoir me sortir de ce trou-là. Ma mère, ça fait des années qu'elle me courait après pour aller consulter, mais moi, dans ce phare-là, c'était comme fuck you, môme, laisse-moi tranquille, you know, sort de ma vie. J'allais même plus aux parties de famille des fois, parce que je voulais juste pas entendre ma famille. Tu sais, s'inquiéter pour moi, me donner l'amour, tu sais, je repoussais les personnes qui avaient les meilleures intentions pour moi, puis je m'entourais de gens super nocifs.
Speaker 1:Mais par contre, j'ai appelé ma mère. J'ai dit Donne-moi le numéro de la psychologue. J'ai commencé à consulter, puis ma vie a commencé à changer à ce moment-là. Elle s'appelle Tony.
Speaker 1:Je la consulte encore de temps en temps Et c'était vraiment un bon fit pour moi, fait que jamais vous consultez, vous n'êtes pas obligé de vous engager pendant 10 séances avec la même personne. Il faut que ça soit quelqu'un avec ta mentalité qui fitte avec toi. Moi, un psy, parle-moi de tes émotions. Nan, nan, nan, nan, nan, c'est pas pour moi. Moi, j'avais besoin d'un psy qui me rentre dedans.
Speaker 1:Que quand je parle de mon comportement, elle. Que quand je parle de mon comportement, elle me dit hey, c'est toi le problème, à cause, je te dis ça, ça, ça, voici ce que tu devrais faire à l'avenir. You know mes problèmes de couple, mes problèmes de n'importe quoi. J'arrivais, je suis comme hey, j'ai rechuté sur la cocaïne. Elle me faisait pas sentir mal. Elle me disait écoute, c'est correct, pourquoi tu as rechuté, rechuté, amen. On va essayer de ne pas te mettre dans cette position-là encore.
Speaker 1:Souvent, quand les gens rechutent, ils passent sur une assise d'érable, parce que là, on se sent mal coupable. On se dit c'est quoi de mieux que juste continuer d'être un loser et de consommer? Je ne dis pas que les gens sont losers, mais je parle de quand tu es dans cette mentalité-là. Tu, les gens, c'est loser, mais je parle de quand t'es dans cette mentalité-là, tu penses juste que t'es un bum, fait que, pourquoi continuer à faire d'efforts? Et concernant les dettes, elle a dit écoute-moi, tu travailles un bar. Je faisais 500$ par soir, you know. Je travaillais aussi au Lulamine, je travaillais éducateur spécialisé dans une école primaire, des affaires, artistes, tu sais, j'en faisais du cash, un mille mille cinq cents par semaine. Puis il a dit à partir de maintenant, jusqu'à temps que tu paies tes dettes, la moitié de l'argent que tu fais par semaine, c'est pour ta vie, c'est pour ton loyer, ton hypothèque, whatever, tes frais fixes, tes dépenses. L'autre moitié va directement pour payer tes dettes.
Speaker 1:Mais moi, je suis venu excessif dans le domaine de payer mes dettes, tu comprends. Fait que là, j'ai commencé à prendre plus de chiffres 4-5 chiffres au bar, plus de chiffres à l'école. You know, je buvais des Monster, 4-5 par jour. C'est zéro. Bon, je ne suggère pas de le faire.
Speaker 1:Mais là, j'étais rendu à faire du 2000-3000 par semaine. Mais là, je réalisais je n'ai pas besoin de la moitié de ça pour vivre. Donc, j'ai commencé à payer 1500-2000 $ par semaine. Je sortais du bar, chaud, j'allais jusqu'à la banque, pis là, encore là, je conduisais jamais chaud, mais j'étais jeune et stupide, fait que j'allais directement à la banque déposer du cash, payer ma carte de crédit.
Speaker 1:Pis, je pense ça a pris un an à 16 mois de travailler comme un fucking chien avec l'objectif de payer mes dettes. Pis, j'étais capable de payer mes dettes. Puis j'étais capable de payer mes dettes, puis, en plus de ça, pendant que je faisais tout ça, je consultais encore. You know, j'avais des problèmes de couple. J'améliorais mon couple, j'améliorais mon comportement, j'améliorais mes habitudes, mais je travaillais encore dans les bars.
Speaker 1:J'ai même commencé à travailler au gym Pas le gym de CrossFit, mais le gym d'entraînement fonctionnel que le boss capotait parce que j'ai dit que je faisais de la cocaïne. J'ai commencé à travailler là, j'ai donné mon 100%. J'ai tellement, tellement amené des clients. Encore là, personnalité excessive. Les gens disent il faut que tu changes. Fuck that man.
Speaker 1:Moi, je ne vais jamais changer, mais je vais être accessible dans d'autres choses. Tu comprends, encore là, sujet tabou. Mais moi, je vais toujours continuer à être excessif. Mais ça amène tellement de points positifs Fait que j'ai commencé à travailler. Là, je travaille dans les bars.
Speaker 1:Le propriétaire est devenu mon meilleur ami. Puis, là, tu sais, on saute un couple d'années. Un moment donné, j'ai dit Joe, moi je veux ouvrir un gym avec toi. Puis, si jamais tu veux pas ouvrir un gym maintenant, je veux au moins une augmentation, parce que tu sais, avec mes pauses pas payées, ça donnait, je pense, 16$ par heure. Mais je lui ai amené en haut du 100 000$ par année. Il a refusé les deux, il m'a donné une mini-mini-augmentation de 2$ par heure.
Speaker 1:Je me rappelle, j'étais très bien entouré, à ce moment-là, j'avais arrêté de consommer la cocaïne, j'étais plus boulimique, j'avais quand même un rythme de vie, une meilleure discipline, parce que, tu sais, mon meilleur ami ne consommait pas de drogue, il s'entraînait tout le temps, fait que j'avais comme un modèle, you know what I mean. Puis, à ce moment-là, j'ai dit, je me rappelle encore, je m'entraînais avec un de mes très, très bons chums, encore ce jour de Barbone. Puis, j'ai regardé le même jour, j'ai dit bro, i'm done, i have to quit, même si je travaillais avec mon meilleur ami. Parce que j'ai dit moi, je peux, j'ai frappé mon plateau. Encore là, un peu excessif, je suis comme moi, j'ai besoin d'évoluer.
Speaker 1:Puis, je le savais, j'avais un contrat de un an. Un contrat de un an de non-sollicitation, non-complution, fait que le lendemain, je l'appelle, je démissionne et je me trouve au parc tout seul. Mon ami Barba est venu me rejoindre. Pas d'argent, pas de job. Je venais juste de m'acheter une maison.
Speaker 1:Avec la même technique que j'ai faite pour payer mes dettes, j'ai ramassé 13 000 en un couple de mois pour faire un dépôt sur la maison. Aujourd'hui, je pense plus que tu peux mettre juste 13 000, mais dans ce temps-là, c'était beaucoup plus facile d'aller chercher du financement. Les maisons valaient pas un million pour un assiette-trou en plein milieu de la rue. Moi, barbod, j'avais pas d'argent. On s'entraînait, moi et lui, dans le parc, mais moi, j'avais pas le droit de faire de poste, j'avais pas le droit de solliciter les clients de l'autre gym. Fait que ben, on va commencer à inviter des amis. C'est de l'entraînement gratuit.
Speaker 1:Vu que j'avais pas de gym, je m'entraînais avec eux autres, gratuit, dans le parc. J'arrivais avec mon vieux Dodge Calibre Magané. Mes chums Barbies m'avaient prêté J'avais pas d'argent pour les acheter Des barils de bière. Mon ami Julien, que je travaillais au bar avec il, avait une compagnie supplément. Il m'a prêté un barbell, avec des poids. D'autres amis me prêtaient aussi l'équipement, moi, je fournissais le workout. Puis, pendant tout l'été, ce qu'on faisait, c'est qu'on s'entraînait dehors, sauf quand il mouillait.
Speaker 1:7 jours sur 7, un à deux cours, je donnais gratuit, you know, je faisais connaître mon nom, mais en même temps, je voulais juste m'entraîner, puis pas être tout seul. L'hiver arrive, puis, encore là, on parlera pas de la poursuite, mais il m'a poursuivi, you know, des gros menaces. On est allé en cours. Heureusement, j'ai gagné parce que j'ai tout respecté, le contrat à la lettre. Lui, il faisait plus du bullying. Mais je me rappelle encore, on était genre 15 amis chez nous. On fumait une chichon, on buvait de la bière.
Speaker 1:Mon ami John Breton, qui est avocate, m'a aidé, mon ami John Breton, qui est avocate, à Mayday, et tout le monde a signé les documents légaux pour que je présente en cours, pour dire que Jerry Blackburn n'a jamais volé de clients. Je suis ami de Jerry depuis telle date. Je pense que le terme, c'est un affidavit Fait. Qu'oubliez pas, gars, je suis encore en train de combattre des démons, je suis encore en train de retrouver dans ma vie. Là, il commence à faire plus froid. Oublie pas, j'ai jamais chargé personne. Puis, là, les gens commencent à me dire mais là, on va faire quoi l'hiver? Mais j'avais tellement peur, tellement peur de commencer à charger le monde et qu'ils font juste pas venir. You know, manque de confiance. Fait que là, mon chum barbare, il me poussait, il est comme le gros, tu trouves une place là, t'es capable, t'es bon, je dois t'aider. Fait que là, je magazine, je magazine.
Speaker 1:Finalement, je trouve un aréna de hockey à Candiac. Que c'est des amis, des amis de bar que je connaissais. Puis, on a négocié que je peux avoir accès au gym une fois le matin, une fois le soir. Je vais m'occuper de tout, faire le ménage. Et Oh, j'aurais dû enregistrer mon Strava au moins pour savoir combien de kilomètres je cours. Je vais faire au moins un marathon. Fait que c'est ça. J'ai une agressé que je vais donner 50% de tout ce qui rentre. Ça marchait par confiance avec eux autres Et j'ai commencé un groupe privé.
Speaker 1:J'ai commencé un groupe privé sur Facebook. Moi, je n'invitais personne qui était client à l'autre gym. Par contre, n'importe qui qui est dans le groupe pouvait inviter n'importe qui. Et finalement, j'ai commencé à charger les gens. Vu que je chargeais les gens, je ne m'entraînais pas avec les gens, mais j'étais tellement strict, tellement dur sur eux.
Speaker 1:Je voulais tellement offrir les meilleurs cours de groupe au monde que c'était ma vie au complet. Tu comprends, c'était ma vie au complet. Mon ennemi à ce moment-là, c'était mon ancien boss. Je voulais que mon gym soit plus propre, je voulais que mon gym soit des meilleurs cours. Je voulais juste tellement le battre. C'était vraiment comme un ennemi parfait.
Speaker 1:En passant, ceux qui aiment lire des livres, patrick Beth David, c'est l'auteur. Il a écrit un livre Choose your enemies wisely. C'est un livre extraordinaire qui parle de c'est bon d'avoir des ennemis, mais si tu gardes toujours les mêmes, tu n'évolues pas. Pendant longtemps, le boss de l'autre place, c'était mon ennemi À un moment donné, quand j'étais à deux gyms. Puis je voulais continuer à évoluer, à évoluer.
Speaker 1:Je me suis rendu compte que je ne peux plus en vouloir à ce gars-là. Il ne me sert plus à rien. Il ne m'a servi pas à avancer où que j'étais. Mais si je veux devenir le meilleur gym au Québec, au Canada, au monde, bien, il faut que je commence à compétitionner contre les gros joueurs, pas contre le petit gym au bout de la rue à Brossard, you know what I mean.
Speaker 1:Fait que pendant un an et demi, l'horaire a augmenté à comme deux, trois cours le matin avec des privés, deux, trois cours le soir avec le privé, puis c'était des gars de hockey pro qui s'entraînaient là. Le gym était dégueulasse. Je l'avais deux fois par jour, un balayeur mope pour assurer que mon gym soit toujours propre, parce que l'autre gym était fucking sale. C'est comme OK. Comment je peux battre ce gars-là?
Speaker 1:Je vais offrir un gym propre, plus abordable, avec des meilleurs cours qui offrent des meilleurs résultats. Moi, je suis un grand parleur. je ne sais pas si vous avez remarqué. Dans ce temps-là, je parlais de mon gym de rêve. Je parlais de mon gym de rêve.
Speaker 1:À un moment donné, quand tu parles d'un projet, puis les gens te donnent des conseils, puis les gens ont hâte, puis toi, tu, tu fais jamais rien. À un moment donné, les gens se tannent ou ils te débarquent de ton projet. Fait que barbade encore, tu vas Have you listened to this, bro? I fucking love you. Mais lui, à un moment donné, il est venu me voir, puis il est comme bro, là, c'est le temps là, shut the fuck up. Puis commence à you know, commence à bâtir ton SD Dream.
Speaker 1:Les gens ne sont plus capables d'entendre parler. C'est quand même drôle, hein, parce que j'ai commencé ce podcast-là en voulant parler de ma routine de gym. Là, finalement, c'est l'histoire de comment j'ouvre mon gym. Mais whatever, fait que là, j'ai commencé à You know, j'ai aucune idée comment ça marche, j'avais pas d'aide là.
Speaker 1:J'ouvrais Centris, je faisais des visites, j'étais sûr que le gym allait coûter 40 000 $, tout inclus, loyer de 2 000 $ par mois. Fait que, à ce moment-là, je faisais comme 1 000 $ de revenus par semaine. Je donnais la moitié aux gars de hockey. Tu as des taxes à payer là-dessus. Il ne me restait pas grand-chose. Quand, en moyenne, tu fais 4000$ par mois de revenus, tu ne peux pas te permettre d'aller trop gros. Par contre, vous écoutez le podcast de Jerry Blackburn.
Speaker 1:Moi, j'ai déjà sorti une'une dette de 70 000. Moi, je sais que quand il y a un gros risque, quand je prends vraiment un gros saut, c'est là que je performe le plus, même encore à ce jour, quand tout va bien, plein d'argent dans le compte de banque, les gyms roulent, et donc j'enlève le pied sur le pédale, puis éventuellement, je me ramasse à l'autre bout, puis là, j'en ai un compte de banque, beaucoup de défis, et là j'ai besoin de performer. C'est là que c'est pas une bonne routine, mais c'est une routine qui marche pour moi. Et là, j'ai trouvé à La Prairie un nouveau centre tout beau, tout vitré, c'était capotant. C'était la plus belle chose que j'ai vu de toute ma vie. J'ai dit I don't give a shit, c'est ici que je vais ouvrir mon gym. Encore là, c'est les mêmes propriétaires du 10-30.
Speaker 1:En ce moment, c'est des gros joueurs. Ils me demandaient un plan de match. J'arrivais là avec mes dessins, avec des marqueurs que j'ai achetés au Dollarama, pour leur montrer le plan, tous mes chiffres. Il n'y avait rien de clair, pas de prévision, mais même je suis un estimant vendeur. Ils ont décidé de croire en moi. Par contre, pour assurer qu'ils ne se font pas avoir, ma mère a dû mettre sa maison en caution pendant cinq ans. Donc, si je faisais faillite dans les cinq premières années, ils reprenaient la maison de ma mère pour récupérer l'investissement qui était mis dans la bâtisse. Mais comme je disais tantôt, moi, quand il y a un gros risque, un immense risque, c'est là que je performe le plus.
Speaker 1:Guys, j'ai ouvert mon gym 7 jours sur 7, you know, 6 cours par jour. Je faisais le ménage, je travaillais encore au Jack Sloan. À ce moment-là, le fin de ma carrière de gym Fait que tu sais. Je finissais à 4 heures, je rentrais travailler. Je dormais sur les tapis, un peu de rince-bouche. Des fois, je brassais même mes dents Et je donnais les cours, mais j'avais tout risqué.
Speaker 1:J'ai finalement ouvert mon gym. Hé, je vous montrais des photos avant-après. Là, tu sais, c'était le meilleur gym au monde à mes yeux. Mais là, je le regarde, je me dis que c'est dégueulasse. Mais j'avais tellement une belle communauté, j'avais tellement des amis sacoches qui me suivaient depuis le début. Donc, mon gym était rempli, mais rempli. Écoute, pour donner une idée, à ce moment-là, la prairie, on a environ 1350 à 1400 visites par semaine. Moi, à ce moment-là, j'avais 300 visites par semaine.
Speaker 1:Puis, dans ma tête, c'était comme J'étais là, j'étais loadé, je faisais comme 3000 $ de revenus par semaine, je cabotais. You know what I mean? On a tellement payé les dettes rapidement À ce moment-là, pour réserver, il fallait me texter. Tu étais obligé de me texter parce que je n'avais pas le système de réservation, je ne savais pas c'était quoi et je n'avais pas d'argent. Tu étais obligé de payer cash parce que je ne savais pas comment ça marchait.
Speaker 1:Les machines, toutes les transactions de chaque client, je faisais par moi. Je m'épuie juste à y penser. Graduellement encore, là, on saute des étapes. Je s'engage, les employés, i have no fucking idea what I'm doing. C'est un petit shit show. Moi, je pensais que OK, t'es gentil, dans ton entrevue, je délègue. Là, les cours commençaient à mal aller.
Speaker 1:C'était les premières fois que je gérais des commentaires comme Jerry, nous, on va juste venir quand c'est toi. Mais moi, j'avais un plan d'ouvrir plein de gyms. Déjà, tout le monde me disait Jerry, les gens viennent pour toi, c'est Blackburn. Si ce n'est pas toi, ça ne marcherait pas. Ça me faisait tellement chier que les gens disaient ça.
Speaker 1:Mais qu'est-ce que j'ai fait? Je suis allé ouvrir un gym à Boucherville. J'ai visité un local, j'ai fait un offre. Je n'ai fait aucune recherche, aucune négociation, même si je me suis fait avoir parce que je n'ai pas été vérifié par un avocat. Et j'ai ouvert mon deuxième gym à Boucherville.
Speaker 1:Ça, c'est avant la pandémie. Puis, pour vrai, encore là, j'avais des employés, mais pendant un an, j'avais souvent des cours à une personne le matin que j'étais obligé de m'entraîner avec. Ça fait que je m'entraînais des fois, deux, trois fois par jour, juste pour que l'ambiance soit le best, pour garder ses clients là. Puis, pour vrai, une fois que ça commence à rouler, c'était tellement facile deux gyms, pas d'enfants, pas de pandémie. Je vivais ma best life pour la pandémie arrive ferme toutes les gyms.
Speaker 1:J'ai aucune idée de ce que je fais. Tu sais et n'oublie pas. Quand tu es dedans, tu écoutes toujours les nouvelles. Monsieur Legault t'attend qu'il dise que tu vas réouvrir. Ça arrive jamais. Fait que là encore. Là, je suis retourné dans mode solution. Tout est à risque. Jour 1 de la pandémie.
Speaker 1:Honnêtement, si tu regardes Facebook, je suis sûrement le premier à faire un live. C'était le soir même qu'ils avaient annoncé quelque chose. Je me suis saoulé avec mon champ, puis je me suis déguisé en monsieur patate, j'ai fait un Facebook live, puis j'ai commencé à entraîner les gens gratuituits dans mon sous-sol. Puis j'ai dit dès le début, je le sais, qu'il y a des gens qui vont vouloir capitaliser, puis faire de l'argent. Puis, je comprends, mais j'ai dit moi, ma stratégie, sans savoir si ça allait durer deux ans, moi, ma stratégie, c'est d'offrir des cours gratuits à tout le monde. Fait que pendant qu'il y a une panique, pendant que les gens capotent, pendant qu'il n'y a aucune sécurité, moi je vais aller me chercher des clients quand on va rouvrir en donnant des cours 100 % gratuits. Hé puis, pour vrai, c'était le fun. La pandémie, tu sais, on prenait un verre, je faisais des cours DJ. On prenait un verre, je faisais des cours DJ. Shortcut est venu à mon sous-sol pour mixer pendant que je faisais un cours de cardio kickbox. J'ai fait faire un gros logo dans mon sous-sol.
Speaker 1:Mon ami Ariane de Sunrise Yoga a venu faire des cours de yoga. C'était malade. Mais pendant tout ce temps-là, j'avais deux loyers. You know, j'allais être papa bientôt. J'avais deux loyers, j'allais être papa bientôt. J'avais deux loyers, environ 14 000 par mois, qui sortaient. Moi, j'avais juste le PC, je ne sais pas c'était quoi, mais 2 000 $ par mois.
Speaker 1:Je commençais à vendre le linge, je commençais à Je ne me rappelle même pas exactement tout ce que j'ai fallu faire pour sortir du COVID, mais j'étais en mode solution. Par contre, j'ai retourné un peu dans le over-consommation d'alcool, parce que là, j'avais plus de responsabilité, j'avais plus de gym, fait que oui, je faisais des petits privés. Puis ça, je recommençais à inviter des filles à la maison à chaque soir, boire beaucoup d'alcool pas trop bien, manger pas, m'entraîner, tant que ça Fait que c'est quand même une période assez difficile. Puis là, je sais qu'il y en a qui vont dire mais là, tu dis que tu as ta meilleure bébé, puis tu as invité des filles.
Speaker 1:N'oublie pas la pandémie, j'étais deux ans, fait que première année, j'invitais des filles. Puis, après ça, quand j'ai rencontré la mère de mon enfant, puis on s'est mis en couple, blablabla, mais à partir de ce moment-là, bien sûr, je n'invitais plus de filles. Par contre, je n'avais rien à faire. J'ai décidé que je vais ouvrir un nouveau gym. J'ai bien calculé ça. J'ai dit que les prix vont être super bas, les propriétaires de bâtisses commerciales vont être désespérés. Donc, moi, je vais capitaliser sur ça. Je suis allé à Chambly.
Speaker 1:Encore là, impulsif, excessif, je n'ai pas fait tant de recherches. J'ai trouvé un restaurant de déjeuner. J'ai commencé à faire des dessins avec mon ami Samy Joe, qui est designer, qui fait des dessins beaucoup plus beaux que mes dessins avec des crayons du Dollarama. J'ai négocié un bail, puis je me suis dit fuck off, moi, j'ouvre un gym. Je m'en doute encore plus. C'est là que ça pète, pas que ça pète, mais it's now or never. You know what I mean. Donc, j'ai ouvert le gym avec le COVID, avec les masques, avec tous les réglements de marde, et sept jours après, notre fameux François a décidé de tout refermer.
Speaker 1:Les gyms, tous les mois gratuits que j'avais négociés, sont allés dans la poué, dans la poubelle. J'avais pas de clients. Je fais pas oublier, à ce moment-là, j'avais aucune technique de vente, fait que moi, j'ouvrais mon gym avec zéro client, puis je croisais les doigts que j'allais en avoir, j'acceptais n'importe qui, juste pas assez. D'arrivée à la fin du mois, oh, je pense qu'on est presque fini, parce que moi, je commence à avoir mal aux jambes. Un autre petit, 20 minutes Joueur à Chambly.
Speaker 1:Là, à un moment donné, ça allait vraiment pas bien. Il n'y en avait plus d'argent, il n'y avait plus de marge de crédit, il n'y avait plus de monde qui voulait me prêter l'argent. Comme c'était vraiment la fin du fucking monde. Je capotais pour vrai.
Speaker 1:J'avais mes amis qui travaillaient en restauration, poste de directeur qui était payé à rien faire. Mon frère qui travaillait chez Costco, job stable, lui, il était payé. Puis moi, le gars qui prend les risques, job stable, lui était payé. Puis moi, le gars qui prend les risques, je suis complètement défoncé. Je capotais, là, j'étais vraiment dans l'énergie négative.
Speaker 1:Je disais j'allais à Québec pour faire la manifestation, j'en voulais tellement au gouvernement Fait que là, j'attirais juste plein d'énergie négative. Mais là, maintenant, je me dis bon, il nous permet de faire des cours dehors à neuf personnes. en fin d'hiver, je pense au mois d'avril, on a commencé à faire des cours dehors. Puis on disait aux gens vos abonnements sont encore bon quand on va rouvrir, mais vous devez payer 10$. C'est ça notre façon de faire l'argent.
Speaker 1:Mais là, j'avais des employés qui voulaient du temps plein, mais là, comme ils n'étaient pas capables de travailler parce que des fois, ils mouillaient, fait que j'ai dit ok, ladies and gentlemen, go big or go home. Ce que j'ai décidé de faire, c'est louer un chapiteau. Fait que j'ai loué un chapiteau dans chacun de mes gyms, un brossard, un achambly, un boucherville. J'ai pas le prix exact des chapiteaux, mais je pense qu'environ Yo, c'est Kev Lamy.
Speaker 1:What up? Je suis en plein d'enregistrer un podcast, mais ça va. Oui, ça va. Nice to see you. C'est cicatrice, ça va.
Speaker 1:Caro, ça va, je suis tout chaud là, mais Merci, vous êtes hot. Écoute, je mets du parfum pour éviter Prendre des douches. C'est trop long. Vous êtes beaux. Ah, ça, c'est cute.
Speaker 1:Un de mes chums que j j'ai présenté une fille, un de mes leviers de fonds, pis non qu'ils sortent la même maison ensemble. Moi, ça me rend heureux. C'est ça, le Blackburn TEDx man. On se met en forme. On french des filles, on french des gars. On se met en couple, on fait des enfants, pis, on vit une belle vie en santé. C'est ça, la fucking vie, man.
Speaker 1:Ok, mais pour revenir, j'ai loué des chapiteaux. C'était 2 à 3 000 par gym. Puis là, j'ai créé un système que je louais des petits chariots, puis, à chaque jour, qu'il y a de la neige, qu'il y a de la pluie, qu'il fasse beau, on donnait des cours dehors. Moi, ça me permettait de garder des employés de temps plein. Puis ça offrait une stabilité aux clients, parce que vous savez, c'est quoi? Les gens n'étaient plus capables de rester chez eux. Et puis, on se faisait chier. Les gens faisaient des plaintes, parce que des fois, on était 11.
Speaker 1:Là, la police est venue pour dire dès que t'es en dessous d'un chapiteau, c'est comme être à l'intérieur. Puis, je te le dis, je me rappelle un peu comme Homer Simpson quand il est comme Australia, america, australia, america. Moi, j'ai dit OK, fait que j'ai pris un pas vers la gauche. J'ai dit ça, c'est légal. Il a dit oui, j'ai pris un pas vers la droite, en dessous du chapiteau policier se sentait mal. C'est tous mes chums, ils répondent juste à des plaintes.
Speaker 1:Puis, leur superviseur était là, mais j'étais comme man, arrêtez de mettre des motherfucking bâtons dans mes motherfucking rues. You know what I mean. Je capotais, je capotais, mais là, on trouve des, on trouve des solutions. Fait que là, j'ai su que j'étais neuf personnes par entraîneur. Fait que là, un moment donné, on faisait deux, trois entraîneurs, on pouvait faire 18, 27 personnes. Tout le monde payait 10 $.
Speaker 1:Je payais le chapiteau, je payais les employés, je faisais parler de moi en bien ou pas bien, mais au moins il y avait un peu d'argent qui rentrait, parce que j'étais tellement dans le rouge. Puis, n'oublie pas ma mère. Sa maison est encore en caution. Ma maison est en caution pour d'autres gyms. Fait que j'ai même vendu ma maison un petit peu, juste au début de la pandémie, parce que j'ai dit j'avais comme 100 000 dans la maison. J'ai dit si ça pète, moi je ne vais jamais lâcher mon rêve de gym, je vais mieux habiter dans mon char. J'ai pris le 100 000. Puis, chaque fois qu'il me manquait d'argent dans le compte, à la fin du mois, je pigé dans mon argent personnel que j'ai travaillé si fort pour payer les dettes.
Speaker 1:Le COVID finit. La vie est belle. You know, tout le monde est encore nerveux. On donne plus de high-five au gym. You know, les gens, ça crée des clics, hein? le COVID, you know, eux autres mettent pas leur masque, pipi caca, plein de nouveaux défis.
Speaker 1:Mais, honnêtement, on est sortis de là. Puis, les chiffres au gym, ils ont explosé. Pourquoi? Parce qu'on avait des chapiteaux avec nos noms dessus, parce que j'ai donné au-dessus de 270 live trainings dans mon sous-sol, au gym, de ma part, puis mes entraîneurs, gratuits.
Speaker 1:Les gens savaient Who the fuck is Jerry Blackburn, you know, c'est ça la stratégie Et je crois sincèrement que ça marchait. Ah, j'ai mon enfant. La vie est belle. Encore là, je sors des étapes. Je vais être bien honnête avec toi là.
Speaker 1:Les prochains podcasts que je cours, jogging with Jerry, je vais les faire un petit peu plus courts, puis peut-être avec une liste de notes, parce que là, il faut que je fasse un autre podcast pour parler de mon entraînement. Fait qu'écoute après ça, juste pour dire que la vie te penche toujours en face, là, quand t'es un entrepreneur, puis t'es jeune, puis t'es cave, comme moi. Là, j'arrive au Sanisport. J'ai négocié un deal à Brossard. Eux autres payent tout, moi je roule le show et on split 50-50. Ça va bien, pour vrai, c'est facile. Ils sont tellement nice, la vie est belle.
Speaker 1:Pendant un couple de mois, à un moment donné, il y a eu du vandalisme. Il y a eu du vandalisme sur les vitres du Sané, tout le monde a pointé les doigts envers moi pour dire que c'est moi qui étais visé, vu que je n'avais pas signé de contrat, parce que c'était des amis, puis qu'ils étaient super fins, super généreux, eux autres. Un jour ou l'an demain, ils me disent Hey, you gotta leave footstunner. Moi, j'avais déjà une clientèle, fait que là, j'avais pas d'équipement, pas d'argent, pas de place à entraîner du monde. J'ai appelé plein de places pour dire Hey, j'ai juste besoin d'un local temporaire. Les gens voulaient rien savoir, ils me chargeaient des prix de fou.
Speaker 1:Puis, là-bas, j'ai négocié avec le 10-30. Avec Nick, un bon gars. C'est avec lui que j'ai fait le premier deal à la prairie. Ils m'ont fait un sale deal sur un gros local Temporaire. J'ai tout. J'ai demandé un autre prêt de 100 000. J'ai tout racheté, l'équipement, j'ai tout fait installer, je pense en 24 heures. Je pense qu'il y a eu une journée qu'il n'y avait pas de cours. Puis, le lendemain, j'ai déjà des cours au nouveau gym.
Speaker 1:Blackburn dédicte temporaire au 10-30. Et là, je suis très fier. On est le 3 mai, j'ai eu les clés de mon local permanent au 10-30, qu'on va ouvrir entre le 13 et le 20 juillet. Mais là, comme je dis tantôt, je n'ai jamais fait de pré-vente. Mais là, quand tu as des loyers de 15 000 $ par mois, tu as des employés qui ont des assurances collectives payées par moi, des REER, des bons salaires, mais comme mes frais fixes sont énormes, je peux plus juste ouvrir des gyms en faisant confiance à la vie, tu comprends, je peux plus juste dire Hey, je pense que les gens vont venir. Donc, là, dernièrement, j'ai dépensé un énorme, un montant énorme pour engager quelqu'un que je connais dans l'industrie du fitness pour me vendre le plan de pré-vente d'un nouveau gym Que tous les gros joueurs au monde, you know, font Au 10-30 en ce moment, il y a le Crunch Fitness qui font ça, ils sont partout, ils harcèlent le monde. Mais c'est ça la vie, man, tu comprends, tu veux remplir ton gym, je vais en faire un Fait que là, j'ai acheté la stratégie.
Speaker 1:Toute mon équipe est en formation Pour l'exécution. On engage des postes de vente, mais encore là, on fait plein d'embauches avec des gens que j'ai vraiment besoin dans mon équipe. Tu sais, max, il t'écoute ça. I love you, josie, i love you All my employees, you guys are fucking awesome. Mais pas, mais Moi, je leur vends le rêve. Je leur dis moi, je vais ouvrir, juste gym. Moi, je vais ouvrir à Costa Rica. Moi, je vais ouvrir un gym de pilates. Mais pour tout le monde qui écoute ça, i'm going to fucking do every single one of those things.
Speaker 1:Tu comprends, mais des fois, l'argent ne rentre pas. maintenant, fait que là, on pogne d'autres dettes pour payer des gens. Maintenant, qu'est-ce que les gens font quand les choses ne vont pas bien? Ils coupent dans le marketing. C'est le pire décidé de la planète. Dès que tu coupes dans le marketing, les gens ne voient plus, les gens ne parlent plus de toi, puis tu n'existes plus, puis tu fais faillite. Fait que moi, qu'est-ce que je fais? Là, l'argent est plus tête parce qu'on réinvestit, puis on s'en remet 300 000 dans le local à Brossard. Moi, j'ouvre un podcast Et dans là, moi, qui coûte environ 200 à 300 $, j'ai des invités.
Speaker 1:Mais pourquoi je fais ça? Je veux que si les gens ne viennent pas à mon gym, mais qu'ils m'écoutent, puis, si ils m'écoutent, puis qu'ils ont de la valeur, qu'ils disent qu'ils connaissent mon histoire, puis, dans les autres podcasts, je vais faire plus de conseils, etc. Mindset. Bien, je veux que les gens s'attachent à l'histoire. Je veux que les gens, ils m'écoutent, ils me regardent les vidéos, ils viennent au gym.
Speaker 1:On a mis le double d'argent dans le marketing. On fait plein de vidéos. Je réinvestis parce que mon but long terme, c'est d'être le meilleur gym au Québec, au Canada, faire bouger le plus de monde, de rendre les Québécois en santé. Une fois qu'on a une bonne culture au Québec, je vais attaquer international, parce que on se fait mentir. On se fait mentir sur quoi manger, on se fait mentir sur l'entraînement.
Speaker 1:Ils disent aux jeunes entraîne toi pas, c'est dur pour ton développement, tu vas te faire mal, mais tu vas lui donner 3 balles de Fruit Loops par jour. Are you serious, bro? tu comprends? les Blackburn Vicks vont super bien, on est super populaire. 3 bols de Fruit Loops par jour. Are you serious bro? Tu comprends? Les Blackburn Vicks vont super bien, on est super populaires.
Speaker 1:Puis, on est tellement, tellement dévoués aux produits. On travaille tellement fort pour que les employés soient heureux, pour qu'on garde nos meilleurs employés, que notre brand est puissant, pour que je puisse engager du monde, puis toujours avoir de l'intérêt. Tu sais, c'est des leads aussi aller chercher des gens pour travailler chez toi, pendant que j'ai des gens qui run les shows jour de jour. Mais moi, je peux faire un petit jogging un vendredi après-midi et enregistrer un podcast parce que je veux atteindre mon but long terme. Un jour, je vais rejouer ce clip-là, quand on va avoir 100 gyms, quand Blackburn Athletics va être un des numéros un en poule arrière au Québec qui offre les meilleures salaires, les meilleures conditions, ah, merci, merci, merci. Il fallait me faire frapper de l'aide là, faire mon podcast. Puis, je vous le dis, il n'y a aucune équipe aussi bien intentionnée que le Blackburn TEDx. On est strict avec notre monde, on est dur avec nos clients, parce qu'on demande le meilleur à chaque fois, because we can always do better. Moi, je donne mon 100 %. Moi, je veux que tout le monde donne leur 100 % pour qu'on puisse vivre jusqu'à 140 ans en santé en jouant au tennis un coup ou l'autre. You know what I mean. C'est ça, la fucking vie, man Là. En plus, pour terminer le podcast, je vais parler de mon projet de pilatese qu'on va signer très bientôt. Fait qu'à Brossard, proche de la Bivette, sortie grande, d'aller sur la 30,.
Speaker 1:En face du Bénéflorentine, mon ami Vincent, mon ami Élie et moi, on part un concept de pilates extraordinaire, so reformant. On va avoir 14 lits de pilates dans un salle chauffée. Ça va être du hot pilates. Ça va être malade. On va aussi avoir, pour des gens qui veulent faire un peu plus de yoga. On va avoir, de l'autre côté, une salle de yoga pour jusqu'à 24 personnes. On va avoir des cours de TRX show pilates au sol.
Speaker 1:Ça va être complètement incroyable. Ça va s'appeler le Blackburn Pilates, le même nom de famille que Blackburn T-Rex. Par contre, le concept va être complètement différent. Le look va être design par ma partenaire, ellie. Ça va être complètement débile. Fait que quand vous commencez à entendre parler de Blackburn Pilates, cliquez sur le lien.
Speaker 1:On va avoir une pré-vente du jamais vu dans le Pilates. On va tellement offrir des bons cours, un bon service, une belle expérience. Vous allez capoter, capoter Si vous avez étoffé jusqu'à la fin de ce podcast-là. Merci énormément. Si vous avez du feedback, écrivez-le dans les commentaires, envoyez-moi un message à Instagram, à Jerry Blackburn, avec deux N, je pense.
Speaker 1:Puis ça va me faire plaisir. Puis, si jamais, vous voulez vous entraîner au meilleur fucking gym qui existe blackburnathleticsca. Juste en haut, il y a un bouton Et c'est gratuit. Tu viens faire ton essai gratuit. Après ça, on va t'envoyer un promo nouveau membre. Puis tu vas faire partie de la plus belle famille qui a jamais existé dans le domaine de l'entraînement. Pour tous mes amis et mes clients qui écoutent ce podcast, qui me supportent. I appreciate you, merci beaucoup. Je vais essayer de faire, une fois par semaine ou deux semaines, un Jogging with Jerry podcast. Fait que tous les sujets que vous voulez entendre, let me know. S'il vous plaît, partagez le podcast, likez le podcast, subscribe sur Apple podcast et Spotify and all that stuff. C'est du contenu gratuit que je fais pour vous autres. La seule façon pour m'aider, c'est de parler de mon podcast. Mesdames et messieurs, j'ai très hâte d'arrêter de courir. Je vous souhaite une journée incroyable, peace out.